Santiago

Premiers pas sur le continent Sud américain à Santiago

Après avoir posé le pied en terre chilienne à l’île de Pâques, voilà qu’on décolle à nouveau de nuit pour le continent sud américain, plus précisément pour Santiago. On arrive au petit matin au dessus de la ville avec un soleil se levant derrière la cordillère des Andes, une première approche avec cette fabuleuse chaîne de montagnes carrément pas mal. Après un vol plutôt fatiguant, on se dépêche de prendre la navette du nom de Centropuerto (un bus bleu) reliant l’aéroport au centre ville, il y a en a toutes les 10 minutes. Il était 8h du mat un samedi et on avait l’impression que la ville était au ralenti, personne ou presque dans les rues, aucun magasins ouvert, juste les transports publiques et quelques voitures. Impression bizarre mais ici le samedi est un « slow day » comme nous l’expliquera plus tard notre hôte. On s’enfile dans le métro puis on marche 10 minutes pour arriver à notre petit hôtel dans un quartier populaire de la capitale où un marché est entrain de s’installer à deux pas. On n’est pas du tout dans les quartiers touristiques et c’est plutôt sympa de se retrouver dans ce cadre-là. Notre hôte nous parle en anglais pour nous accueillir alors on lui dit qu’il peut y aller en espagnol histoire de se faire un peu l’oreille mais vu l’accent qu’il a on repasse vite à la langue de Shakespeare et on lui emprunte un dictionnaire français espagnol pour s’y mettre un peu plus sérieusement. On commence par une bonne sieste car on est crevé de cette petite nuit (5h de vol seulement donc entre le décollage, l’atterissage et le repas on a pas beaucoup fermé l’œil). Une fois reposé, on se lance à la découverte du quartier en cherchant une laverie, il y a un petit marché local juste devant chez nous où on profite d’acheter une belle mangue, c’est vrai que les fruits nous avaient un peu manqué, donc devant ces étalages de couleurs et e senteurs, on ne peut que céder. Les laveries sont toutes fermées alors on s’en va dans un quartier un peu plus animé, la Plaza de Armas, en plein centre ville où se trouve une très belle cathédrale. On sort du métro et on trouve un quartier très dynamique et bondé qui tranche complètement avec notre petit quartier tranquille. On tombe sur une grande rue piétonne commerçante avec pleins de magasins et de stands de vente de tout et de rien. Par chance on tombe en période de solde, donc on en profite pour racheter 2-3 petites affaires. On se dirige vers un grand marché couvert de l’autre côté de la rivière, le Mercado de Molina, où on se pose dans un petit troquet pour y manger de succulentes empanadas. On teste aussi une spécialité chilienne, le Mote con Huesillo qui est vendu un peu partout dans la rue. Apparemment, ça à l’air d’être la boisson phare ici, un genre de thé froid dans lequel on met du blé et des abricots confits. Etonnant mélange qui au final n’est pas trop mal. On se rend sur la grande Plaza de Armas, où se trouve un parc avec de grands palmiers, et des enfants jouant dans la fontaine pour se rafraîchir, il fait tout de même 35 degré et le soleil tape vraiment fort. C’est une ambiance énergique mais détendue à la fois, et se retrouver dans une telle fourmilière tranche littéralement avec ce qu’on avait connu ces derniers mois que cela soit avec la NZ, la Polynésie française ou Rapa Nui. Il faut savoir que Santiago, en plus d’être la capitale chilienne, abrite un tier des habitants du pays. C’est donc une grande métropole sud américaine qui se trouve au pied des Andes et vu que c’est dans un genre de cuvette, la pollution doit parfois être assez élevée ici. On constate aussi un grand nombre de vendeurs de seconde main ou de « tout et n’importe quoi » dans la rues et qui étalent leurs articles sur un drap posé à même le sol et on en déduit que ces personnes là, jeunes, âgées, ou en famille, ne doivent pas avoir d’autres moyens de subsistance et cela illustre une certaine précarité. De retour à notre hôtel il est l’heure de manger, alors on choisit un petit restaurant colombien à quelques pas de là, qui nous avait tapé dans l’oeil le matin même. On teste donc une nouvelle cuisine aux saveurs colombiennes, et en plus d’avoir des plats plus que généreux, ben on a juste adoré, surtout les bananes cuites dans de la pomme de terre avec sa sauce au guacamole, un pure délice! Après une nuit bien reposante, on repart à la découverte de la ville et de sa colline culminant à 860 mètres, le Cerro San Cristobal et sa grande statue de Vierge Marie, et qui est semble-t-il le plus grand parc urbain d’Amérique du sud. La colline offre un magnifique panorama sur toute la ville et vu qu’il fait grand beau on serait bête de s’en privé. Malheureusement, aujourd’hui se trouve être un dimanche, et donc tout le monde est de sortie. On se tapera tout de même plus d’une heure de queue pour monter dans le funiculaire allant jusqu’au sommet (et pratiquement la même chose pour redescendre). On aurait pu monter à pied (6km sur une route), mais franchement il fait juste une chaleur hallucinante, et il faut le dire, on était plus en mode « lazy-day », donc on attendra patiemment notre tour. Une fois arrivé en haut, la vue est époustouflante à presque 360 degrés sur la cité. On se rend bien compte de la taille de l’agglomération et de sa situation particulière, entourée de montagnes. Tout en haut se trouve une grande statue de la Vierge Marie, haut lieu du culte catholique, où vienne se recueillir les fidèles. Après ce petit tour, on redescend boire un verre sur l’une des nombreuses terrasse de la rue Pino Nono du quartier Bellavista, histoire de se rafraîchir un peu, avant de finir tranquillement notre soirée chez notre hôte. Le lendemain, il est déjà temps de quitter Santiago pour rejoindre Valparaiso sur la côte, mais avant cela on doit faire un saut au consulat cubain pour faire notre carte touristique, car on y passera dans quelques temps et on ne sait pas trop si on aura le temps de la faire plus tard. Nos gros sacs sur le dos, on traverse la ville en métro, où d’ailleurs on n’est pas forcément très bien accueilli par les pendulaires. On marche 20 bonnes minutes sous le soleil pour rejoindre l’Ambassade cubaine, pour y apprendre qu’ils n’ont plus de places pour aujourd’hui. On nous donne tout de même une autre adresse où il est possible de faire cette carte touristique. On aurait juste bien voulu que leurs horaires sur leur site internet soient corrects pour pouvoir y arriver dès l’ouverture et évitez de perdre autant de temps et d’énergie, mais voilà c’est l’Amérique du Sud, on a juste à s’y faire. On retourne donc sur nos pas pour aller à cette seconde adresse, qui n’est autre qu’une agence de voyage, Havanturchile ( adresse: Padre Mariano Nro. 82, Santiago). On se voit déjà payer plus cher avec eux, mais pas le choix, il faut bien faire cette carte. On fait le voyage avec deux allemands dans le même cas que nous avec qui on sympathise rapidement. Arrivés sur place on ne sait pas trop comment cela se passe, et au final, 30 minutes et 30$ plus tard, on a enfin ces fameuses cartes dans les mains. Le prix est le même qu’à l’Ambassade et le travail fait bien plus rapidement, c’est donc un peu étonné mais bien content qu’on retraverse la ville pour prendre notre bus direction la ville colorée de Valpo.

 

Infos pratiques et Galerie Photos

 

Où dormir : On a trouvé une sympathique maison d’hôte à deux arrêts de métro du centre ville, celle de Patria Vieja pour 28.- CH en chambre double et salle de bain partagée, il y a également des dortoirs pour 14.- par personne. Le quartier à du charme et des restaurant bien moins chers qu’en ville, le weekend il y a également un marché juste devant. Si vous cherchez une ambiance plus festive, on vous conseille plutôt d’aller en plein centre ville qui est plus animée, comme dans le quartier de Bellavista. Cette maison d’hôte est surtout l’occasion de découvrir une autre facette de Santiago dans ses quartiers populaires.

 

Que faire et voir : Il y a quelques marchés au centre ville, dont celui de Marcado de Molina où vous pouvez manger dans des petits restaurants pour 4-5 dollars. Un des endroit les plus connu est le Cerro San Cristobal dans le quartier Bellavista. Vous pouvez y monter à pied ou prendre le funiculaire à 2’600 pesos l’aller-retour. Petite astuce, il y également un téléphérique qui part du sommet de la colline, et redescend de l’autre côté du Cerro. Vous pouvez donc prendre le billet aller en funi et ensuite descendre en téléphérique. Il y a également une piscine publique sur la colline bien agréable l’été à Santiago, vous pouvez la rejoindre avec le téléphérique ou à pied. La place principale du centre ville est la Plaza de Armas, vous pouvez la rejoindre en métro et marcher depuis là, jusqu’au quartier Bellavista où se trouve Cerro San Cristobal. Pour visiter la ville, il existe un concept assez méconnu chez nous, le Tour4tips, vous faites le tour gratuitement de la ville durant 3-4h avec un guide et à la fin vous lui donnez ce que vous voulez en pourboire.

Les transports : Pour ralier l’aéroport au centre-ville ou vise-versa, le moins cher est de prendre une navette de Centropuerto (qui s’arrête au terminal des bus également) à 1’700 le trajet ou 3’000 l’aller-retour. Le plus simple pour se déplacer en ville est le métro à 660 le trajet, qu’importe la durée ou le nombre d’arrêts.

Bus Santiago – Valparaiso :1’700 pesos par personne avec Turbos, environ 2h30 de trajet.

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