La Citadelle du Machu Picchu

Le Machu Picchu, un vrai chef-oeuvre inca

Après avoir visité les sites de Moray, Salas et Ollantaytambo dans la vallée sacrée (à lire ici), nous voilà fin prêt pour rejoindre la ville d’Aguas Caliente qui se situe au pied du Machu Picchu, au beau milieu des andes. Il faut avouer que le chemin pour y arriver n’est pas des plus aisés et il y a plusieurs manières d’y accéder. Nous avons longuement tâté le terrain pour savoir quelle était la meilleure solution, entre train, bus ou marche. Pour faire simple, il y a la possibilité d’y accéder en marchant, en réservant des mois à l’avance sa place pour le célèbre trek de l’ Inca Trail (3 jours de marche depuis Ollantaytambo) ou encore le superbe trek du Salcantay (4 jours), mais on a vite renoncé car au mois de mars on est encore dans la saison des pluies et vu notre état de fatigue on ne se voyait pas marcher autant (et question budget ça nous aurait mis un sacré coup également). Il y a alors la solution du bus, 7h de route depuis Cusco (5h depuis Ollyantaytambo) et 3 heures de marche ensuite, mais là encore, vu les intempéries que le Pérou subi depuis quelques semaines et les nombreux glissements de terrains sur la route sinueuse et dangereuse par endroits, cette solution nous a été déconseillée (et comme on aime pas trop les bus, on y a renoncé assez facilement). Il y a encore la solution du train, la plus rapide (1h30 depuis Ollantaytambo) et la plus confortable, mais également bien plus onéreuse que le bus. On choisi donc celle-ci en sachant qu’on paie un train encore plus cher qu’en Suisse, mais au moins on arrivera sans encombre à destination. Après notre nuit à Ollantaytambo, on embarque dans ce fameux train de luxe… Le trajet est vraiment beau, on passe dans la forêt tout en longeant la rivère, le Urubamba Rio, et parfois on aperçoit quelques ruines. Le décor donne clairement envie d’aller s’y perdre quelques jours à travers un trek, mais cela ne sera pas pour nous cette fois-ci. Avec cette météo trop capricieuse, et il faut le dire, et nos deux petits corps plutôt fatigués, nous n’aurions pas apprécié cette manière d’approcher le Machu Picchu à sa juste valeur. Mais franchement, on ne peut qu’encourager les motivés à le faire, l’expérience à l’air incroyable. Bref, on arrive enfin à Aguas Caliente, nous voilà à quelques heures de notre but, le Machu Picchu ! On vous l’avoue, on a eu un peu peur d’être deçu par le site, avec tous ce qu’on a entendu, et la manière dont il est vendu à Cusco, on avait peur d’avoir mis la barre trop haut… Surtout que nous avions vu d’autres ruines avant. Mais il faut se rendre à l’évidence, le Machu Picchu est une cité à part, et avant de découvrir notre visite, voici un petit détour dans l’histoire inca et particulièrement celle du Machu Picchu. Eh oui, difficle de comprendre ce que représente cet endroit unique au monde sans connaître son histoire.

 

Un peu d’histoire…

La civilisation inca est une civilisation précolombienne (c’est une civilisation originaire des amériques, dont la culture existait avant la découverte du continent par Christophe Colomb. Elle est née dans les années 1200 et s’est éteinte au XVIème siècle avec l’arrivée des conquistadors espagnols au XVIème siècle. Elle démarre dans la région de Cusco pour ensuite s’étendre le long de l’océan Pacifique et de la cordillière des Andes, du Chili à la Colombie, un empire énorme. Cette civilisation donnera naissance à l’Empire inca, l’un des plus grands royaumes de l’Amérique pécolombienne, et qui tomba au mains des conquistadors en 1532. C’est en 1438, que Pachacuti Yupanqui prend la place de son père, le Roi Viracocha, et pris le nom de Pachacutec pour gouverner et étendre rapidement l’Empire inca. Il devient l’un des plus éminents dirigeants du Tahuantinsuyo ( le nom donné à l’empire Inca divisé en quatre régions administratives). C’est également lui qui entamera la construction du Machu Picchu, le site inca le mieux préservé de toutes les Andes, car heureusement, il ne fut jamais découvert par les espagnols. En quechua, Machu Picchu signifie « vieille » (Machu) « montagne, sommet » (Picchu).

La plupart des archéologues actuels s’accordent sur l’époque de construction du Machu Picchu. Il aurait donc été érigé par l’empreur Inca Pachacútec (1438 à 1471) durant son règne. Le Machu Picchu dû avoir une population variable, comme la majorité des sites incas, entre 300 et 1 000 habitants appartenant probablement à une élite religieuse et/ou politique. Le travail agricole était effectué par des travailleurs amenés des différentes provinces de l’empire. Le Machu Picchu dépendait des cultures en terrasses avoisinantes, mais qui ne suffisaient pas, ils devaient donc s’approvisionner dans d’autres provinces. La communication entre les régions était rendue possible grâce au réseau formé par les huit chemins incas qui allaient au Machu Picchu, dont le célèbre Chemin de l’inca passant par la fameuse porte du soleil. C’est également l’un des trek les plus connu du Pérou. Le site du Machu Picchu est divisé en deux grandes zones. La première est une zone agricole composée d’un ensemble de terrasses cultivées. Cette zone est exposée plein sud, ce qui la rend propice à l’agriculture et à la pousse d’un large panel de plantes. La zone au Nord, quand à elle, est une zone urbanisée. C’est dans cet espace que les archéologues supposent que vivaient les habitants et où se déroulaient de nombreuses activités de société ainsi que des activités religieuses. La zone urbaine était scindée en plusieurs quartiers : le quartier sacré, le quartier des ecclésiastiques, le quartier noble et enfin, le quartier populaire. Ce qui est certain, c’est que ces incas étaient de gros cinglés pour avoir construit un tel site sur cette montagne!

Alors ce Machu Picchu en vrai, ça donne quoi ?

Réveil à 4h du mat, c’est parti pour la découverte de l’un des plus beaux sites historique du monde. On nous avait prévenu de commencer la file d’attente pour les premiers bus pour montée au site, assez tôt, surtout durant la haute saison. Fort heureusement, on se trouve en saison basse, donc il suffit d’y être seulement une heure à l’avance… Eh oui, le Machu Picchu ça se mérite ! On retrouve nos amis Isa et Yoan, venus la veille dans l’après-midi en bus et à pied. Une heure d’attente, un bon café et un croissants plus tard, on se retrouve dans le premier bus pour le Machu Picchu. Sur la route on croise de nombreux marcheurs, bien plus courageux que nous, qui sont entrain de monter les marches, les uns après les autres dans le froid et l’humidité, bon certains tentaient de faire du stop après les premiers 100 mètres quand même… On se dit qu’on a plutôt bien fait de choisir le bus, surtout qu’on arrive quasi les premiers à l’entrée du site, et en voyant la tête de ceux qui venaient d’arriver (pour arriver dans les premiers à pied, il faut tout de même grimper les 1716 marches entre 2000m et 2450m d’altitude, en moins de 45 min). Encore quelques minutes d’attente, et enfin les portes s’ouvrent, on est d’ailleurs dans les 20 premiers à entrer. On se dépêche pour arriver au point de vue qu’on voit partout en photo, celui de la tour du gardien car le jour est déjà bien levé. A peine quelques secondes pour admirer le site et prendre UNE photo, que tout est recouvert par le brouillard. On nous avait dit que la météo au Machu Picchu était assez changeante en cette saison, elle peut passer de la pluie, au brouillard et au soleil en quelques minutes. Pour le coup il est 6h du matin, et on devra bien attendre 9h pour pouvoir apercevoir quelque chose. On pense surtout à ceux qui sont montés à pied pour essayer d’admirer le lever de soleil, comme nous, et au final on eu le droit qu’à du brouilllard, mais comme ont à dit (sûrement aussi pour se rassurer un peu), ça donne un côté encore plus mystique à l’endroit ! On serait d’ailleurs arrivé une minute plus tard, et on aurait dû attendre les 9h du matin pour pouvoir apercevoir un morceau de pierre. Dans l’attente que le brouillard se lève, on fait la connaissance d’un groupe de français et un suisse, qui eux ont tenté la grimpette (apparemment en 32 minutes, chapeau !!!), quand soudain, la PLUIE fait son apparition…la totale !!! Heureusement, la bonne humeur est de la partie, et on prend notre mal en patience à l’abri dans la maison du gardien. Après un peu plus d’une heure, la pluie faiblie, et on en profite pour démarrer notre première visite du site (on doit obligatoirement suivre un sens de visite qui nous ramène automatiquement à la sortie et on ne peut qu’entrer que trois fois dans le site, le site est très surveillé). On se retrouve donc à cinq, Isa, Yoan, Clément (l’un des motivés à être monté à pied) et nous deux pour la première partie de la visite du Machu Picchu (on utilisera nos trois entrées au final). Bon, il faut l’avouer, on n’a pas vu grand chose avec ce brouillard, de près aucun souci, mais la belle vue du site depuis les hauteurs, on oublie direct. L’avantage c’est qu’il n’y avait vraiment pas beaucoup de monde sur le site (en tout cas on les voyait pas..), et que l’effet « brouillard » donnait un côté un peu mystique aux lieux justement. On arrive quasi à la fin du premier tour quand on commence à entre-apercevoir les montagnes et la rivière tout autour de nous, c’est là qu’on se rend compte à quel point l’emplacement des ruines est complètement fou! Quelle idée d’être venu s’installer ici! Et en même temps ils ont bien fait car les conquistadors ne sont jamais arrivés jusque là. Le brouillard recouvre encore une bonne partie du site, on en profite donc pour faire notre petite pause déjeuner à l’extérieur, l’occasion d’ailleurs d’observer les groupes qui affluent encore et encore à l’entrée où les bus viennent les déposer. On retourne à l’intérieur pour notre 2e tour, mais en observant l’amas de toursites dans le site, on préfère attendre un peu à l’écart afin qu’il y ait moins de monde. On se trouve un super spot, en hauteur avec une vue imprenable sur tout le site et son environnement absolument grandiose. On profite un moment de ce cadre hors du commun pour comtempler l’incroyable cité Inca qui trône au pied du Huayna Picchu, autour de laquelle s’enroule le Urubamba Rio au fond de la vallée. On a ainsi tout loisir de prendre conscience du projet titanesque dans lequel Pachacutec s’était lancé avec pourtant des moyens techniques peu développés. Le soleil se pointe gentiment et les nuages commencent à s’évaporer, on choisi donc de repartir à la découverte du site et cette fois-ci on voit à plus de 3m devant nous et c’est nettement plus agréable. On redecouvre les ruines avec une autre lumière mais aussi avec un peu plus de monde, et c’est pas bien grave car on en profite pour se greffer sur quelques groupes et écouter leur guide qui donne souvent des explications bien intéressantes. On refait la visite en repassant par le temple du Soleil et la tombe royale, le temple du condor, la roche sacrée, la maison de l’Inca et tous les autre sites superbes que peut nous offrir le Machu Picchu. C’est un peu comme une seconde découverte et avec le cadre montagneux en prime ! On termine cette deuxième ronde en prenant notre pic-nic à l’extérieur du site (interdiction d’emporter de la nourriture à l’intérieur de l’enceinte) et surtout en allant tamponner nos passports, car il y a à disposition un timbre du Machu Picchu, et avoir le Machu Picchu au milieu des dizaines de visas ça le fait ! Après cette petite pause bienvenue (ça fait quand même depuis 4h du mat qu’on est debout), il est 14h et on repart pour notre troisième et dernier tour dans la cité. Le site commence déjà à se vider et c’est nettement plus agréable de se balader sur les sentiers et entre les pierres. On prend donc notre temps pour apprécier encore mieux ce site extraordinaire et s’impregner de l’atmosphère si particulière qui s’en dégage. Malgré le fait que ça soit notre troisième tour, on découvre encore quelques recoins par lesquels on était pas encore passé, jusqu’à ce qu’on apperçoivent sur les sommets alentours de gros nuages noirs qui semblent s’approcher. Vu qu’on prévoit de redescendre à pied, on termine notre visite et on se dirige vers la sortie en profitant encore au maximum de cette cité inca si particulière. On ne se lasse pas de la regarder encore et encore jusqu’au dernier moment pour tenter de ne pas en perdre une seule miette. On sort du site et on s’engage sur les marches qui descendent au milieu de la forêt tropicale et qui sont gravies chaque jour au petit matin par des dizaines de touristes motivés et dégoulinants de sueur. C’est sûr qu’on a choisi l’option facile en montant en bus et ne faisant que la descente à pied, mais en réalisant le nombre de marches à gravir on est content d’avoir choisi cette option ! Une fois arrivé au fond de la vallée, on emprunte le pont qui traverse le rio et on suit la route jusqu’à Machu Pichhu Pueblo (le nouveau nom du village d’Aguas Caliente) tout en longeant la rivière gonflée par les pluies et on s’arrête en chemin pour observer quelques habitants de la forêt bien colorés, les Highland Motmot, qui nous offrent le point final de cette journée si particulière. On ira se coucher des étoiles plein les yeux, heureux mais fatigué, tout en se rendant à l’évidence que cette étape était au finale la principale du continent sud américain, celle qu’on attendait le plus. Encore une fois, quel bonheur et quelle chance d’avoir l’occasion de visiter de tels sites, si fabuleux et mythiques à la fois. On en revient pas et ça va continuer dans les jours qui viennent avec la découvertes d’autres sites inca dans la vallée sacrée et aux alentours de Cusco (à lire ici).

 

 

 

 

Infos utiles et Galerie photos

 

Comment rejoindre le Machu Picchu : Plusieurs options s’offrent à vous. Tout d’abord la marche. Alors comme on a pas marché nous-même, on va pas trop s’étendre sur le sujet. On retient les deux possibilités les plus connues, à savoir le fameux trek de l’Inca Trail, qui se fait en 2 ou 4 jours et qu’il faut généralement réserver des semaines voir des mois à l’avance (nombre de place limitées, info ici). Si vous voyagez seul et que vous êtes flexible,  il y a toujours la possibilité d’y aller au culot et de voir à Cusco directement dans les agences s’il  y a des désistements pour le trek et si une place se libère, c’est risqué mais ça peut marcher avec un peu de chance. Il y a une alternative un peu moins connue mais encore plus belle que l’Inca Trail semble-t-il, le Salkantay Trail, qui se fait en 5 jours (plus d’infos ici). Voici une possibilité originale, à découvrir à travers le site de Novo-monde, le trek du Choquequirao, 7 jours de marche en solo pour rejoindre le Machu Picchu, et ça à l’air plutôt sympa! Pour les autres façons d’atteindre le Machu Picchu, il faut savoir qu’il n’y a pas de route menant directement à Aguas Caliente (nouvellement renommée Machu Picchu Pueblo), la ville de départ pour le Machu Picchu. La seule possibilité pour y arriver directement est le train depuis Ollantaytambo (on y revient plus bas). La première des options pour rejoindre Aguas Cliente est de prendre un tour organisé depuis les agences de Cusco, comptez environ 7h de trajet pour atteindre Hydroelectrica, d’où il faudra encore marcher entre 2 et 3h (généralement on vous proposera la totale, avec billet pour le Machu Picchu et l’hébergement à Aguas Caliente). Ce n’est à notre sens pas une solution très avantageuse et surtout pas très flexible au niveau du retour sur Cusco qui vous obligera écourter votre visite pour courir reprendre le transport de retour et en plus on a pas forcément entendu que du bien de la part d’autres voyageurs au niveau de l’organisation. La seconde options, est la plus longue, mais également la moins chère, vous y rendre en collectivos. Il n’y a pas de transport direct jusqu’à Hydroelectrica depuis Cusco avec les transports locaux. Il faut prendre un premier collectivo jusqu’à Santa Maria (environ 5h, 30 soles), ensuite en reprendre un jusqu’à Santa Teresa (environ 1h, 10 soles), et pour finir jusqu’à Hydroelectrica (environ 30 min, 5 soles). Vous pouvez également démarrer la marche depuis là (Santa Teresa), environ 2h jusqu’à Hydroelectrica. Et pour terminer marcher depuis Hydroelectrica jusqu’à Aguas Cliente (2-3h de marche). L’option la plus chère, mais de loin la plus sûr et confortable, le train. Si vous êtes comme nous, pas très amis avec les bus, mais surtout êtes en période des pluies, cette option reste la plus sécure de toutes. Malheureusement, les deux seules compagnies de train, Peru Rail (la plus chère) et Inca Rail, sont des compagnies étrangères et profitent pleinement de cette unique option qu’ont les touristes pour rejoindre Aguas Caliente sans marcher. Les prix varient selon l’heure et la saison touristique (de 50 à 100$ par trajet).

Les bons plans pour visiter le Machu Picchu : Une première bonne astuce est de se munir d’une carte d’étudiant internationale ISIC pour bénéficier d’un rabais de 50%. Si vous êtes étudiant faites la faire à l’avance ((plus d’infos ici sur le site officiel). Si vous ne l’avez pas avec vous, il y a un bureau ISIC à Cusco où vous devrez très probablement prouver que vous êtes étudiant. Et si vous n’êtes pas étudiant vous pouvez toujours essayer de vous procurer une fausse carte d’étudiant et tenter le coup. Des fois ça marche et des fois pas. Pas qu’on soit pour la fraude, mais en sachant que le site est inscrit à l’UNESCO et comment il est géré par le gouvernement péruvien (la vente de billets dépassant le quota autorisé d’entrée par jour, et qu’il semble qu’il y ait peu de réinvestissement pour le site) et qu’ils en profitent bien, on  ne va pas les plaindre pour les quelques soles qu’ils gagneraient en moins avec cette astuce. Le prix d’entrée est de 152 soles ( soit environ 50.-). Il faut savoir que dans la théorie, il faut avoir moins de 25 ans et posséder une carte d’étudiant internationale ISIC pour bénéficier d’un rabais de 50% sur le bolleto turistico (Cusco et Vallée Sacrée) ainsi que sur le billet du Machu Picchu. Nous avons prit les billets pour le Machu Picchu à Aguas Caliente même (au bureau du ministère de la Culture sur la place Manco Capac), plutôt qu’à Cusco, les prix sont identiques. Vous pouvez aussi les acheter en ligne ici mais c’est plus cher. Les bus d’Aguas Cliente qui montent jusqu’à l’entrée du site sont à 12 dollars l’aller pour environ 20 minutes de montée. La queue pour les premiers bus démarre à 4h30 du matin pour un premier départ de bus à 5h30, et bien plus tôt en haute saison, vous pouvez attendre jusqu’à 2h de temps. Il y a ensuite des bus toutes les 10-15min. A pied, comptez environ 1h selon votre condition physique (certains le font en une trentaine de minutes mais franchement il faut courir tout du long). Si vous voulez donc être dans les premiers à atteindre l’entrée du site, démarrez bien tôt, mais attention, le pont pour franchir la rivière avant de grimper les premières marches n’ouvre qu’à 5h du matin. Le site se visite plutôt au calme le matin tôt, les vagues de touristes démarrent autour des 9h30-10h jusqu’à 15h (en tout cas lorsqu’on y était, mi-mars 2017). En attendant le calme, vous pouvez visiter le pont Inca et la porte du Soleil qui se trouvent dans le site compris avec le billet à 30 minutes de marche environ. Il n’est possible d’entre dans le site du Machu Picchu que trois fois, il est interdit de manger dans le site, un seul restaurant se trouve en dehors, mais est assez cher, mieux vaut donc prendre de quoi manger et boire avec et de faire une pause durant la vague d’influence. Il n’y a pas non plus de toilette dedans, elles se trouvent également à l’extérieur du site, vaut mieux donc calculer la chose entre les trois sorties et entrées dans le site. Une autre chose sympa à savoir, c’est qu’il est possible de faire tamponner son passeport à la sortie. Pour les plus aventuriers, il y a les possibilité d’acheter en plus du billet pour le Machu Picchu, l’accès au Huayna Picchu (la montagne qui se trouve juste derrière la cité inca) mais les billets sont limités à 200 par jour et réparti en deux horaires d’entrée différentes. Idem pour l’accès « the Mountain » en face du Huayna Picchu de l’autre côté du site (800 pers/jour). Il s’agit de marches supplémentaires pour avoir une vue panoramique surplombant le Machu Picchu. Concernant le Huayna Picchu, c’est déconseillé aux personnes ayant le vertige.

Où dormir à Aguas Caliente : Il y a bien assez d’hostels au centre, pas besoin de réserver à l’avance en basse saison. Une chambre double sans petit déj., avec wifi et eau chaude, revient à 50 soles la nuit. Nous avons logé au Samana Wasi, qui se trouve dans une ruelle à gauche après le 3e pont depuis le bas, la chambre avec fenêtre était vraiment pas mal, avec eau chaude et un super wifi. Pour les campeurs, il y a un camping a quelques minutes du village, au bord de la rivière, juste à coté d’un jardin aux papillons.

Où manger à Aguas Caliente : Il n’y a pas vraiment un restaurant qui nous a marqué plus qu’un autre. Ils proposent tous plus ou moins les mêmes produits, environ 10 soles le menu du jour avec entrée, plat et une boisson. Sinon, il y a une boulangerie française qui vaut la peine, surtout pour ses vienoisseries, elle se trouve au bout du 2e pont depuis le bas. On notera quand même, que c’est le premier endroit au Pérou où les restaurants facturent d’office les pourboires, vous n’êtes pas obligé de payer le montant indiqué et êtes libres de laisser le pourboire de votre choix.

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