Sur la route du centre rouge
Quand on pense à l’Australie, on a souvent en tête ce fameux panneau jaune au bord de la route avec un joli kangourou dessus et un paysage à la terre rouge tout autour, et comme la plupart des gens, cette image était également marquée dans nos esprits. C’est pourquoi, on ne pouvait passer dans ce pays sans voir cette fameuse image par nous-même. Nous voilà donc partis pour une semaine et demie d’aventure dans l’Outback australien, au cœur de la culture aborigène et de son centre rouge ! On quitte donc Airlie Beach (à lire ici) où nous avons passé quelques jours en compagnie d’Alizée, notre amie suisse, et ses colloques, qui nous ont généreusement ouvert leur porte pour quelques nuits, et que nous avons retrouvés quelques temps plus tard après notre aventure dans l’outback. On s’embarque dans une sacrée expédition là, en tout 4 jours de route et 2794km pour arriver à notre target, le fameux rocher d’Uluru, ça en fait des kilomètres de goudron à avaler ! On appréhendait un peu ce départ, par rapport à la lassitude et la fatigue sur la route, mais également par rapport aux stations service. On nous avait mis en garde à plusieurs reprises qu’on pouvait faire des centaines de kilomètres sans en trouver, ou que parfois elles pouvaient être fermées un jour sur deux… On vous rassure tout de suite, le maximum qu’on a fait sans en voir une, a été de 270 km mais, il y en a en réalité tout les 100km environ, et toutes étaient toujours ouvertes. Le souci était surtout de trouver de l’essence à un prix correcte. Pour en moyenne 1.20$ le litre sur la côte contre 1.70$ de moyenne dans le outback, voir même jusqu’à 2.08$ le litre, ça peut vite faire mal au portemonnaie. Au fur et à mesure qu’on avançait dans l’outback, on voyait les prix grimper en flèche (vous pourrez lire nos bons plans en fin d’article). Au final, le temps passe assez vite, le paysage change tous les 100km environ, et la route est vraiment impressionnante, des km de ligne droite et rien à perte de vue, on aperçoit même de temps à autre des « mirages », comme si la route disparaissait au loin tellement elle est droite. Sur la route on fait connaissance avec un couple baba-cool, lui autrichien et elle polonaise, en vadrouille comme nous en Australie et revenant de 6 mois en Inde, ils nous expliquent que leur but est d’arriver le 21 juin à Uluru pour voir le solstice d’hiver (oui oui c’est l’hiver) qui tombe sur une pleine lune ! … On n’avait pas du tout pensé à cela en partant d’Airlie Beach, et on se dit que cela doit être juste fou de pouvoir admirer cette lune complètement pleine à cet endroit là. C’est sûr, on va poursuivre le même objectif qu’eux. On se dit qu’on pourrait également faire un petit bout de route à se suivre pour ne pas être tout seul en cas de pépin. Les kilomètres défilent comme les payasages, on trouve un jolie point de vue d’où on peut apercevoir les Whites Mountains… après les blues au tour des whites cette fois-ci. On poursuit notre route, traversant de temps en temps des « villes » quasi désertes, où on se croirait tout droit sorti d’un film Western tellement ça rappelle le Far West. On s’arrête à une station service où un groupe d’oiseaux déflient au-dessus de nos têtes, on aperçoit au loin un énorme nuage gris avancer assez rapidement, eh oui, la pluie arrive ! Ce n’est pas juste une petite averse, mais belle et bien une jolie tempête avec tout son tralala, coups de tonnerre, foudres et vents au milieu d’un grosse rincée ! On apprendra plus tard que c’était les reste de la plus grosse tempête qu’Alice Springs se soit ramassée durant ces 30 dernières années. Bon ben pas trop le choix faut bien qu’on la traverse. Et ce fût magnifique et impressionnant à la fois, tout en étant un petit peu effrayant aussi ! D’énormes et incessants éclairs qui allument le désert pratiquement toutes les 10 sec, un spectacle fabuleux ! Après plus de 700km dans les roues, on s’arrête dans la petite ville de Richmond pour la nuit. L’endroit improbable pour fêter les 34 ans de Lorin ! On se dit que pour marquer le coup, on se fait un petit plaisir « gustatif », un bon plat de l’outback, de la purée de pomme de terre accompagnée d’un bon schnitzel et d’une bière!!! C’est sûr qu’on s’en souviendra de cette anniversaire plus qu’original. On s’installe ensuite dans l’arrière cour du Federal Palace Hotel pour la nuit.
Réveil à 7h et on redémarre notre journée de route pour nous rapprocher le plus possible d’Alice Springs. On est content de voir que le paysage change de temps en temps, parce que les lignes droites à non plus finir, c’est sympas un moment, mais un peu monotone tout de même. Heureusement, qu’il y a quelques animations à voir, du genre des champs à perte de vue, des termitières dont certaines sont habillées d’un t-shirt ou du casquette, on n’a toujours pas compris la raison, mais on a trouvé l’idée plus drôle, ou encore des gigantesques camions, les Road Train qui peuvent atteindre jusqu’à 55m de long! On voit également quelques carcasses de voitures abandonnées sur le bord de la route ou en plein milieu du desert, complètement cassées, là aussi on n’a toujours pas la raison, enfin il faut bien passer le temps… On traverse la grande ville de Mont Isa, une des plus grandes du coin, le stop idéal pour refaire le plein de courses ou retrouver un peu de réseau et du wifi au Macdo (à savoir que le macdo en Australie et le RDV de tout touriste en mal de wifi ! Gratuit et puissant, le rêve !). Le temps de manger un petit sandwich et faire une pause café, qu’on dit aurevoir à nos compagnons de route et on reprend le chemin d’Alice Springs. Quelques centaines de kilomètres plus loin on passe enfin la « frontière » entre les états du Queensland et du North Territory, qui est marquée d’un panneau « bienvenue » au milieu de rien. La route se fait direction l’ouest, face au soleil couchant et plus on avance, plus les couleurs illuminent le paysage. On s’arrête donc sur un campground gratuit sur la route, comme il y en a assez régulièrement et on y restera pour la nuit. Bon après 800km de conduite, on est bien content de s’arrêter et de savourer un petit verre de rouge au coucher du soleil. D’autant plus qu’ici, les coucher et les lever sont vraiment sympas, mais le plus beau, reste clairement la nuit quand il n’y a plus aucune lumière et qu’on peut apercevoir un ciel étoilé comme jamais et une incroyable voie lactée. Le réveil est plutôt difficile avec les 5 degrés annoncés, on a clairement pas envie de trainer, on avale quelques céréales, on boit un café bien chaud et c’est reparti pour cette dernière journée avant d’atteindre enfin Alice Springs. Pour cette ultime étape, il y a différentes choses à visiter, comme les Devils Marble, ces rochers ronds posés les uns sur les autres on ne sait pas trop comment, il y a d’ailleurs un camping en plein milieu, ou encore l’ancienne station de télégraphe de Tennant Creek. Pour notre part, on a surtout profité des Devils Marble et de son atmosphère assez particulière. On voulait arriver avant la nuit sur Alice, donc on a préféré repousser les différentes visites pour le chemin du retour. Un peu plus loin on fait un stop-essence dans une station plûtot originale, auto-proclamée capitale australienne des OVNI, car il y aurait eu des activités et phénomènes non expliqués dans le coin. C’est également ici qu’on fait le plein le moins cher de notre trip (à l’exception des grandes villes). Notre but est d’arriver avant la nuit à Alice Springs, qui n’est plus si loin que ça ! Après quelques centaines de kilomètres, le soleil commence à se coucher et c’est là qu’on aperçoit une lumière intense du côté passager, c’est la lune qui se lève, mais une lune immenssissime et pleine, sous un fond rose-violacé, juste incroyable. On avait déjà oublié qu’on se trouvait si proche du jour du solstice et de sa si rare pleine lune. Et donc la lune passe vraiment très près de la terre, d’où sa couleur jaune et sa grande taille. On est obligé de s’arrêter pour profiter de ce spectcale magique et unique au monde. D’un côté les lueurs du coucher de soleil et de l’autre celles du lever de lune. On est clairement chanceux de pouvoir la voir dans ce cadre là, au milieu de rien, sous un ciel complètement dégagé. La nuit commence déjà à tomber et il est à peine 17h30 (en fait 18h mais il y a 30 minutes de décalage horaire ici, allez savoir pourquoi), on se dépêche d’arriver à Alice Springs pour trouver un camping avant qu’ils ferment. Coup de bol, on arrive a 18h sonnantes, et on nous attribue la dernière place disponible, enfin une douche !!!
Le lendemain matin, on part direct pour découvrir ce fabuleux joyaux australien à 500 km de là, le rocher d’Uluru (Ayers Rock), l’une des raison pour laquelle on a entrepris ce voyage au fin fond de l’Australie. Il se situe dans la réserve national de Kata Tjuta où l’on trouve également les Mont Olgas en anglais, mais que l’on appelle en language aborigène Kata Tjuta (voir ici notre trek), qui ont d’ailleurs donné leur nom au parc national, signifiant « beaucoup de têtes ». Ces formations rocheuses de grès pourpres que sont Uluru et les Mont Kata sont des lieux chargés spirituellement et culturellement pour les aborigènes, notamment pour la tribu Anangus originaire de la région, mais également historiquement parlant. Cette région est un lieu très important dans l’histoire du pays, car c’est ici que les aborigènes ont revendiqué leurs droits sur ces terres qui leur appartenaient depuis des siècles et que les colons se sont attribués en débarquant en Australie. Il ne faut pas oublier que l’Australie est un pays relativement jeune, qui n’existe que depuis 200 ans, et avant cela était habité uniquement par ses natifs, les aborigènes. Uluru a fini par leur être restitué en 1985 et inscrit à l’UNESCO en 1987, enfin… « restitué » pour 99 ans… Le but n’est pas de débattre ici de la relation entre australiens et aborigènes ou d’en retracer son histoire, mais ce qui est certain c’est que nous nous sommes retrouvé à nous poser bien des questions sur la légitimité du gouvernement australien sur ces terres, la reconnaissance de la culture aborigène, sa place, et surtout sur la manière dont ces deux cultures cohabitent ensemble. Après tant d’attentes, nous voilà enfin près de ce mastodonte de 348m de hauteur et 9,4 km de circonférence. Franchement il est sacrément impressionnant, on ne l’imaginait pas aussi énorme. On s’installe rapidement au parking « sunset » pour y admirer la lumière du coucher du soleil éclairer la bête, mais la météo n’est pas vraiment avec nous, le ciel est complétement couvert et donc ne laisse pas vraiment de place pour le moindre rayon de soleil. Déçu d’avoir fait toute cette route pour ne pas assister à ce specatcle tant attendu, on se resigne à partir, quand tout à coup on aperçoit le bas du rocher s’illuminer d’un orange flamboyant ! On y croit pas, la nature nous offre tout de même cette chance de voir le rocher s’embraser. On est comme des gamins à capturer en photo la moindre avancer des rayons jusqu’au moment où le rocher entier s’éclaire. Wouawwwww ! Incroyable, majestueux, complétement fou ! On est tellement heureux de vivre ce moment, surtout qu’on y croyait plus. Cela n’a durée qu’une minute, mais qu’elle était bonne cette minute ! On repart au camping d’Uluru, avec un sentiment fort et intense, comme si on avait réussit à accomplir quelque chose d’important.
Le lendemain, malgré une météo toujours pas au top, on démarre la journée de bonne heure pour faire notre deuxième expérience à Uluru, son lever de soleil. Les couleurs dans le ciel sont vraiment vives, mais malheureusement elles n’atteindront pas le rocher, on aperçoit que quelques brèves lumières rouges sur celui-ci. Par contre au loin, a on pu voir les Kata Tjuta s’illuminer d’un rose vif, vraiment magnifique et impressionnant. Un spectacle tout autant splendide qu’Uluru. Après un petit déjeuner en compagnie d’un dingo près du centre culturel, on se lance dans le trek des Kata Tjuta, ces fameuses formations rocheuses en formes de dômes. Il y a d’ailleurs un très joli point de vue sur la route d’où on peut les apercevoir en entier, et avec au loin Uluru. L’arrivée sur place est aussi impressionnate que pour Uluru, on roule au bord de ces immenses rochers si particuliers. Il y a différentes manières de découvrir les lieux, on a opté pour la marche de 8km à traveres les dômes (à découvrir ici). Même si le temps n’était pas vraiment avec nous, le site reste l’un de nos meilleurs souvenir de ce voyage. Les paysages y sont si spéciaux et uniques qu’on ne peut en revenir qu’impressionné. L’atmosphère qu’y si dégage est vraiment particulière et apaisante voir mystique, on s’y sent juste bien. On reprend ensuite la route pour Uluru et son camping pour tenter de trouver une place correcte au milieu de l’énorme site à disposition. Pour notre troisième et dernier jour sur place, on le consacre entièrement au rocher et à la culture aborigène. On commence par une visite du centre culturel aborigène qui se trouve dans le parc. C’est un petit musée intéressant qui plante bien le décor et explique de manière simple les bases des croyances et légendes aborigènes qui sont liées au rocher et à la région ainsi que l’environnement nous entourant et l’histoire récente du rocher. Chaque visiteur devrait au moins prendre quelques minutes à s’y balader histoire de mieux comprendre où il se trouve et pourquoi ce site est si important et particulier. Ce n’est pas du tout le cas et c’est bien dommage. A la fin de la visite on s’arrête un long moment dans les galleries d’art adjacentes à y observer des artistes aborigènes (uniquement des femmes) peindre en y faisait du dotpainting (peinture par point). Les peintures sont magnifiques et pour certaines très colorées, on apprend la signification et le symbolisme de leur représentation et on craque pour un petit souvenir. On continue notre journée par la visite au pied du rocher, du superbe Mutitjulu Waterhole, un lieu riche en mythes et histoires locales. Dans le desert l’eau est bien sûr extrêmement importante et les trous d’eau étaient des endroits particulièrement chargés d’histoire et d’énergie pour les aborigènes. On y découvre des peintures sur des murs et un étang qui se rempli par l’eau de ruisselement qui vient du rocher. On a l’impression d’être face à des vestiges d’une culture éteinte mais en réalité celle-ci est encore bien vivante et on regrette un peu cette mise en scène. On pousse un peu plus loin au point de départ de la marche qui conduit jusqu’au sommet. Là encore on est surpris de voir que la montée est autorisée (selon la météo), qu’un chemin y a été aménagé, et qu’à coté des panneaux concernant la sécurité à respecter, il y a les explications du peuple aborigène sur la sacralité de l’endroit et sur le fait de ne pas l’escalder par respect pour leurs traditions. On se dit donc que les visiteurs qui le grimpe n’ont aucune excuses de ne pas savoir, et qu’ils le font en toute connaissance de cause sans respect aucun pour le peuple premier. C’est un peu comme si on allait visiter la Cathédrale Notre Dame à Paris en gardant son chapeau ou sa casquette sur la tête. C’est pas grand chose de l’enlever mais c’est la règle à suivre si on veut visiter l’endroit en respectant les croyances et les traditions locales. On ne s’attarde plus trop car on a de la route pour nous rendre à notre destination suivante, Kings Canyon qui se trouve presque sur le chemin de retour vers Alice Springs, avec un petit détour de 260 km quand même. On prend la route sous un ciel mi-soleil mi nuage et on en profite pour admirer une dernière fois ce magnifique panorama que nous offre Uluru. Nous avons été touché par l’endroit, tant par sa beauté que par l’atmosphère qui s’en dégage et c’est presque le cœur serré que l’on le quitte. Le ciel se couvre au fur et à mesure qu’on avance, et la pluie commence à tomber, on ne se dit plus rien pendant plusieurs kilomètres jusqu’à ce qu’on s’avoue mutuellement se sentir bizzare voir carréement mal et anxieux. Sentiment étrange qui nous a envahi tout les deux et qui nous a poussé à nous arrêter à la première aire de repos trouvée pour y passer la nuit.
C’est sous un superbe soleil qu’on se réveil pour aller marcher dans la Canyon (à lire ici) et découvrir cet endroit magnifique et géologiquement très intéressant. Après une petite marche de 3h30 on reprend la route direction Alice Springs, le but étant de nous en approcher le plus possible avant la nuit. On s’arrête à nouveau sur une Rest Area et on profite encore une fois d’un superbe coucher de soleil coloré et d’un ciel complètement étoilé. Il ne nous reste plus qu’une centaine de kilomètres avant de rejoindre Alice Springs où nous allons passer deux jours. Le temps n’est décidément pas avec nous et on se retrouve dans le froid (3 petits degrés durant la nuit), et sous la pluie. On passe donc une partie de notre temps au Macdo à profiter du wifi, mais aussi en faisant une petite visite au Centre des Reptiles de la ville où on croise toute sorte de geckos, serpents et autres lézards. Heureusement, le lendemain, le temps s’annonce meilleur, et on en profite pour se rendre au Desert Park à quelques kilomètres du centre ville, histoire de se faire une petite balade au milieu des animaux de la région. C’est d’ailleurs le parc de ce type qu’on a préféré en Australie, les animaux ont simplement l’air bien et ont de l’espace. Il y a plusieurs volières où il est possible d’approcher de magnifiques oiseaux, pour nous le gros plus du site. On a pu également assister à un show de rapaces et d’une chouette effraie vraiment magnifique, et à une introduction à la culture aborigène concernant leur mode de vie dans leur desert, très intéressante et présentée par un bush Tucker aborigène. Il n’y avait pas beaucoup de monde ce jour-là, on s’est vraiment senti à l’aise et libre de découvrir les lieux dans le calme. On repassera d’ailleurs plusieurs fois dans les volières à observer les oiseaux, notamment les petits mandarins, desquels Pixar s’est inspiré pour le bruitage de l’une de ses animations (voir ici). Une matinée plutôt bien sympathique, qu’on poursuit avec la visite du centre ville d’Alice Springs, dans la rue piétonne où on trouve différentes boutiques de souvenirs et galeries de peinture de dot painting. Notre dernière journée à Alice Springs se termine déjà, on reprend la route pour regagner le chaud de la côte et notre amie Alizée à Airlie Beach. Le temps est enfin dégagé grâce au vent, mais un vent glacial qui nous a obligé à abandonner le trek dans les MacDonnell. Le retour se fera à peine plus rapidement, on a vraiment besoin de retrouver le chaud, une semaine à 3-4 degrés la nuit c’est plus possible. Sur la route on aperçoit une énorme statue nichée au sommet d’une colline, et qui nous intrigue fortement. On s’arrête donc à cette station, Aileron, où se trouve un énorme kangourou en cage, on a d’ailleurs jamais vu un kangourou aussi grand et puissant, qui est apparemment très content de nous voir et le fait bien savoir… Il y a également une petite boutique d’art aborigène, mais rien de comparable à celle du centre culturel d’Uluru. On poursuit la route pour dormir, un peu avant les Devils Marble, afin d’y prendre notre petit déjeuner le lendemain matin dans un cadre plutôt sympathique. On mettra ensuite deux jours et demi pour arriver à Airlie Beach, et il faut le dire cette fois-ci la route fût un peu plus longue que pour l’aller. Pour la dernière nuit sur la route, on ne trouve pas de campground tout de suite, on est donc obligé de rouler un peu de nuit, et le mythe des kangourous sur la route n’en est pas du tout un! A chaque kilomètre on en aperçoit un soit vivant, soit écrasé, on se dit vraiment qu’il faut s’arrêter avant d’en shooter. Ouf, quelques km plus tard on trouve enfin un endroit pour dormir. Dernier jour de route, il nous reste 500km, mais le climat est déjà bien plus agréable et chaud, on finit par débarquer à Airlie Beach (voir ici) chez notre amie et ses colloques qui encore une fois nous accueillent avec grand plaisir.
Road Trip to Uluru
Infos utiles et Galerie Photos
Où dormir sur la route : Il y a pleins de campground gratuits tout au long de la route, donc préférez cela aux villes où l’on trouve des camping payant. Vous avez également la possibilité de tester les Roadhouses qui offrent parfois la possibilité d’y dormir gratuit ou ont simplement un douche à disposition. Dans les petites villes, il peut être possible de dormir gratuit si on mange ou achète un petit quelque chose chez dans certains établissements, comme à Richmond où après un diner dans le restaurant-hôtel le … , nous avons pu dormir gratis dans leur cour.
L’essence la moins chère : Charter Tower, Mont Isa, station service Wycliff (OVNI) à environ 300km d’Alice Springs, Alice Springs
Que voir sur la route (de Townsville à Uluru) : Le point de vue sur les White Mountains, La grande statue d’Aileron, Musée des anciens drovers, La station d’essence Wycliff, L’ancien service de télégraphe à … d’Alice Springs, Devils Marble, cratère d’une comète (piste non goudronnée)
Devils Marble : Un stop incontournable sur la route menant à Alice Spring, il y a d’ailleurs un campground au pied des rochers (payant)
Alice Springs : Camping à 39$ en plein centre. Reptile Center à 17$ par personne et le très joli Desert Park à 25$, où vous pourrez observer une grande variété d’oiseaux et autres animaux du bush. L’école de l’air
Uluru (Ayers Rock) : Entrée du parc 25$ et valabe 3 jours (comprand Uluru et les Mont Olgas). Il y a un resort et camping à quelques km d’Uluru, la nuit est de 12$ pour une place sans éléctricité mais avec toutes les comodités (leur site ici) . Il y a deux parking pour pouvoir admirer le coucher et le lever du soleil. Il y a une balade qui fait tout le tour environ 10km, mais également des possibilités de juste faire un petit bout, comme la Mala walk (2km) qui emnène sur les lieux de cérémonies des Anangus, ou encore Mutitjulu Waterhole riche d’histoires et de coryances. Vous pourrez aussi rejoindre le fameux point de départ de la marche « base walk » qui mène au sommet d’Uluru, et dont la demande faite par les Anangus de ne pas y grimper n’est pas du totu respectée.
Centre culturel d’Uluru : Il y a une très jolie exposition gratuite sur la cutlure aborigène, notamment les Anangus, expliquant quatre des grandes croyances de cette population, mais également des ateliers de peinture, où certaines artistes aborigènes peignent d’une manière unique avec le doigt ou un petit bâton, le dot painting.
Kata Tjuta (Mont Olgas) : à 30km d’Uluru, ces 36 dômes forment un paysage unique et magique. Le « grand » tour, appelé la vallée des vents fait 7 km (comptez 2 à 4h selon votre conditions physique et la prise de photos). Il y a également une autre balade de 2,6 km, la Walpa Gorge avec un jolie lookout.
Kings Canyon : à 400 km d’Uluru. Il faut compter entre 3 et 4 heures de temps pour faire le tour.
Parc national des MacDonnell Ouest : Larapinta Trail. Il y a la possibilité de camper dans le parc.