Darwin

Saut de puce à Darwin

OLYMPUS DIGITAL CAMERAOLYMPUS DIGITAL CAMERAEtant donné la logique et la facilité des visas en Indo (voir ici), on devait ressortir du pays après notre premier mois pour en obtenir un nouveau et ça nous a donné la chance de prendre quelques jours pour visiter une autre partie du territoire Nord de l’Australie, Darwin et le parc national de Litchfield. Lorsqu’on avait un peu regardé pour notre itinéraire en Australie, on avait prévu de monter jusqu’à l’extrême Nord du pays, Darwin, mais en arrivant sur place, on s’est très vite rendu compte qu’il ne serait pas possible de tout voir. On s’est donc arrêté dans la région de Cairns (voir ici), en passant par Uluru (voir ici) sans aller tout au nord. On débarque après une courte nuit dans l’avion, eh oui, départ à 1h30 du matin de Bali, 2h40 de vol avec une heure et demie de décalage horaire, qui nous fait donc arriver autour des 6h du matin en terre australienne (pour nous c’est comme s’il était 4h30 du matin), autant dire qu’on la ramenait pas trop. On attend un peu à dans le petit aéroport avant de prendre un taxi et nous rendre à l’agence de location qui ouvre à 8h. On prend possession de notre van assez rapidement. Notre campervan est carrément VIP par rapport au van qu’on avait acheté, avec OLYMPUS DIGITAL CAMERAdirection assistée, frigo, banquette et table qui se transforme en grand lit et on peut même se tenir debout dedans, la grande classe ! On démarre avec un petit tour dans Darwin histoire de prendre un petit déjeuner. La ville paraît très calme, on a un peu l’impression d’être un dimanche en Suisse, et est parsemée d’immeubles. Elle ne ressemble pas vraiment aux autres villes australiennes qu’on a visitées, on ne lui trouve pas vraiment de charme.On se rend à un point de vue pour admirer un superbe panorama sur la grande baie et se remplir un peu l’estomac. Après cette petite pause déjeuner, on prend la route en direction du parc national de Litchfield, qui se situe à un centaine de kilomètres de là, afin d’y trouver un camping. Il fait déjà très chaud et la fatigue nous gagne gentiment, on s’arrête donc en chemin pour faire une petite sieste rapide, mais c’est presque impossible de dormir avec la chaleur, même avec toutes les OLYMPUS DIGITAL CAMERAfenêtres et la porte ouvertes ! On s’assoupi quelques minutes et on continue pour trouver un petit camping proche de l’entrée du parc histoire de finir notre nuit. Il est à peine midi et on s’installe à l’ombre pour notre seconde sieste mais c’est pas gagné car en plus de la chaleur on est confronté aux…. mouches ! On en avait pratiquement pas eu sur la côte Est mais ici c’est une autre histoire ! Et même si l’Australie est connue pour abriter l’un des plus grand nombres d’espèces animales dangereuses, on entend rarement parler de celles qui sont pas dangereuses mais carrément envahissantes. Après une bataille acharnée à tenter de les sortir du van une par une, on récupère un peu, on fait un petit plouf dans la piscine, et on part à la découverte des environs. La végétation est différentes de ce qu’on avait pu voir ailleurs, c’est un forêt assez sèche, parsemée d’eucalyptus, de palmiers, cyclades arbustes qui poussent sur ces plateaux, les fameux Tableland, aux milieu desquelles coulent des rivières et des cascades, et c’est d’ailleurs ce qu’on va OLYMPUS DIGITAL CAMERAaller chercher. On fait un premier stop pour admirer des constructions bien originales et immenses comparée à leur bâtisseurs, des énormes termitières de 3 à 4 mètres de haut , pour certaines ayant plus de 50 ans, et qui trônent au milieu de la forêt. C’est des termites dites « cathédrales » car les structures qu’elles construisent rappellent nos édifices. Elles ont été étudiées de fond en comble par de nombreux scientifiques pour leur système d’aération exceptionnel qui permet de garder une température pratiquement constante à l’intérieur malgré les grande chaleur voir les incendies. Un peu plus loin on voit au milieu d’un champ d’autres structures, encore plus étranges, mais aussi plus petites, des genre de stèles d’1 à 2 mètres de haut toutes alignées dans le même sens. C’est encore des termitière, mais pas de la même espèce, il s’agit des termites magnétiques qui se sont installées là. Elles ont la particularité des construire leur bâtisse selon un axe Nord-Sud (en fonction des pôles magnétiques de la terre donc) afin qu’une seule de ses face soit ensoleillée à la fois. Ainsi quand la DCIM100GOPROG0043321.température grimpe d’un côté, elle reste fraîche de l’autre, et vice-versa. Elles sont ingénieuses les termites quand même ! On avait vu des champs entiers de termitières au centre du pays lors de notre périple vers Uluru (à voir ici), mais là on est forcé d’admettre qu’elles sont carrément plus impressionnantes ! On rejoint ensuite Florence Falls, deux cascades accessibles à pied avec un bassin pour s’y baigner. Et quel bonheur de se tremper dans une eau bien fraîche ! On profite de ce magnifique endroit au milieu de la végétation pour se rafraîchir et faire une petite balade au bord de la rivière pour rejoindre le parking. On est vraiment en pleine nature et on retrouve ce calme qu’on apprécie tant, et toujours bercé par les chants d’oiseaux. Le soleil descend gentiment et on poursuit notre route juste à côté à Buley Rockhole, une succussion de petits bassins qui se déversent les uns dans les autres. On ne s’y baigne pas, mais l’endroit est vraiment sympa, quoique très OLYMPUS DIGITAL CAMERAfréquenté durant la journée par les car de touristes. On termine notre journée en rentrant au camping et en profitant de nous cuisiner une bonne grosse tranche de bœuf au grill, que du bonheur ! Le lendemain matin, on décide d’aller un peu plus loin dans le parc en se rendant à Wangi Falls, une grande cascade qui se jette dans un bassin entouré de forêt et où il est possible de faire des petites marches aux alentours. Malheureusement à notre arrivée, la moitié de la balade à faire qui monte au dessus des cascades était fermée, mais il y a tout de même un joli panorama à voir depuis tout en haut, et qui donne sur toute la plaine On passe au camping un peu plus loin pour s’assurer qu’on ait une place avec électricité pour charger le bus, mais y a vraiment pas grand monde. Par contre il y a une piscine et on a OLYMPUS DIGITAL CAMERAbien rigolé en la voyant ! deux bassins en plastique au milieu d’un champ, sous un arbre, mais l’eau est fraîche et ça fait clairement l’affaire par cette chaleur ! On part découvrir la cascade de Wangi, où arrive régulièrement des bus de touristes qui font des excursions à la journée depuis Darwin. Mais malgré cela, l’endroit n’est jamais vraiment bondé. On a vraiment beaucoup aimé cet cascade et son bassin, où on peut nager tranquillement dans une eau transparente et se rendre sur un petit banc de sable où on a notre fond histoire de barboter au frais ! Le bassin est entouré d’une végétation luxuriante, d’oiseaux et de chauve-souris qui se cachent dans les arbres. C’est la saison sèche et les cascades ne coulent pas beaucoup, mais en saison des pluies le bassin peut être fermé car à cause des crues les crocodiles de mer peuvent remonter jusqu’ici et prendre possession des lieux. Il y a aussi potentiellement des crocodiles d’eau douce, plus petits etDCIM100GOPROG0193400. moins dangereux, qui y vivent. Bon vu qu’il y a déjà pas mal d’autres personnes dans l’eau, c’est qu’il n’y a ni crocodiles de mer, ni crocodiles d’eau douce ou alors qu’ils ont déjà manger…. Au lieu des crocodiles, on fait connaissance avec les mouches qui piquent, les Mash fly, qu’on a spontanément surnommés les « connasses » (c’est le mot qui revenait naturellement et systématiquement quand on sentait leur piqûre). Elles nous tournent autour et se posent sur nous comme toutes le autres, mais elles sont un peu plus grosses et au contraire des moustiques, font carrément mal quand elle enfonce leur trompe dans la peau. On est pas prêt de les oublier celles-là, déjà qu’une mouche ça sert pas à grand chose à la base, mais alors des qui piquent… ! Mais c’est un bien faible prix à payer pour être dans un si bel endroit. On a tellement aimé ces cascades qu’on y a repassé la journée suivante en dormant cette fois-ci dans le campground juste à côté, moins cher et plus simple qu’un camping mais qui suffit amplement pour notre dernière nuit en Australie, on y fait d’ailleurs la jolie rencontre avec capture-decran-2016-09-03-a-12-24-47un wallabies et son bébé, encore un instant magique et spontané passé en terre australienne. Pour notre dernière journée avant de repartir sur Bali, on profite encore une dernière fois de se tremper dans le bassin, mais sous la pluie cette-fois et vu que c’est le matin y a vraiment pas grand monde. On rencontre un jeune couple de français faisant le tour de l’Australie en van avec qui on discutent un moment, mais malheureusement, pour nous il est déjà temps de reprendre la route pour rejoindre Darwin et y déposer le campervan au passage. Avant de prendre noter vol pour Bali, on profite un peu de se balader au centre ville, et cette fois-ci dans une ambiance bien plus animé que durant la matinée. La rue principale est plus remplie avec des bars, de la musique et des backpackers. On prend le temps de se balader dans le Bicentennial Park qui offre une magnifique vue sur le coucher de soleil et sur la baie, puis on est aller boire une bonne bière fraîche sur la terrasse d’un bars au centre avant de partir patienter à l’aéroport. L’Australie c’est fini et on est vraiment heureux d’avoir découvert ce magnifique pays, si vaste et qui offre une nature si incroyable. C’est reparti pour l’Asie avec au programme, un peu de Bali, des retrouvailles familiale avec Nicky (la maman à Nath) qui vient nous retrouver, et enfin la Sulawesi !

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Infos utiles et Galerie Photos

Darwin : Mall Street est la rue la plus animée avec des restaurants et des bars, la journée tout paraît vide, c’est surtout en fin d’après-midi et durant la soirée que la ville revit. Il y a également un petit parc d’où vous pouvez apprécier le couché de soleil, le Bicentennial Park. Il n’y a pas de bus directs pour rejoindre l’aéroport, mais que des taxis.

Location de van : 270$ pour 4 jours avec l’assurance complète et litterie, à 10 min de l’aréoport (25$ en taxi)

Litchfield National Parc : Le parc national se situe à 1h30 de Darwin. Il n’y a pas de stations service à l’intérieur, mais juste à Batchelor, la « ville » à côté du parc. Il y a de nombreuses cascades et points d’eau pour se baigner, le mieux serait encore de demander une carte du site. Il y également de quoi se faire quelques marches, mais attention à la chaleur et les mouches (certaines piquent, oui oui ce n’est pas une blague). Dès l’entrée du parc vous trouverez les fameuses termitières géantes, où un site a été aménagé pour les voir. Vous n’avez qu’à suivre la route et vous arrêter quand vous le voulez, tout est indiqué. Les attractions principales se font sans aucun souci en van, mais vous pouvez également trouver des routes uniquement accessible en 4X4, comme partout en Australie.

Où dormir à Litchfield : Il y a quelques camping à l’entrée et dans le parc même (une vingtaine de $ pour un unpowered site et une trentaine avec power), dont un campgroud à 6,60$ par personne, à Wangi Waterfalls. Le mieux est encore de passer dans un office de tourisme pour avoir une carte détaillée.

 

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