Hamilton et son jardin
Nous ne sommes pas restés très longtemps dans cette ville, le stop était surtout fait à la base pour notre van, qui avait un tas de choses à faire répararer (merci Happy Campers !). Apparament on ne doit pas avoir beaucoup de chance avec les vans, entre nos galères en Australie avec l’achat du premier (voir ici), et la grosse blague qu’est la compagnie de location de Happy Campers ici en Nouvelle Zélande, les vans et nous ça fait deux ! D’ailleurs, petit conseil, évitez de louer chez eux même pour sauver quelques dollars, vous gagnerez plutôt en énervement et en perte de temps. Bref, on a dû s’arrêter sur Hamilton pour faire réparer quelques affaires à l’intérieur du van, mais bien sûr arrivé à l’adresse transmise par Happy Camper, on se retrouve devant un panneau disant que le garage rouvrirait à midi. Bon, étant sur place et au lieu d’attendre bêtement 2h ici, on se dit qu’on a le temps d’aller découvrir un peu la ville et revenir plus tard. On part donc explorer les alentours, et apparament il n’y a pas énormenent de choses à voir ou faire mise à part leur magnifque parc, le « Hamilton Garden ». C’est un grand jardin avec différents thèmes, tels que la Rome-Antique, Alice aux pays des merveilles, ou encore le jardin médiéval. Plutôt agréable et original comme balade, en plus le soleil nous accompagne, donc on se relaxe dans ce parc où on s’y perdra presque 2h. Le jardin chinois nous a rappelé bien des souvenirs avec son architecture particulière, un petit air du Palace d’été à Pékin (voir ici). On prend ensuite le temps de déjeuner au bord de l’étang avec les canards, avant de reprendre notre but premier, la réparartion du van. Arrivé sur place, petit panneau indiquant cette fois-ci la fermeture jusqu’à 14h30 ! Apparament ce garage change ses heures un peu comme il le veut, mais après quelques minutes d’attentes le garage s’ouvre comme par magie… On explique l’histoire au responsable qui tentera de réparer les affaires durant deux heures, sans pouvoir faire grand chose. On a donc pas le choix, on devra passer à Auckland, à l’office de Happy Campers pour qu’eux puissent le faire…. Et on en a pas fini avec le campervan, il y a eu des aventures à suivre sur Auckland (voir ici)!
Que voir et faire : Il y a quelques musées à voir et surtout le Hamilton Garden qui est gratuit et ouvert de 10h à 17h.
Hobbiton, au coeur de la Comté
On ne pouvait pas passer en Nouvelle-Zélande sans se rendre dans ce lieu magique du Seigneur des Anneaux qu’est la Comté, surtout pour la sœur de Nath, Vanessa, qui est une grande fan de la triologie et de cette univers. Vu qu’elle nous accompagne depuis quelques jours dans notre roadtrip, c’était donc un incontournable pour nous. Bon par contre niveau timing, on a un peu géré la chose de manière naïve, en débarquant directement sur place sans réserver à l’avance un dimanche en haute saison ! On sera finalement chanceux, car il reste trois places pour un tour débutant deux heures plus tard. On se rend vite compte du business autour du parc et de son succès. Normalement les tours démarrent toutes les 30 min, mais aujourd’hui c’est bien toutes les 15 min, une rythme effréné, qui nous fait d’ailleurs un peu peur. Déjà, les tours organisés c’est pas trop notre truc, et là être pressé, à la queuleuleue encore moins, surtout pour 80$ par personne… (plus d’infos sur leur site ici) Enfin, on attend avec impatience cette visite avec une petite inquiétude tout de même sur la qualité de la chose. On a entendu beaucoup d’avis sur cet endroit, et de toutes sortes, et c’est maintenant à notre tour de se faire le nôtre. C’est parti, on démarre avec 10 min de bus pour nous amener à l’entrée du parc, dans le bus l’ambiance est déjà là avec un petit film sur les lieux présenté par Sir Peter Jackson, l’immersion commence là avec la petite musique de la Comté (il ne faut pas oublier que ce paragraphe est écrit par des fans du film et donc pourrait être légérement plus enjoué que la normale). On est les premiers à sortir du bus et on se presse pour être les premiers à entrer dans la Comté. On comprendra vite que la meilleure tactique est de finir en queue de peloton, on peut ainsi explorer les maisons et les recoins après tout le monde et éviter ainsi la pression du guide, qui malgré être sympathique, nous stress bien pour garder le rythme de la visite. Mais franchement, on s’en fiche un peu, on fait notre visite à notre rythme, surtout après avoir payé 80$ et attendu cela depuis un moment, on n’est pas tous les jours au cœur du village des hobbits et on ne veut donc pas en perdre une miette. On suit tranquillement le groupe de maison en maison, de jardin en jardin, en écoutant de temps en temps les explications, mais étant un groupe de 30, c’est un peu diffcile de trouver une bonne place. On profite donc du soleil éclairant toutes ces petites maisons dans les collines et cet incroyable village qu’est la Comté. Pour nous, l’expérience est vraiment incroyable, tous ces petites détails, tout est pensé par Peter Jackson pour que la Comté ressemble à un vrai village, au plus proche des écrits de Tolkien. On est complétement immergé dans ce monde fantastique, et avec ce soleil éclairant les collines vertes fluoes, c’est juste magique. On arrive même à trouver des endroits sans personne, au calme, où on se laisse guider par notre imaginaire. La réalité revient rapidement devant THE maison, celle de Frodo et Bilbo, tout le monde y est attroupé, un groupe devant et dernière, on se fait presser pour prendre des photos, mais qu’importe, on prend notre temps pour admirer cette entrée que tout adepte des films reconnaitrait sans problème. On se balade durant une heure et demie dans le village jusqu’à arrivé au cœur de celui-ci, à la fameuse taverne du dragon vert, où il nous reste 15 min pour apprécier une petite bière de Hobbit face au moulin à eau et le petit étang. On quitte ainsi ce monde féérique, avec plein d’étoiles dans les yeux, malgré le côté pressant du guide, nous avons adoré cette découverte qui nous a plongé pour deux heures dans le monde du Seigneur des Anneaux.
Rotorua, la ville qui sent l’œuf pourri
Rotorua est l’un des endroits les plus touristiques de la Nouvelle-Zélande et rivalise bien avec la ville de l’île du Sud, Queestown (lire ici). Bon, il faut dire qu’on y était durant la période la plus chargée, pendant la période des vacances de Noël. Dès l’approche de la ville, on commence à sentir cette odeur si particulière du soufre ou d’œuf pourri! C’est d’ailleurs cette odeur dû à l’activité géothermique qui a rendu célèbre Rotorua. C’est l’un des lieux les plus actifs du monde en matière de géothérmie et surtout où l’accessibilité est la plus facile. C’est également l’un des lieux à privilégier pour cotôyer au plus près la culture maorie. Heureusement on s’habitue très rapidement à l’odeur, de temps en temps quelques effluves sortent des grilles d’égoût, au cas où nous avions oublié où nous nous trouvions. Au programme ici : observation de geysers, de boues bouillonnantes, découverte de la cuture maori ou encore bains dans de sources chaudes naturelles. Ici, c’est sûr il y a énormement à voir, cette région connu pour son incroyable activité géothermique offre une palette d’activités très diversifiée (VTT, rando, sport nautique, spa, etc..). La ville en elle-même n’est pas si mal non plus, bordée d’un grand lac avec ses cygnes noires et d’un joli parc géothermique niché au plein cœur du centre. Rotorua c’est plutôt original. On se trouve un petit camping bien sympathique à quelques minutes de route de la ville, avec piscine et hot spring, tranquille quoi, et on part visiter d’abord un peu le centre et le parc, où on peut se faire des bains de pied dans des petits spa, à côté des lacs fumant, et on termine par un petit tour dans un village maori au bord du lac, au milieu duquel on est pratiquement seul. Journée tranquille à constater que la ville est bien constuire sur un terrain actif de partout. Le lendemain on se rend assez tôt au parc de Wai-o-tapu, le plus emblématique de la région. On y arrive à 10h pile, juste le temps de courir acheter nos billets et de se rendre à 2 minutes en voiture, au milieu d’une belle cohue, pour aller admirer le geyser de Lady Knox. Il gicle tous les jours à 10h15, c’est fou la nature quand même ! Non en fait pas du tout, c’est juste que lors de la présentation devant une bonne centaine de personnes, l’homme qui parle au micro, met un peu de solution savonneuse dedans ce qui déclenche la réaction et fait gicler l’eau. C’est joli c’est vrai, mais on se demande si ça valait ce petit coup de stress à notre arrivée. Il fait grand presque grand beau et déjà bien chaud et on demarre notre marche dans le parc. Il y a du monde mais comme c’est grand les gens s’éparpillent assez vite. On marche entre les cratères de couleurs différentes, du jaune au vert en passant pas le gris, et portant des noms un peu inquiétants, « Hell’s door » pour n’en citer qu’un. On arrive au point de vue sur la « Pallette du peintre », une superbe étendue d’eau qui s’illumine dès que les rayons du soleil reflètent dessus, faisant apparaître une palette de couleurs pétantes, jaune, vert, brun, orange, avec au loin la fameuse « Champagne Pool », qui fume et qui pétille, et dont les bord sont d’un orange vif. Un peu plus loin, on se balade entre des petits étangs et ruisseaux où ci-et-là se trouve des petites fumerolles ou des sources de soufre et tout au bout du parc, on se trouve face à un grand lac complètement vert. Les couleurs sont vivent et paraissent pas naturelle et pourtant ! C’est vers la sortie du parc qu’on voit le plus étrange, un petit lac fluo, et on est toujours pas d’accord sur la couleur, vert ou jaune, mais en tout cas c’était pétant de chez pétant ! C’est peut-être d’ici que viennent les stabilos ! On repart en début d’après-midi sous une chaleur écrasante, et c’est bien la première fois qu’on à vraiment chaud en NZ. On fait un rapide stop à la « mud pool » qui se trouve sur le chemin, c’est un bassin de boue qui bouillone de partout à plus de 60°, voir même 100° à certains endroits. On continue notre route pour s’arrêter à la Kerosen Creek, une petite rivière perdue au milieu du bush où l’on peu se baigner dans une eau avoisinant les 40° en pleine nature ! Même s’il y avait déjà un peu de monde, il est facile de trouver un endroit tranquille. Alors question rafraîssement il faudra repasser, mais c’est vriament étrange de se baigner dans cette rivière si chaude naturellement. On y passera une bonne partie de l’après-midi, à se relaxer, à faire des masques de boue et simplement à apprecier ce lieux si fantastique. Le lendemain matin, avant de prendre la route pour la péninsule de Coromandel, on passe notre matinée chez Hira le tatoueur pour avoir un souvenir indélebile de ce si magnifique pays, qui ne nous laisse pas indifférent.
Où dormir : Un super camping, le Holdens Bay Holiday Park, à 5 km du centre, pour 20$ par personne en powersite, avec piscine et des bains chauds gratuits. Le staff est vraiment acceuillant et propose des bons de réductions pour quasi tous les parcs et bains du coin.
Que voir et faire : Les bains (toutes les infos ici) : Polynesian Spa ouvert de 8h à 22h, à Waikite Valley , de 10 à 21. Les bains de boues Hells Gate à 75$ par personne avec les bassins de soufres compris. Kerosen Creek au sud de Rotorua, gratuit, rivière entre 38 et 42 degrée. Les parcs :Wai-O-Tapu, d’Avril à Octobre de 8h30 à 17h (dernière admission 15h45), de November à Mars de 8h30 à 18h (dernière admission 4h45), avec le gesyer Lady Knox qui gicle quotidiennement à 10h15. Comptez 2h pour faire le tour, à 35$ l’entrée par personne. Te Puia qu’on nous a déconseillé de faire car cher pour ce que c’est, en sachant que les geysers sont visibles depuis le village Maori Whakarewarewa, ouvert de 8h30 à 17h. Orakei Korako, un peu plus au Sud de Rotorua, mais qui vaut vraiment la peine, avec l’entrée du parc, il est possible de dormir gratuitement dans le campground juste à côté. Waimangu Volcanic Valley, c’est un parc qui démarre avec une traversée en bateau sur le lac Rotamahana et ensuite par une marche à travers le parc, le mieux est de vous rendre sur leur site pour regarder les heures de départs des bateaux ici http://www.waimangu.co.nz. Les villages Maori: Il y a en a deux que l’on peut visiter uniquement dans le cadre d’un diner-spectacle, le Mitai Maori Village à 117$ par personne avec le diner-spectacle, une petite marche dans le bush pour voir les vers luisants et le Tamaki Moaori Village, également diner-spectacle. Deux autres villages se visitent la journée, le Whakarewarewa Village et Ohinemutu Maori Village au bord du lac. Les Autres choses à voir : le marché de nuit qui a lieu tous les jeudi soirs à partir de 17h à Tutankeai Street. Le Street Art dans les rues de la ville, vous pouvez avoir la carte dans le centre d’infos. La lac de Rotorua offre également de belles balades, avec des bouts de plage comme à Hot Water Beach, où il est possible de creuser un trou pour trouver de l’eau chaude, et où s’y trouve le camping du même nom. Vous trouverez de belles marches à faire tout autour de la région, comme celle de Redwoods, dans la forêt de Whakarewarewa, ou autour des lacs Okareka, Tikitapu, Rotoiti et encore d’autres.
Taupo et les Huka Falls
Nous n’avons pas passé beaucoup de temps à Taupo même, mais plutôt dans ses alentours vers les Huka Falls, mais la région même autour du lac mériterait clairement d’y passer quelques jours, il y a de nombreuses activités à faire et à voir, cela sera pour notre prochaine visite en NZ. Le lac de Taupo est super joli avec une petite plage et sa vue sur le massif du Tongariro. Cette zone volcanique de 350 km de long sur 50 km de large est encore bien active, comme avec son park Wairakei. Il y a d’ailleurs de nombreux volcans et zones géothermiques dans cette zone, comme celui des monts Ruapehu et Ngauruhoe (voir ici) et la White Island, qui sont le plus fréquemment en éruption. C’est d’ailleurs la caldeira (un cratère) inondée la plus vaste du pays. Le plus grand lac de Nouvelle-Zélande a été nommé ainsi par les Maori à travers leur mythologie; « Taupo-nui-a-Tia » signifiant « le grand cloaque de Tia » en référence à un ancêtre, Tia, qui découvrit le lac et aurait vécu sur ses rives. Au final on sera passé deux fois dans le coin, la première avec Nicky (la mère de Nath), et la seconde avec sa sœur, Vanessa, et à chaque fois nous sommes arrêtés dans le super camping à Wairakei, proche de l’usine géothermique. Ce camping aux allures de ferme, le Wairakei Tourist Park, où se balaldent en toute liberté poules, alpaca, paons et un petit mouton nommé Museli. On l’avait déjà rencontré la première fois, il était encore tout petit, et un mois après, il est devenu énorme, une grosse boule de laine malgré ses 4 mois. Le proprio nous explique qu’il a perdu sa maman petit alors c’est à lui de le nourrir, et qu’il a pris comme substitut parental, des ALPACAS !!! On a bien ri en apprenant cela, et on comprend mieux pourquoi la première fois, il dormait avec eux. Le camping est juste parfait pour se relaxer, tout calme, entouré de forêts, avec des animaux en liberté partout. Il y a également des bains à quelques minutes de là en voiture, que nous avons pas eu le temps de tester, mais qui donnaient bien envie. On s’est surtout baladé autour des magnifiques Huka Falls avec leur décor de forêt tropicale, avant de reprendre la route pour le Tongariro et nous lancer dans la marche du Alpine Crossing (voir ici).
Où dormir : Un camping au milieu des animaux de la ferme, et du petit mouton Museli qu’il est possible de nourrire au biberon le matin (mais on sait pas jusqu’à quand car il grandi très vite).
Que voir et faire : Ngatoroirangi, le visage gravé dans la falaise au bord du lac de Taupo, à Mine bay, uniquement accessible en kayak ou bateau. Ce coin est connu aussi pour le saut en parachute, ses croisières sur le lac et les Huka Falls. Se sont des cascades gratuites où il est possible de faire quelques marches et du Jet boat. Il y a également des bains pour 10$ par personne à . Il y aussi la parc de la crevette, oui oui, le Huka Prawn Park, plutôt destiné aux enfants. Le cratère de la lune ou Karapati, un parc du même style qu’à Rotorua, avec des cratères, des mares de boues et des fumerolles, pour 8$. Les Wairakei terraces (dans le même style qu’à Baishutai en Chine, mais en bien plus petit, voir ici) à 18$ par personne et un peu plus pour l’accès aux bains. Pour plus d’infos ici.
La Péninsule de Coromandel
Cette péninsule longe de 85 km qui s’étend dans l’océan Pacifique, est LA destination balnéaire par exellence de l’île du Nord, avec ses plages de sables blancs, ses petites baies à l’eau turquoise, on la connaît surtout pour ses deux spots, Hot Water Beach et Cathedral Cove (notamment utilisé pour la trilogie de Narnia). La route côtière est vraiment belle avec ses petites bais et plages. On part depuis Rotorua pour passer le Nouvel An à Mont Maunganui, où il censé y avoir de nombreuses animations sur la plage et des feux d’artifices, plutôt sympa pour passer le cap de cette année, mais avant cela, on veut profiter un peu de cette magnifique région de Coromandel. On s’arrête pour notre première nuit à Onemana, où se trouve quelques places gratuites au bord de la plage. La journée se termine sans nuages, avec un joli coucher de soleil. On profite des quelques derniers rayons sur la plage à contempler les vagues s’écransant sur le sable. On se retrouve au calme, il n’y a quasi personne autour de nous. On s’installe pour la nuit, quand on apperçoit un truck vendant des jus de fruits s’nstallant à côté de nous, c’est au petit matin qu’on a vite compris pourquoi il était venu se mettre ici, le marché du dimanche !!! Réveil plutôt animé entouré par une centaine de personnes et de stands, une ambiance quelque peu différentes de la veille… On va dire qu’on a connu plus discret comme réveil. On fait un petit tour dans le marché avant de reprendre la route pour Hot Water Beach et Cathedral Cove. Tous ceux qu’on avait croisé et qui avaient fait ces deux endroits avant nous, nous avaient averti de foule qui s’y presse, surtout à cette période, on s’attend donc à ne pas être seul. Lorin les avait visités en 2002, et il n’y avait pas un chat, donc on s’attend à ce qu’il y ait quand même un peu plus de monde. Le temps n’est pas top top, mais pas de pluie donc pour Hot Water Beach c’est très bien, un petit bain d’eau chaude creusé dans le sable face à l’océan sera parfait. Arrivés au parking, on se dit qu’on va d’abord jeter un coup d’œil avant de le payer, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on a plutôt bien fait, un attroupement sur cette plage, les uns sur les autres avec leurs pelles et leurs petit bassins, franchement ça ne nous donne vraiment pas envie. Même si l’idée de creuser notre propre petit spa est plutôt sympa, être littéralement collé les uns aux autres non merci. Surtout qu’il n’y a plus d’espace de libre donc automatiquement on creuse dans un ancien trou, bref, on repart aussi vite que l’on est arrivé pour rejoindre Cathedral Cove, en espérant que là-bas il y aura un peu moins de monde… C’est peine perdue, il y a tellement de gens qu’il y a même un parking à 2km du départ de la petite marche qui accède à la plage qui s’est créé pour pouvoir accueillir tout les touristes, avec l’option soit de marcher ces 2km ou prendre un bus payant jusqu’au départ de la marche. Deuxième déception, on reprend donc la route pour trouver un joli endroit où dormir, on testera le lendemain matin tôt en espérant qu’il y aura moins de monde. On trouvee notre bonheur à côté de Cook Beach, dans un campground gratuit au bord d’un estuaire, tout en espèrant que la météo se remette et ansi pouvoir profiter de Cathedral Cove comme il se le doit. On se lève sous un superbe ciel bleu et on tire directement au parking tenter notre chance, et on a bien fait, une voiture part devant nous ! Ouf ! Il y a déjà du monde mais c’est pas grave, avec un tel soleil ça sera parfait ! On démarre la petite marche de théoriquement 45 minutes, mais en réalité qui en fait 15-20 et on arrive sur la superbe plage de Cathedrale Cove. Franchement ça vaut quand même le détour. L’eau est un peu fraîche mais crystaline et turquoise, le sable et les rochers autour sont jaune et ça faisait un moment qu’on avait pas vu de tel paysages balnéaires. On se pose tranquillement sur le sable et on profite du soleil. Les gens affluent gentiment soit à pied, soit avec les Water Taxi qui partent depuis la plage de Hahei. Quand on juge qu’il y a trop de monde on repart direction le parking. En chemin on se fait une petite halte à Stingray Bay histoire de voir de quoi ça à l’air et c’est presque encore plus beau que Cathedrale Cove, il y a surtout beaucoup moins de monde. On saura pour la prochaine fois !
Où dormir : Il y a des campground gratuits un peu sur toute la côte, le mieux est de rechercher l’info à travers l’application campermate. Nous avons fait une nuit à Cook Beach, au bord de l’eau, une autre à Onemana au bord de la plage, avec son petit marché le matin. On a vu qu’il y avait 4 places de parc pour dormir dans le parking même du départ pour Cathedral Cove avec une superbe vue de la baie, mais il faut y aller bien tôt pour espèrer en avoir une.
Que voir et faire : Il y a plusieurs baies et plages tout au long de la route, comme celle de Waihi ou Cooks. Les deux highlights de la Péninsule, Hot Water Beach et Cathedral Cove (une marche de 3,6 km A/R), les deux sont bandés en haute saison, donc ne vous attendez pas un petit coin au calme, surtout pour Hot Water Beach. Pour Cathedral Cove, il faut mieux y aller le matin pour ne pas être les uns sur les autres et trouver une place de parque et éviter de devoirmarcher 2km de plus ou prendre un bus payant. Il y a aussi la possibilité d’accéder à la plage en bateau taxi pour 25$ l’aller ou 30$ l’aller-retour, pas étonnant qu’il y est autant de monde. Heureusement, il y a quelques baies sur le chemin où il est possible de s’arrêter avec beaucoup moins de monde, comme celle de Stingray. Kauaeranga Valley et sa marches à travers les Pinnacles, il faut compter environ 3h jusqu’à Pinnacle Hut et encore 40 jusqu’aux Pinnacles. Les gorges Karanghake sur les traces des anciennes raills et tunnels minieurs. La marche d’une journée, la Coromandel Coastal Walkway, environ 7h et de super panorama de la côte.
Mount Maunganui
On avait décidé de passer le cap de la nouvelle année à Mount Maunganui car ici c’est la fête, concerts sur la plage et pas mal d’animation. C’est un peu la station balnéaire de la côte est, avec une plage de plusieurs kilomètres, des vagues parfaites pour surfer, des bars et une bonne ambiance au centre ville. On s’est donc dit que ça pouvait être plutôt pas mal. En arrivant, on tourne un peu en ville pour trouver un endroit pour la nuit, mais il y a pas mal de rues fermées en prévision de la Saint Sylvestre. On fini par se poser au parking du srufclub, à 4km du centre-ville, ça nous fera une petite marche pour aller fêter ! En attendant le soir, on passe notre journée tranquille tout les trois sur le plage à se dorer la pillule au soleil et quel bonheur ! Malgré l’usage intensif de crème solaire IP50 ont se prend quand même quelques petits coup de soleil. En fin de journée on se décide pour aller au centre ville voir ce qui se prépare et manger un morceau avant les festivités. L’ambiance est très bizarre, il y a des barages de police à chaque rue qui arrive à proximité de la plage principale, le liquor ban est bien en place (interdiction totale de consommer de l’alcool sur l’espace publique, et les rues sont pratiquement désertes car finalement tout le monde reste sur sa terrasse boir ses bières. On apprend que cette année la ville a décidée de ne rien organiser en raison de débordemment récurent durant les 31 décembre passés. Ben bravo ! On se pose sur la terrasse d’un bar pour boire une bière mais à 20h30 une demoiselle passe vers chaque table expliqué que dès 21h l’entrée à l’étlablissement est payante et que si on veut rester pour la soirée on doit payer 40$… et c’est comme ça pour tout les bars ! On se dit qu’on va pas payer une telle entrée pour rester dans un bar alors on retourne tranquillement au van en faisant un ou deux stop en chemin où ce n’est pas encore payant. On attend tranquillement à notre van que minuit arrive en regardant les feux d’artifices sur la plage et on trinque ensemble calmement mais sûrement histoire que le passage dans la nouvelle année soit fêté comme il se doit ! Le lendemain c’est donc en forme qu’on se réveille pour aller grimper sur le Mount ! une petite montée de 30 minutes qui nous aura bien fait suer ! Hein Vanessa ?? Mais arrivés en haut, quelle belle vue à 360° sur la ville, la côte et l’océan ! L’année commence bien ! On profite encore de manger un petit morceau vers la plage avant de reprendre la route pour Auckland et retourner chez nous amis Lu et Pato avant de déposer Vanessa à l’aéroport le lendemain.
Ou dormir : Il y a plusieurs parking gratuit pour passer la nuit à Mount Maunganui. Nous avons passé la nuit de nouvel an à 4km du Mont, au bord de la mer, à côté du surfclub, super spot avec douche et toilette (peuvent être fermée durant la nuit). Sinon, regarder sur Campermate pour les détails.
Que faire : Du surf, possibilité de louer des planches et combinaison. Excursions en bateau dans Pilot bay pour voir des dauphins. Marche jusqu’au sommet du mont pour voir le point de vue à 360°. Hot pools au pied du mont à 11$ par personne.