Fraser Island

L’aventure en 4×4 à Fraser

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Des endroits particuliers et magnifiques, il y en a beaucoup en Australie, mais il y en a un qui diffère des autres, par son originalité et sa beauté, c’est Fraser Island. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est la plus grande île de sable au monde avec une superficie de 1’840 km2 et elle est un joyaux naturel complètement hallucinant, tant elle offre une diversité de paysages, de nature et d’étonnement, en même temps qu’elle se visite de manière unique et atypique (pour nous autres DCIM100GOPROG0091603.européens). On y trouve notamment les fameux dingos (les chiens sauvages australiens), au milieu d’une pléiades d’autres animaux sauvages, tant dans l’eau que sur terre. Le mélange de tout ça nous oblige tout naturellement à la placer dans notre catégorie « We Dream it » car nous y avons vécu des moments sublimes et ça faisait un moment qu’on attendait d’être à nouveau totalement subjugué par ce qu’on voyait. Non pas que l’Australie ne nous plaît pas, bien au contraire, mais plutôt que nous avions pour le moment pas encore eu ce vrai sentiment de voir quelques choses « à couper le souffle » littéralement. On a vu de magnifiques paysages, une nature incroyable tout au long de la côte, mais là, on doit l’avouer, Fraser Island surclasse totalement le reste. En quelques mots, Fraser Island, c’est un sanctuaire naturel exceptionnel, mais également le terrain de jeu favori des 4×4, des campeurs et des pêcheurs, en somme des aventuriers des temps modernes. On se retrouve ainsi dans un environnement quasiment pas aménagé, avec un sentiment d’être un peu seul au monde. Sur les précieux conseils de David et Sabrina, nos amis suisses de Sydney (voir ici) et après comparaisonsOLYMPUS DIGITAL CAMERA entre agence et tarfis, on a décidé de se lancer dans l’aventure solo en 4×4, une grande première pour nous deux ! Il n’y a pas beaucoup d’endroits au monde où l’on peut s’essayer au 4×4 sur autant de km de sable, entre forêt et océan. Et au final, on aura pas payé beaucoup plus que si on était parti avec un tour organisé pour la même durée, mais à la différence près que nous avions la liberté totale de créer notre programme à notre bon vouloir. C’est ainsi donc que nous avons abandonné notre van, et prit la route, puis le ferry, pour Fraser Island, à bord de notre petit 4X4 de location, non sans avoir eut au préalable un briefing vidéo de 45min sur les règles en vigueurs et les comportements à respecter sur l’île. On embarque aux alentours de 8h40 sur le ferry et on fait la connaissance de deux sympathiques français, Celime et Clément, qui vont visiter l’île à pied. On les recroisera d’ailleurs trois jours plus tard sur la terre ferme ! Première bonne nouvelle, en arrivant sur l’île, le site du gouvernement pour les permis de camping et de voiture (que l’agence de location n’arrivait pas à booker pour nous online et qu’on devait donc prendre sur place) est en panne et c’est donc gratuit (environ 70$ d’économisé tout de même !). On prend le temps de rejoindre le point d’infos se trouvant vers le complexe hôtelier de Kingfisher. On est d’ailleurs un peu surpris de trouver ce type de construction sur l’île, on s’attendait plus à un paysage sauvage dès notre arrivée et gravir les dunes de sable, mais ici les aventuriers peuvent aussi se la jouer grand luxe ! On dit aurevoir à nos OLYMPUS DIGITAL CAMERAdeux amis français et on poursuit la route pour la vraie aventure « Fraser Island ». Après une petite montée sur une route goudronnée, on apperçois du sable, on enclenche le mode 4×4 et c’est parti pour la piste ! A peine 10 mètres plus loin, on s’arrête net en se demandant si on est vraiment sur le bon chemin, car on est face à une descente vertigineuse au milieu de la forêt ! Pour nos premiers pas en 4×4, ça nous met dans le bain. On y va tout en douceur, ça passe tout seul et on continue notre route sur la piste, durant quelques kilomètres en direction de notre première étape, le Wabi Lake. La piste est sympathique sur une route bien défoncée par d’énormes racines, des trous, du sable bien mou. Parfois ça monte et ça descend très raide, et on teste un peu les capacités de la voiture. On se dit que c’est quand même assez « technique » et on s’attendait presque à qqch d’un peu plus « pèpère » mais on prend du plaisir et on s’amuse à passer tout ces obstacles ! On arrive finalement au Waby Lake, dont l’accès est malheureusement fermé car il y a un activité importante de Dingos dans la zone et ici on ne rigole pas avec eux, mais on peut tout de même marcher quelques minutes pour atteindre un magnifique point de vue sur le lac, son énorme dune de sable et l’océan derrière. Le panorama est magnifique, coloré et unique en son genre, on se prend une première claque et avec un grand plaisir ! On repart pour aller cette fois-ci en direction de la plage et remonter vers le nord sur quelques dizaines de kilomètres (l’île est très grande, la plage s’étend sur la côte est sur plus de 120km) pour y découvrir quelques spots particuliers avant de rejoindre notre camp pour la nuit. On comprendra bien plus tard que la route que nous avons prise était en fait tracées avec desDCIM100GOPROG0021499. grosses croix rouges sur la carte que nous avait fourni l’agence de location car elle est considérée comme impraticable pour leur véhicules… Ah ouais bravo ! ben pas pour nous ! La conduite sur la plage est plus tranquille et il faut surtout être attentifs aux autres véhicules, aux avions qui s’y posent, et surtout au petits ruisseaux qui coulent en direction de la mer et qui parfois peuvent être traîtres et plus profonds qu’ils n’en n’ont l’air. Après quelques km de plage, on arrive à l’un des highlight de l’île, Eli Creek, où nous attendent des 4×4, des tourbus et même des avions ! Cela change de notre première heure passée sur l’île, à traverser la forêt, complétement seul dans un calme absolu. On reconnaît le tour Cool Dingo avec ces 4×4 roses et sa musique à fond au bord de la creek. L’ambiance est cool et plutôt originale pour les lieux, on retrouve d’ailleurs un couple de canadiens anglophones qu’on avait croisé durant notre séjour aux Blue Mountains (voir ici), ahh les surprises du voyage ! On discute un petit coup et on part découvrir Eli Creek. Ni une, ni deux, on se met en maillot et on parcourt le petit ruisseau. L’eau est plutôt fraîche, mais magnifiquement claire. On observe la nature sauvage tout autour, les petits oiseaux nous passent devant et quelques poissons nagent à contre courant. L’endroit est vraiment calme et apaisant. On profite également de se poser DCIM100GOPROG0031524.un petit moment au soleil pour nous rechauffer et pour se ravitallier à dose de Tim-Tam (le meilleur biscuit au chocolat d’Australie, du monde même !), au bord de la Creek, avant de poursuivre la découverte de l’île. On poursuit donc notre route sur la plage, en remontant au nord pour atteindre la fameuse « Maheno Wreck », une épave échouée sur la plage depuis des lustres et complètement rongée par l’eau salée. Il s’agit d’un navire-hôpital écossais qui a servi durant la première guerre mondiale et qui a terminé ses jours ici en 1935, pris dans un cyclone. Le soleil commence à baisser, la luminosité devient encore plus belle et il est temps de nous diriger vers le campground de Dundubara pour y monter notre tente. On aurait pu choisir un endroit sur la plage, mais comme on a que notre tente et le stricte minimum de notre matériel de camping, on prefère aller dans un endroit où il a des BBQ et des sanitaires (et accessoirement des barrières anti-dingos (car ils semblent qu’il faut en avoir vraiment peur ici…). Une fois arrivé on plante notre tente et on fait la connaissance de deux couples de jeunes australiens du sud qui sont en vacances et qui remontent la côte en 4×4. Bon, on avoue qu’au début c’était un peu sport pour les comprendre et qu’ils avaient un bon accent prononcé (principalement l’un d’entre eux en réalité) mais après quelques bières tout allait mieux et on a passé une excellente soirée avec eux ! On a découvert un peu plus en profondeur l’Australie, la vraie, avec des vrais australiens. Et c’était très intéressant d’échanger avec eux, de discuter de nos pays respectifs et de comprendre un peu le mode de vie des parties un peu reculées du pays. Encore merci pour les bières les copains!

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Deuxième journée à Fraser

OLYMPUS DIGITAL CAMERALe réveil à 5h30 du mat n’était au final pas si dur que cela et on quitte le camp de très bonne heure pour voir le lever de soleil sur la plage en nous rendant, avant la marée haute, encore plus au nord, à la « Champagne pool ». Il faut savoir qu’ici on évite « théoriquement » de rouler sur la plage deux heures avant et deux heures après la marée haute (question de sable mou, de place pour circuler, de sécurité en cas d’enlisement etc… mais surtout parce qu’on a un véhicule de location qui nous interdit pas mal de choses…). Sur le chemin on fait la connaissance de notre premier Dingo sauvage. Il est juste là, étalé sur le sable au bord de l’eau, prenant un bain de soleil. On s’arrête juste à côté pour tenter de le prendre en photo d’un peu plus près, il ne bouge pas d’un poil, limite il ne nous calcule pas. On poursuit un peu plus loin et on croise un aigle avec deux jeunes, volant juste au dessus de nous, avec derrière eux, un soleil à peine levé. C’est claire qu’on s’en souviendra longtemps de ce lever de soleil aux couleurs sauvages. Seconde belle claque. Quelques minutes plus tard, on arrive au fameux point considéré le plus « difficile » et « délicat » à franchir, les dunes de Indian Head. Pas le choix pour pouvoir passer, il faut enclencher le mode « low gear » du 4X4. C’est bon, le véhicule est prêt et nous, ben on dira aussi. Avec un peu d’appréhension, c’est parti, on se lance avec en tête « ne pas s’arrêter, surtout, ne pas s’arrêter » ! En effet, dans du sable mou il faut vraiment éviter l’arrêt, c’est le meilleur moyen pour rester enlisé, à attendre une bonne âme avec une plus grosse voitureOLYMPUS DIGITAL CAMERA pour se faire sortir de là. Et à l’agence il nous l’on bien répété, on est donc limite parano sur le sujet. Au final, aucun souci et c’était bien plus facile qu’on imaginait, bon il faut aussi dire qu’on se débrouille plutôt pas mal niveau conduite sur le sable! C’est un peu comme conduire dans la pétchouille de chez nous (la neige quoi). On passe donc la première dune et ensuite la seconde pour arriver sur Champagne Pool. Le soleil se lève gentiement et commence à nous réchauffer, on prépare le petit déj et on s’installe confortablement face à l’océan et au soleil. Et quel petit déj, on aperçoit au loin, des dauphins et quelques minutes après un groupe de trois baleine avec un bébé, et encore deux autres à peine plus tard ! On est comme des gamins à observer ces incroyables animaux, même si c’est de loin, le spectacle reste magique. Et encore une claque ! Juste à côté de nous se trouve la Champagne Pool, un autre spot réputé de l’île. En fait, ce sont des bassins creusés naturellement dans la roche, entre la plage et l’océan, qui se remplissent et se vident avec les vagues de la mer. Malheureusement, on ne s’y baignera pas, avec la marée le site ne semble pas très sécure, il y a beaucoup d’eau et des grandes vagues recouvrant les bassins. Ce n’est pas très grave, l’endroit est OLYMPUS DIGITAL CAMERAvraiment magnifique même sans s’y baigner. On restera d’ailleurs un bon moment à observer les vagues remplir les bassins et à s’emerveiller devant tout la puissance de l’océan. On remonte à notre petit point de vu pour tenter d’observer encore une fois les baleines, mais à la place on a eu la chance de littéralement croiser un dingo remontant de la plage direction Champagne Pool, notre deuxième de la journée. Ils nous rappelent fortement les chiens sauvages qu’on a pu voir en Asie, on n’est donc pas hyper inquiet en le voyant de loin, mais lorsqu’on le voit s’approcher en se baladant sur la même passerelle que nous, on sort tout de même le bâton !!! On se rend vite compte qu’il n y a pas de quoi avoir peur, il continue tranquillement son chemin sur la colline et s’arrête de temps en temps pour nous observer également. Mais il faut tout de même admettre que de voir un dingo à quelques mètres de soit reste une expérience plutôt intense. Après ce début de matinée riche en observation de la faune locale, on poursuit l’aventure pour notre deuxième étape de la journée, Indian Head, également connu pour son incroyable spot d’observation de la faune marine et pour son point de vue à presque 360°. Arrivée au sommet on reste vraiment scootché, la vue est juste incroyable, surtout avec un grand ciel bleu sans un nuage à l’horizon. On s’installe tout au bout de la pointe, il suffit de pencher la tête et on se trouve face à une belle falaise d’une bonne vingtaine de mètres, et d’où on peut observer les animaux marins car l’eau y est assez claire et le point de vue par au-dessus.

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On y passera d’ailleurs plus d’une heure à tenter d’apercevoir les baleines, tout en nous régalant du payage et du panorama nous entourant. La couleur de l’eau est sublime, partant d’un turquoise assez claire juste qu’à un bleu profond au loin. Pour nous, le plus beau spot de l’île, on aurait pu y passer la journée entière. On a eu la chance encore d’y apercevoir les « splash » des baleines au loin (lorsqu’elle retombent dans l’eau après avoir sautées), d’observer des raies aigles, et de voir furtivement un requin. Bref une claque de plus ! Le temps avance et on a encore pas mal de kilomètres avant d’arriver au campground de Central Station situé plus au sud et au centre de l’île. Si on veut arriver avant la nuit il faut qu’on décolle et qu’on redescende la plage. Sur le chemin on s’arrête pour voir « the Pinnacle », une formation sableuses multicolore dans les tons ocres, et endroit sacré pour leOLYMPUS DIGITAL CAMERAs aborigènes. Malheureusement le soleil est déjà derrière le colline et les couleurs ne sont plus très intenses. La batterie de notre appareil photo est à plat et on s’arrête dans un camping-station essence-magasins-snack pour demander si on peut juste la charger un peu, mais on essuira un refus deçevant pretextant qu’ils n’ont pas les assurances nécessaires si notre appareil était endommagé lors du branchement. C’est donc un peu dépité qu’on continue pour le campement en se disant que peut-être on trouvera une solution en chemin. On roule plusieurs dizaines de kilomètres sur la plage, à 60-70 km/h, tout en observant les vagues défreler. On bifurque pour rejoindre Central Station, et on s’arrête au complexe hôtelier d’Eurong pour demander si on peut charger quelque minutes notre batterie, et ici, ils acceptent avec un grand sourire. Ouf ! on va pouvoir ramener quelques photos de la journée suivante qui s’annonce magnifique dans l’un des plus beau spot de l’île, le lac Mac Kenzie. On rejoint le campement pour la nuit, on monte notre tente et on a hâte de se reveiller pour rejoindre cet endroit réputé.

Dernière journée de l’aventure

DCIM100GOPROGOPR1681.Au petit matin on démarre et on arrive au lac, après 30 petites minutes de piste. On se prend une nouvelle énorme claque, tellement c’est beau et calme. A nouveau on est complètement seul, à pouvoir profiter de la profonde beauté du lieu. Un sable blanc, une eau complètement translucide et qui passe du blanc au bleu au turquoise, et qui reflète parfaitement le paysage nous entourant. C’est assurément le plus bel endroit de l’île et le découvrir ainsi, sans personne d’autre est vraiment une chance unique. On restera toute la journée à en profité, avec des couleurs qui s’intensifient au fur et à DCIM100GOPROGOPR1717.mesure que le soleil monte dans le ciel. Les touristes arrivent et repartent avec leur tours  et nous on reste tranquillement à se baigner dans l’eau bien fraîche et à s’emerveiller de chaque instants. Absolument magique ! on est pas prêt d’oublier cette journée, tellement l’endroit est organisés idyllique, surprenant et magnifique à la fois ! Mais les mots manquent pour pouvoir décrire concrètement un tel endroit tant tous nos sens sont stimulés. Il est malheureusement déjà temps de repartir pour prendre le ferry qui doit nous ramener sur le continent et rendre la voiture en ville. C’est donc ainsi que se termine notre périple sur l’une des plus belle île que nous ayons vue jusqu’ici, avec un coucher de soleil en prime. On nous avait pourtant prévenu, mais on doit dire que l’expérience toute entière a largement dépassée toutes nos attentes ! D’abord l’île en elle-même, et ensuite l’aventure 4×4 en solo font de ce séjour sur Fraser Island l’un des plus beaux moments de notre voyage ! On se rend compte à quel point on est chanceux de pouvoir découvrir tout cela de cette manière et c’est le coup de fouet qu’il nous fallait pour repartir de plus belle à la découverte du reste de l’Australie.

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We Dream it @ Fraser Island en Vidéo

Infos utiles et Galerie Photos

Plan de Fraser Island

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Comment visiter Fraser Island : Louer un 4X4 si vous avez tout l’équipement camping (il y a des BBQ dans certains campground), en tour organisé en 4X4 ou en tour bus. Vérifiez les différentes agences pour comparer les prix, mais la plus connue c’est l’agence en ligne PeterPan qui propose également un combo avec une excursion aux Whitsundays (voir ici). A travers ces tours vous pourrez choisir entre trois options différentes, une journée, deux jours/une nuit ou trois jours/deux nuits. Si vous allez par vos propres moyens, assurez-vous d’avoir assez à manger car tout coûte bcp plus cher sur l’île et d’avoir un jerricane pour l’essence (1.29$ par litre à Hervey contre 2.02$ sur Fraser). Il y a seulement quatre pompes à essence et autant de shop.

De où partir : Il y a trois points de départ, Hervey Bay, Rainbow Beach et même Noosa. Il y a différentes agences sur place proposant plus ou moins les mêmes excursions, mais sur Rainbow Beach elles sont un peu moins chères car le transfert en ferry pour Fraser l’est également (départ depuis Inskip Point 110$ aller/retour). L’agence PeterPan propose des départs depuis Hervey et Rainbow (le tour Cool Dingo comprenant les nuitées, les repas et le transfert en ferry).

Location 4X4 : 402$ par personne pour 3 jours de location chez AussieTrax (leur site ici), qui se trouve dans la zone industrielle de Hervey Bay. Vous pouvez également booker directement via votre camping. Le prix comprend le transfert en ferry (170 aller/retour depuis Kingfisher Bay ou Wanggoolba Creek ) et le permis voiture pour l’île.

Dormir sur Fraser Island : Il vous faudra réserver à l’avance sur le site officiel du gouvernement vos nuitées (voir ici), si vous tentez comme nous l’expérience par vous-même. La nuit par personne est d’environ 6$ pour n’importe quels campground sur l’île. Il y en a des avec barrières de protections anti-dingos, des douches chaudes (1 coins pour avoir de l’eau chaude durant 3 min), des BBQ et des toilettes, et d’autres sites « sauvages » au bord de la plage, indiqués juste d’un panneau d’autorisation de camper (voir plan).

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