We Trek it @ Tangkoko

Tangkoko, à la recherche des tarsiers !

Nous voilà fin prêt pour notre dernière escapade en Sulawesi avec la découverte de cette minuscule espèce de singe, qu’on ne trouve qu’en Indonésie et aux Philippines, les fameux et si mignons tarsiers. Avec leurs jolies bouilles toutes droit sorties d’un dessin animée, et avec une légère ressemblance avec Gysmo, ils sont absolument adorables. Depuis Manado, on décide de se rendre en transport local à la réserve naturelle de Tangkoko, où ils se touvent, et où on peut également observer d’autres espèces endémiques de la Sulawesi, comme les macaques à crête noires, les Calaos des Célèbes (comme un toucan mais en plus gros) ou encore les Couscous Bear, de la famille des marsupiaux. Après les kangourous et les wallabies de l’Australie (voir ici), on s’attaque à une autre espèce cette fois-ci. Après avoir pris une microlet, les mini bus bleus qui remplacent les tuk-tuk ici, on embarque dans l’un des nombreux bus locaux pour 1h30 de voyage. On nous avait bien spécifié de demander à descendre dans la ville de Girian, avant la destination finale du bus qui est Bitung. On comprend après, que l’info n’était pas toute à fait complète, car on aurait dû descendre carrément dans le centre ville d’où partent les pick-up pour la réserve et pas à la station faussement nommée de Tangkoko, qui se trouve donc en dehors de la ville. De là, on doit encore bien négocier notre place dans l’un des nombreux microlets vides, attendant les touristes, et dont les chauffeurs tentent de privatiser leur trajet en demandant 100’000 Rp pour aller directement au village de Batu Putih, sachant que le trajet par personne ne devrait pas dépasser 20’000Rp. Sur ce coup-là, on se dit tout de même qu’ils abusent bien avec leur mafia des transports, mais ça fait parti du jeu. On attend que le microlet se DCIM100GOPROG0015308.remplissent de locaux pour embarquer dedans à un prix correct et aller au centre-ville prendre un autre transport. On nous dépose cette fois-ci au bon endroit pour prendre le pick-up. Bon comme partout en Asie, le temps est élastique donc pas de stress, on attend que le pick-up se remplissent pour partir. On conseille d’ailleurs de ne pas prévoir d’excursion le jour même, car ici on ne sait jamais quand on arrive, il faut juste suivre le rythme. On se retrouve donc à l’arrière du pick-up avec des écoliers et quelques femmes, une bonne ambiance pour les 30 minutes restantes. On voit au loin les nuages noirs nous arrivant dessus, le conducteur également, et il s’arrête pour sortir une bâche qu’on tient tous ensemble, juste à temps, avant que les premières gouttes tombent. Heureusement, la pluie ne dure pas longtemps, et on finit la route à travers les collines et une magnifique jungle tout autour de nous, avec de la musique à fond et les femmes derrières nous, dansant et chantant. Franchement, on a bien rit sur ce trajet plus qu’animé ! On arrive devant le parc où se trouvent quelques homestay, et après une petite visite, on opte pour le Tarsius, recommandé pour son accueil chaleureux. Bon ben pour l’accueil faudra repasser, mais les chambres sont bien et à prix corrects. On nous dit qu’il y a même du wifi, et en même temps, choisir celui-ci ou celui juste à côté revient quasi au même, se sont deux sœurs qui gérent les deux places. On rencontre rapidement Yvonne, l’une des sœurs, et franchement le feeling ne passe pas trop au début, elle est hyper speed et froide, on se dit, wouaaaa ! C’est quoi cet endroit, cela ne donne pas trop envie de rester…. Mais heureusement, elle se détend et nous aussi par la même occasion. Et puis, on est là que pour une nuit donc on relativise. Elle nous vend ses services de « guide », mais comme on l’a vite compris ici le mot guide, n’a pas la même signification que chez nous. Se sont les personnes qui gérent les homestay, enfin les familles, OLYMPUS DIGITAL CAMERAqui s’improvisent guides. On préfère attendre avant de booker quoique ce soit et discuter avec un couple de français qui ont déjà fait l’excursion avec elle le jour d’avant. Ils nous rassurent vite en nous disant qu’effectivement, elle paraît assez froide et ne parle pas beaucoup, mais qu’elle connaît bien son boulot et les animaux de la réserve. On se lance donc avec elle, on book pour le « trek » du lendemain matin, qu’elle nous récommande d’ailleurs car on peut y voir tous les animaux endémiques, dont les fameux tarsiers, et qu’ainsi on évitera de se retrouver avec tous les groupes qui viennent de Manado pour l’excursion de la tombée de la nuit. Et en même temps, on ne paie qu’une fois l’entrée du parc à 100’000 Rp par personne. On profite du reste de l’après-midi pour se balader dans le village et se rendre à la plage de sable noire. Bon, pour la baignade, on oublie, vu les déchets, cela ne donne pas trop envie, mais on a entendu par la suite qu’il existe tout de même des sites de plongées et de snorekling dans le coin. On ne préfère pas trop se stresser et juste rester tranquille à se balader et discuter avec l’autre couple de français séjournant également au Tarsius.

 

Une nature pas comme les autres

OLYMPUS DIGITAL CAMERAOLYMPUS DIGITAL CAMERALa Sulawesie possède une énorme biodiversité et parmi la plus riche d’Indonésie. On parle souvent de l’île de Bornéo pas très loin, mais beaucoup moins de cette île, et pourtant. En effet, 27% des espèces d’oiseaux y sont endémiques, de même que 62% des espèces de mammifères ou encore 28% des reptiles y vivants. En fait, les plus grands naturalistes, Wallace en tête de liste, y ont fait, à la fin du XIXème siècle de longues et fastidieuses recherches, car ils s’étonnaient des espèces animales et végétales qu’on y trouvaient. D’un point de vue évolutif, il y a des choses tout à fait étonnantes, et d’un point de vue diversité, on trouve des espèces issues du continent asiatique et de australien mélangées. C’est ainsi que Wallace définit qu’ici il y avait la ligne de séparation entre les deux zones biogéographiques, c’est la fameuse ligne de Wallace. Plus à l’est de la Sulawesie, on ne trouve plus que les espèces océaniennes, et plus à l’ouest plus que les espèces asiatique. Entre deux, en Sulawesie donc, on trouve un mixe des deux et également bon nombre d’espèces endémiques, puisqu’elles ont évoluées différement des autres, tels que le Calao des Célèbes ou le macaque à crête noire. C’est donc la zone de transition animale et végétale entre ces deux partie du monde. On y trouve notamment les trasiers, minuscules primates nocturnes de quelques cm (environ 7-10 cm). Une des particularités des ces petites boules de poiles, c’est qu’ils ont des yeux tellement gros qu’ils ne peuvent pas les faire bouger dans leurs orbites (c’est pas pratique), mais à la place il peuvent faire tourner leur tête à plus de 180 degrés de chaque côté, c’est mieux pour observer ce qu’il se passe autour. Ils ont également OLYMPUS DIGITAL CAMERAdes énormes pattes disproportionnées qui leur permettent de sauter de branches en branches, sur des distances valant dix fois leur taille, on a d’ailleurs eu la chance de bien pouvoir les observer durant notre « trek ». Le matin, on pouvait les entendre communiquer, ce qui ressemble un peu à un chant très aigus. Ils vivent en famille, entre 6 et 8 individus, dans de grands arbres entremêlés de racines, qu’on appelle sleeping trees. C’est l’une de nos plus belles découvertes animales depuis le début de notre voyage. Les tarsiers ressemblent tellement à des petites peluches, qu’on a l’impression qu’ils sont faux. Et si vous zoomez sur les photos, vous verrez qu’ils sourient tout le temps!

Une excursion sous la pluie et dans la bonne humeur

OLYMPUS DIGITAL CAMERAOn se met tôt au lit car le réveil va sonner à 5h du mat pour démarrer le trek à 5h30. On entend la pluie une bonne partie de la nuit et on espère qu’à l’aube ça s’arrêtera, mais malheureusement ce n’est pas le cas, et il tombe des trombes d’eau lorsqu’on sort du lit. Bon, c’est pas ça qui va nous arrêter quand même ! On enfile nos K-way et on démarre dans le noir et sous la pluie avec Yvonne qui nous conduit en pick-up jusqu’à l’entrée du parc, à quelques centaines de mètres de là. Le premier but de la matinée est de localiser le groupe de macaques à crêtes noires avant qu’ils ne se rendent vers la plage et qu’on n’arrive plus à les observer correctement. On sort du sentier et on commence à marcher en pleine jungle avec les yeux rivés dans les feuillages, mais c’est bien à terre qu’il faut regarder, car à l’aube tout ce petit monde se retrouve au sol pour se nourrir. On entrevoit dans le sous bois des ombres, on s’approche et on découvre un grand groupe de plusieurs dizaines de singes, des adultes qui se font des papouilles (et plus si affinités), des jeunes qui jouent ensembles et se chamaillent, et d’autres qui mangent des fruits tombés à terre. C’est simplement génial de se retrouver OLYMPUS DIGITAL CAMERAlà au milieu, à quelques mètres d’eux et de les voir faire leur vie tranquillement. On sent qu’il sont bien habitués à voir des touristes débarquer, et certains sont même très curieux au point de venir carrément tenter de voir ce qu’il y a dans nos sacs posés à nos pieds. Un autre groupe de personnes arrive et on passe de longues minutes tous ensemble à observer les macaques, toujours sous la pluie (sur ce coup-là l’appareil photo souffre un peu). Vu qu’il ne fait pas beau, la lumière ne monte pas (difficile de faire de bonnes photos), mais qu’importe, le spectacle est génial. Puis le groupe s’en va gentiment un peu plus loin et commence sa balade en direction de la plage. On ne les suit pas car ils vont vite et ils commencent à monter dans les arbres. De plus, il ne faut pas trop tarder pour aller voir les tarsiers, car se sont des animaux nocturnes et si le jour se lève complètement, cela devient difficile de les observer. On repart dans la jungle et on marche jusqu’à l’un des fameux « sleeping trees », où se trouve un couple de tarsiers, habitués eux aussi au passage des touristes. On s’en rend compte clairement quand on arrive au pied de l’arbre et qu’on voit la terre au sol bien tassée sur une grande surface, un peu comme une place de pic-nic. On avait entendu que le soir, il peut y avoir jusqu’à une OLYMPUS DIGITAL CAMERAvingtaine de personnes agglutinées autour de l’arbre à tenter de les voir et prendre des photos… mais nous on est seuls, sous la pluie d’accord, mais tout seuls. Yvonne tente de regarder à l’intérieur du tronc avec sa lampe, mais enfait les deux tarsiers sont encore en dehors, posés sur une branche juste à côté ! Quelle chance de les voir à l’extérieur ! Ils sont minuscules et il faut vraiment avoir du bol de tomber dessus si on ne sait pas qu’ils sont là ! Ces mini singes ont un regard absolument craquant, avec leur énormes yeux tout ronds, et leurs pattes disproportionnées. Et c’est à nouveau un peu comme en Australie, quand on voyait tout ces animaux mythiques qu’on à l’habitude de regarder dans des livres, mais ici on les a juste devant nous ! Et on va peut-être enfin croiser une licorne qui sait ! Après quelques minutes, les deux tarsiers retournent dans le tronc en un bond rapide. Ils restent à l’abri à l’intérieur et nous observent. Yvonne sort une bouteille en plastique de son sac et en retire une grosse sauterelle, qu’elle dépose sur une branche devant le tronc afin d’attirer l’un des tarsiers. On attend tranquillement, et d’un petit saut, hop hop hop, il sort, s’empare de la sauterelle et retourne la décortiquer à l’intérieur. Malgré la météo maussade, on apprecie ce moment magique, même si on se rend compte du petit côté « mis en scène » avec la sauterelle, qu’on aurait pas eu besoin car finalement, on les voit bien même s’ils sont dans leur tronc. Par contre, c’est sûr que quand y a vingt touristes autour de l’arbre, c’est un peu plus limite et probablement le seul moyen que tout le monde puisse les voir, même furtivement. Afin de ne pas les déranger d’avantage, on repart pour aller tenter de trouver les Calaos des Célèbes, une sorte de grand toucan, endémique de la Sulawesi. On retrouve au pied d’un arbre, un couple avec leur enfant, et qui viennent de Soleur. Ils observent un Calaos, très haut perché, à côté d’un trou.capture-decran-2016-10-29-a-14-33-57 Il nourrit ses petits en regurgitant des dattes. On l’observe plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’il s’en aille refaire le plein ailleurs. Merci le zoom pour l’observer de près. Il a de superbes couleurs, rouge, jaune et bleu sur la tête et le cou, le reste du corps est noir et blanc. Lorsqu’il s’envole, on entend le bruit de ses battements d’ailes, impressionnant, il peut d’ailleurs, mesurer plus d’1m50 d’envergure. On reprend la marche, tranquillement dans la jungle, pour aller voir un autre sleeping tree où se trouve également un couple de tarsiers, un peu plus timides ceux-ci, mais toujours aussi mignons. Le jour est déjà bien levé et il est temps de rentrer gentiment. Sur le chemin, on s’arrête car Yvonne a repéré un couscous dans la canopée. Nous, tout ce qu’on voit c’est une tache brune au milieu des feuilles. Il ne bouge pas et c’est normal, c’est des animaux pas très dynamiques, qui passent la plupart de leur journée à dormir. Notre dernier stop se fait à l’arbre des tarsiers, où on y croise un couple de français qui sont là avec leur guide, Renny. Ils nous expliquent qu’elle est hyper compétente, qu’elle leur raconte plein de choses sur la forêt et qu’elle est l’une des seules vraie guide de la région. On en profite pour prendre sa carte de visite, car on se rend compte qu’elle est clairement plus qualifiée que les autres « guides », elle en sait plus et le partage mieux. Yvonne n’est pas très bavarde mais par contre, il faut l’admettre, elle a l’œil et repère les animaux rapidement. Nos deux guides, tout en discutant, repèrent un couple de couscous au-dessus de nous. Il sont très haut,OLYMPUS DIGITAL CAMERA mais cette fois-ci on les voit mieux, même s’ils ne bougent pas. Bon ben, c’est plutôt pas mal comme balade, en 4h on a vu trois espèces endémiques qu’on ne peut voir nulle part ailleurs dans le monde, et les singes les plus mignons de la planète! On rentre donc tout sourire, mais un peu mouillés quand même, au homestay pour prendre notre petit déj et préparer nos affaires pour retourner à Manado. Le couple de français qui était au Tarsius Homestay retourne également sur la ville et on en profite pour se partager une voiture à quatre, c’est à peine plus cher que les transports locaux, mais bien plus rapide, et avec la petite nuit qu’on vient de passer, on a hâte d’arriver à l’hôtel Célèbes pour se poser, retrouver Nicky et se préparer pour notre prochaine destination, et c’est pas n’importe laquelle, Raja Ampat dans la partie papoue de l’Indonésie (voir ici).OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Infos utiles et Galerie Photos

Comment y accèder depuis Manado : Il y a bien sûr plusieurs options, on a testé la plus longue mais la moins chère, avec les transports locaux. Il faut d’abord rejoindre la station de bus au sud de Manado, la station Paal Dua (Paal 2). Avec une microlet depuis le centre (il faut regarder les petits panneaux derrière le parbrise pour comprendre où ils vont), comptez environ 5’000Rp le trajet, tout dépend d’où vous le prenez. Ensuite, un des bus locaux qui va à Bitung (y en a plein et toute la journée), à 10’000Rp par personne, comptez environ 1h30. Vous devez demander de descendre au centre ville de Girian et prendre directement le pick-up pour le parc de Tangkoko, situé à côté du village de Batu Putih, et non pas descendre à la station de bus de Tangkoko (à ne pas confonde avec la réserve), à l’extérieur de la ville de Girian. Si malgré tout c’est ce qu’il se passe, vous devrez prendre une microlet à 3’000Rp par personne à négocier avec la mafia des microlet locale et attendre qu’il soit plein pour partir en direction du centre de Girian. Le Pick-up pour Batu Putih et le parc de Tangkoko est de 20’000Rp par personne, comptez environ 30 min. La solution plus rapide mais également bien plus chère c’est la voiture privative de Manado à Batu Putih (où dans le sens inverse) à 350’000Rp .

Où dormir à Tangkoko : Il y a quelques homestay juste en face du parc ou en contre bas de la rue principale, ils sont tous plus au moins au même prix, autour des 250’000-300’000 Rp par personne avec les trois repas compris. Prenez donc le temps de comparez et choisir sur place. Nous on a choisi le Tarsius Homestay à 300’000 la chambre avec les trois repas, l’accueil d’Yvonne n’était pas terrible (mais au fond elle était toute sympa) mais les chambres sont conforts. Il y a également un autre homestay, le Tangkoko Ranger, juste à côté qui appartient à sa soeur à 250’000 la nuit.

Les « treks » : Alors c’est un peu la foire à la saucisse, dans le sens où il n’y a pas vraiment de guides officiels ici, et donc chaque Homestay a ses propres « guides », enfin ce sont les membres de la famille qui s’improvisent guides dans la mesure où ils connaissent la forêt et les endroits où voir les animaux. L’entrée du parc est de 100’000Rp par personne et ensuite cela dépend de ce que vous voulez voir et faire. En gros, il y a deux moments pour observer les tarsiers, au lever du jour et à la tombée de la nuit. Le matin, vous pourrez également observer les macaques à crête noire et les Calaos. Le prix est de 100’000Rp par personne pour le soir, en plus du parc, et de 200’000Rp le matin, avec en plus l’observation des autres animaux. Mais le truc, c’est que l’entrée du parc se paye chaque jour, donc vous avez meilleur temps de tout faire dans la même journée pour économiser 100’000 Rp par personne. On a opté pour une excursion le matin et ainsi tout voir d’un coup, plutôt que de repayer encore une fois le soir pour juste les tarsiers et la vingtaine d’autres touristes autour de l’arbre. En effet, les excursions depuis Manado viennent le soir, donc c’est bien plus fréquenté que le matin. Pour le matin, départ à 5h30 et retour vers 9h30 environ. Vous pouvez également tenter la chose par vous même, mais franchement c’est pas tout simple de trouver le bon chemin et le bon arbre et il y a pas mal de chance que vous vous retrouviez au milieu de la jungle sans savoir trop quoi et où chercher. Il y a également la possiblité de faire des vrais treks de plusieurs jours, mais vaut mieux les organiser depuis Manado avec des guides spécialisés, car pas sûr que cela se fasse depuis la réserve même. Certains guides vous diront qu’on ne peut voir les tarsiers que le soir (pour vous vendre deux excursions), ce qui est faux. Insistez en expliquant que vous savez qu’on peut les voir le matin aussi afin de ne pas vous faire avoir et ainsi ne pas faire une visite le soir pour les tarsiers et une visite le matin pour les macaques à crête noire. C’est arrivé à plus d’une personne et même le Lonely planet l’explique comme ça.

Renny, une vraie guide ! : Comme on l’a expliqué, les guides ne sont souvent pas formés et se contentent de vous balader dans la forêt sans plus d’explications, ils sont souvent là avant tout pour le bussiness. C’est bien dans un sens que les locaux profitent de l’attrait touristique du parc, mais l’experience pour le voyageur peut être un peu frustrante. Si vous voulez avoir un peu plus d’échanges et soutenir une vrai guide passionnée, alors vous pouvez contacter à l’avance Renny, qui vit sur place et dont sa fille tient le centre de plongée de Batu Putih. Ses coordonnées : renny_linggar@yahoo,com / +62-82-347-552-946.

 

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