Cairns et sa région

Cairns, notre dernière étape en Australie

OLYMPUS DIGITAL CAMERAAprès les galères de van à Airlie Beach (voir ici), on avait prévu de rejoindre Townsville pour aller découvrir Magnetic Island, mais malheureusement la météo n’était pas avec nous. Beaucoup de pluie et un temps vraiment pas terrible, nous a obligé à skiper cette très belle étape prévue dans notre parcours. C’est avec un petit pincement au cœur qu’on dit adieu à la rencontre avec les koalas et les wallabies qui peuplent l’île. Sur la route on prend tout de même la temps de nous arrêter à la grande statue de mangue de Bowen pour y acheter et savourer le fruit, et là encore pas de bol, il n’y a rien à vendre aujourd’hui… C’est pourtant censé être la capitale australienne de la Mangue. On repart bredouille dans notre maison sur roues pour notre dernière grande aventure en Australie, Cairns et sa magnifique région recouverte de la plus vieille forêt humide au monde, dont le slogan évacateur nous fait déjà rêver « where the rainforest meet the reef » (où la forêt tropicale rencontre le récif). Non seulement Cairns est notre dernière étape après trois mois de roadtrip à travers la côte Est et le centre du pays, mais elle représente également la fin de notre aventure en van et donc le moment où il nous faudra le vendre, et ça c’est toute une histoire ! On ne va donc pas s’étendre sur ce passage-là car nous lui dédions un article entier tellement nous y avons laisser de l’énergie (à lire ici). Mais sans tenir compte de cet épisode, la région de Cairns nous aura permis de découvrir encore une fois une fabuleuse partie de cette Australie si diversifiée. Nous voilà donc arrivés à Cairns en ayant roulé sous lathumb_IMG_5263_1024 pluie depuis Townsville, et nous forçant à passer outre tous les magnifiques stop de la région, notamment celle des Tablelands et de ses fameuses cascades. Mais questions cascades on à déjà eu notre dose au Laos durant notre loop dans le plateau des Bolovens (à lire ici) donc ce n’est pas trop grave. On arrive à Cairns dans un sympathique backpacker, le Caravella 149, au bout de la célèbre esplanade, et dans lequel on avait réservé une nuit. Le centre ville n’est pas très grand, mais bien animé et s’articule surtout autour de cette rue et promenade au bord de l’eau, où se trouve le lagon et des places de BBQ. L’endroit est plaisant et l’ambiance bien backpack avec des bars et boîtes de nuit aux happy hour quotidiens, des agences de tours organisés dans tous les coins et quelques magasins de souvenirs. Pour nous le but est clair, d’abord vendre le van et ensuite louer une voiture pour monter à Port Douglas et Cape Tribulation qui sont deux lieux encore un peu plus au nord, connus pour leur plages, les crocodiles et les casoars (un grand oiseau style autruche avec un air préhistorique) qui y vivent, et la fameuse et superbe rainforest de Daintree. On passe une nuit dans notre backpacker, on met à jour les annonces sur les sites et on décide de rester encore une nuit pour faire visiter notre maison à un voyageur intéressé. Malheureusement, tous les backpacker et hotels dans nos moyens sont complets, ce qui nous force à dormir dans notre van sur le parking d’un backpacker, en attendant le lendemain. Ce n’est pas la meilleure nuit qu’on ait passée, réveillés d’abord en plein milieu par des aborigènes ivres qui se sont posés à côté de notre van, puis au petit matin par la police qui est venue sympathiquement toquer à la fenêtre « Hey guys, it’s time ! Wake up please, you’ve to move ! », puis s’en est allée. Le backpacker français semble intéressé, mais veut encore voir d’autres vans avant de se prononcer, et vu la météo maussade sur Cairns, et l’absence d’intérêt pour notre van on s’est dit qu’on pourrait prendre quelques jours dans la région de Port Douglas avec ses belles plages sauvages situé à une soixantaines de km, et que s’il y a des réponses à nos annonces alors on redescendra.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Port Douglas, lieu d’une très belle rencontre

OLYMPUS DIGITAL CAMERALa route est superbe, on croise un véritable champ de wallabies, puis on serpente sur la côte avec des vues à couper le souffle sur la mer et la forêt, où on décide de faire un premier stop à un magnifique lookout sur la baie et un autre au bord de l’eau où sont empilés des tas de petites pierres formant une forêt en équilibre face à l’océan. Port Douglas est une petite station balnéaire tranquille, plutôt orientée luxe, mais où l’on trouve aussi des campings et des backpackers. La plage est large et belle si l’on fait abstraction des panneaux à l’entrée qui mettent en garde contre la présence de crocodiles et de méduses (pour ces dernières ce n’est pas la saison et heureusement, car elles sont carrément dangereuses). On profite donc de l’endroit, qui nous parle un plus que Cairns, on s’y sent plutôt pas mal ! L’envie nous prend de goûter aux fruits de mer de la région et on se lâche sur une belle poignée de crevettes locales à décortiquer, fantastique ! Notre camping aussi est vraiment sympa, un mélange de tout plein de nationalités et de voyageurs, comme un petit air de Flapping Duck à Bangkok (voir ici), on y fait d’ailleurs une très belle rencontre, nos voisins de campervan, OLYMPUS DIGITAL CAMERAAlex et Aurélia, un couple de parisiens voyageurs avec qui le courant passe tout de suite. On se fait naturellement un petit apéro entre nos véhicules et cordes à linge et on papote de nos voyages respectifs, car eux aussi ont tout quitté pour partir à l’aventure (leur blog ici). Une rencontre qu’on doit déjà vite écourter car notre programme pour les prochains jours est de rejoindre Daintree, mais cela c’est sans compter le mauvais temps, surtout la pluie, qui nous oblige à rebrousser chemin, et donc à rester une nuit de plus au Doogies. Un mal pour un bien, en effet, on retrouve Alex et Aurélia qui eux aussi ont décidé de prolonger leur séjour pour cause de pluie beaucoup trop forte…On profite donc de cette soirée pour apprendre encore à mieux se connaître et à partager des supers moments ensemble. En vu du temps pas vraiment au top, on se dit qu’il serait peut-être temps de retourner sur Cairns pour vendre le van, pour ensuite pouvoir profiter l’esprit libéré de Cap Tribulation dans les jours à venir, en espérant que la météo soit plus clémente. On retrouve Alex et Aurélia en ville de Cairns qui attendent le retour de quelques rayons de soleil pour descendre la côte jusqu’à Brisbane. On a passé deux excellentes soirées en leur compagnie et on avoue que OLYMPUS DIGITAL CAMERAça nous aura fait le plus grand bien de partager ces moments-là avec eux, surtout avec la galère et les prises de têtes pour vendre le van, une vraie bouffée d’oxygène ! On passera notre dernière soirée autour d’une excellente pizza et de quelques bières dans un pub, et surtout à goûter des très originales glaces à l’azote liquide au Nitrolato (les mêmes qu’à Noosa). Merci encore les choupis pour ces beaux moments partagés et bonne continuation dans votre aventure, on hâte de vous retrouver !

Une bouffée d’oxygène à Kuranda

OLYMPUS DIGITAL CAMERAOLYMPUS DIGITAL CAMERAEn attendant la vente de notre van, on décide de prendre un peu de hauteur et d’aller dans la superbe petite ville de Kuranda. Pour s’y rendre on profite d’un très joli cadeau offert par Mario, le père de Nath, en survolant la canopée en télécabine qui monte dans la forêt sur 7.5 km. Un fantastique panorama sur la plaine de Cairns et une vue imprenable sur la mer. Le sentiment est étrange d’être dans un télécabine en short et t-shirt au dessus d’une forêt tropicale, on est un peu plus habitué à porter des boots et nos paires de ski. Il y a deux stop prévus sur le chemin pour faire connaissance avec cet incroyable écosystème pourvu d’une diversité floristique et faunistique parmis les plus riche de la planète. Etant donné qu’un seul petit pourcent de la lumière arrive au sol à cause de la densité de la canopée, la compétion entre les végétaux pour atteindre les rayons du soleil est spectaculaire et chacun rivalise d’ingéniosité pour y parvenir. On découvre ainsi de grands arbres littéralement recouverts d’épiphytes (plantes qui poussent sur d’autres) afin de gagner en hauteur. C’est un fouillis vert qui semble totalement désorganisé à première vue mais qui en réalité répond à une organisation bien établie, superbe et impressionnant à la fois ! On découvOLYMPUS DIGITAL CAMERAre également les gorges de Baron et leur impressionnante cascade, dont le débit était faible en raison de la saison mais cela n’enlève rien à la beauté des lieux. L’endroit est également le berceau de nombreuses histoires et croyances du « dreamtime » aborigène et on prend un réel plaisir à nous immerger dans cette atmophère verdoyante. Le télécabine nous amène jusqu’à la petite ville de Kuranda, perdue au milieu des montagnes. Tout de suite on s’y sent bien, il y a certes pas mal de touristes, mais l’ambiance est agréable et les amménagements urbains sont bien fait. Les petites boutiques en tout genres bordent la rue, il y a une légère atmosphère un peu hippie dans un cadre naturel superbe. On passera un bonne partie de notre temps dans la zone proche du jardin aux papillions, aux oiseaux et aux koalas, sans toutefois les visiter. On découvre une carcasse d’avion déposée ici et qui avait servie pour le tournage d’un film contant le crash d’un avion sur la grande barrière de corail dans les années septante, et qui trône maintenant dans la jungle (l’avion avait été réellement abîmé en mer pour les besoins du film). On sirote une Gingerbeer sur une terrasse, entourés de gros lézards qui prennent le soleil et on craque pour un pot de miel du bush dans un petite boutique qui expose une de ses ruches en activité. De petits moments simples qui ont fait de cette journée un moment à part, hors des tracas de la vente de notre van. Le périple touche à sa fin et on doit redescendre la colline au moyen d’un train panoramique et historique. Il s’agit de OLYMPUS DIGITAL CAMERAla première ligne ferroviaire de la région, construite il y a plus de 100 ans dans des conditions épiques et dont les prouesses techniques, pour le début du siècle s’entend, sont à reconnaître. Le vieux train, dont certains wagons sont encore d’époque, descend tranquillement de la montagne en nous offrant des panoramas sur les gorges et la vallée, entre tunnels, ponts, cascades et jungle. Lentement mais sûrement nous arrivons en bas pour rallier notre backpacker en ville. Encore une superbe journée d’achevée dans cet environnement formidable que propose cette région du nord de l’Australie.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Daintree et Cape Tribulation ENFIN !

thumb_IMG_5245_1024On passera encore plusieurs jours à Cairns pour vendre le van, où on teste un autre backpack, l’un des plus grand du centre, le Jack. Bon alors, pour le même prix que l’autre, le Caravella (avec piscine), on se retrouve dans une petite chambre qui fait un peu cage à lapins, et qui tremble toute la nuit à cause des basses de la boîte de nuit de l’établissement. On profite quand même de passer une petite partie de la soirée à boire quelques bières et écouter un bon petit concert avant d’aller trembler dans notre lit. Mais c’est clair, on restera pas plus longtemps, direction le Caravella, où on retrouve Alexis, un jeune français en Working Holiday Visa, avec qui on partage de belles discussions et une soirée grillades sur l’esplanade, avec également trois canadiennes bien drôles. Entre visites infructueuses, inspections techniques et problèmes mécaniques, on trouve enfin nos futurs acheteurs, un jeune couple d’anglais, avec qui on s’accorde pour garder le van jusqu’à la fin de notre voyage en Australie et ainsi pour pouvoir enfin profiter de Cape Tribulation et Daintree sans prises de têtes et à moindre coût. On passera l’histoire de notre galère vente ici, vu le temps et l’énergier dépensée, on lui dédie un article à lui tout seul (voir ici) !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERAEn route donc pour Cape Tribulation au beau milieu du parc national de Daintree, qui a pour particularité d’être la plus vieille forêt du monde. Comprenez par là que la forêt couvre la zone sans discontinuer depuis plus de 120 millions d’années ! Elle a donc vu passer les dinosaures et assisté à leur exctinction ! Certaines espèces végétales n’ont pratiquement pas évoluée depuis ces temps anciens et on se retrouve dans un décor digne de Jurassic Park. Les animaux qui l’habitent encore sont là pour nous le rappeler, comme les énormes crocodiles marins ou encore l’oiseaux si rare et emblématique qu’est le casoar à casque, avec son casque (logique !) rouge, son cou bleu pétant et son plumage noir. Nous prenons donc le petit ferry sur une cinquantaine de mètres, pour rejoindre cette partie encore sauvage du nord, et qui est le seul moyen de rejoindre les lieux depuis Cairns. On s’engage sur la route qui monte à travers la forêt donnant à certains moments l’impression de passer dans des tunnels de végétation, et offrant quelques superbes panorama qu’on est obligé d’imaginer avec du soleil, car les nuages sont bien présents. Ben oui ça ne s’appelle pas la rainforest pour rien ! Et là, en chemin, une voiture met les feux de pannes et s’arrête au beau milieu de nulle part. On ralentit en comprenant qu’ils ont très certainement repéré un casoar sur le bas côté. C’est le cas et c’est tout excité qu’on observe ce volatile qui se balade paisiblement dans la forêt à quelques mètres
OLYMPUS DIGITAL CAMERAde la route. Ces quelques secondes sont un plaisir sans nom et on se dit qu’on est vraiment très chanceux d’avoir pu apercevoir, furtivement certes, un casoar dans sa nature. On reprend la route pour tirer directement à notre camping, proche de Cape Tribulation, lieux hautement historique car bâptisé ainsi par James Cook lors de sa première venue. C’est dès cet endroit-là que ses problèmes ont commencé, la côté étant un environnement hostile et très difficile à naviguer en raison de la barrière de corail, et où il s’échoua d’ailleurs le 10 juin 1770 (avant d’arriver à Seventeen Seventy, lire ici). Le camping est au bord d’une jolie plage et au milieu de la végétation, et l’endroit est amménagé simplement mais agréablement et propice aux balades sur le sable. On prend nos quartiers et on fait connaissance avec une colo de jeunes français terminant leur séjour et qui mettent plein de vie dans le camping (un peu trop d’ailleurs au goût de certains retraités australiens…). On passera trois jours dans la région malgré un temps pas vraiment au beau fixe, mais qu’importe, la nature qui nous entoure est exceptionnelle et unique au monde. On décide de profiter des « boardwalk » installées ci-et-là, promenades amménagées pour le confort du visiteur qui marche sur des passerelles au milieu de la forêt et des mangroves. Alors oui c’est pas tout naturel, mais en même temps c’est une question de sécurité (crocodiles) et surtout c’est fait pour canaliser les touristes surOLYMPUS DIGITAL CAMERA
des chemins bien établis et ainsi préserver les environs de néo-aventuriers intempestifs. On prend un plaisir certain à se balader au milieu de ce paradis pour naturaliste et on est subjugé par la beauté de cette forêt si fournie. Il y a plusieurs balades et on se dirige vers celle de Noha’s Creek, pour ensuite profiter d’un petit café sur une terrasse sur la plage, mais sous les nuages toujours. Le lendemain, on décide de se rendre au pied de Cape Tribulation, où on y fait un petit arrêt vite fait en chemin pour se balader dans la fôret, la région est tellement belle qu’il est difficile de rester dans le van. Il n’y a pas vraiment de trek à faire de manière « libre » (à part le Mont Sorrow, mais qui est déconseillé par temps de pluie car dangereux), on se contente donc des petites balades de quelques km à travers cette forêt si dense. Après quelques centaines de mètres de marche sur la Dubuji boardwalk, on se trouve nez à nez avec un casoar et son petit, au plumage beige ! Moment unique, magique, inoubliable que cette rencontre qui nous met littéralement baba. Les deux oiseaux restent tranquillement là, à chercher des fruits et des graines dans le sol, de temps en temps ils s’arrêtent et nous regardent, puis continuent leur chemin dans la forêt. On passera de longue minutes à les observer sous toutes les coutures, avec quelques autres touristes tout aussi impressionnés que nous. Quel bonheur de voir cela de nos propre yeux, après les ornithorynques, les kangourous et les koalas, on se dit qu’on va vraiment finir par y avoir droit à notre licorne ! Le casoar, en plus d’être un animal hautement symbolique, vieux et orginal, est également essentiel à la forêt car certaines graines ne germinent que si elles ont été digérées par cet animal. On comprend donc aisèment l’importance de cet oiseau pour l’écosystème. On se rend compte encore fois de cette chance inouïe que nous avons de parcourir le monde et de vivre ce genre de moments si uniques.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERAOn continue notre chemin pour le Cape et sa jolie vue sur la baie, où nous prenons un petit pic-nic avant de retourner tranquillement à notre camping finir notre journée par une petite balade sur la plage et profiter de notre dernière soirée à CapeTrib Camping. Petit réveil en mode Weet-Bix (des céréales en branches qu’on mélange avec du lait) et il est temps de changer de camping, pour le Lynch-Heaven, ce qui nous permet de nous rapprocher de Port Douglas où nous attend le couple d’anglais reprenant le van. Sur la route on croise un lieu assez bizarre, où se trouve une vielle carcasse de voiture militaire et une sorte de campgroup. On s’y arrête pour faire quelques photos avant de rejoindre Lynch-Heaven Camping. Le camping est plutôt sommaire et un peu moins bien équipé que l’autre, aucun souci pour y passer une ou deux nuits. Il y a également de quoi faire une petite balade dans la forêt juste derrière, rien de très incroyable. On retiendra surtout le coin restaurant où on peut croiser quelques oiseaux exotiques en semi-liberté. L’occasion de faire en peu plus connaissance avec les  rainbow lorikets, ces petites perroquets multicolors qu’on trouve presque partout sur la côte et qui, au coucher de soleil, font un bruit assourdissant dans les arbes. Une petite nuit sur place et quelques jolis échanges avecOLYMPUS DIGITAL CAMERA quelques autres voyageurs du camping, qu’il faut déjà regagner la civilisation et vendre enfin notre van. Sur la route du retour, on s’arrête à Daintree Village pour y faire l’attraction touristique par excellence dans le coin, la croisière sur la rivière pour voir les crocodiles. On arrive une minute à la bourre, mais heureusement le bateau revient à quai pour nous prendre et on démarre cette croisière. On l’avouera elle n’aura pas été des plus palpitante. On l’a choisi car elle est réputée pour l’observation des oiseaux, dont différentes sortes de martin-pêcheurs, au final les oiseaux observés n’étaient pas si exotiques que cela, on les a d’ailleurs croisés durant tout notre voyage (hérons, aigrettes et hirondelles). Heureusement, on finit par voir un serpent et un sympathique croco flotter à la surface quelques minutes avant de regagner la rive. Bon le temps couvert et un peu frais font que les crocos ne s’aventurent pas trop en dehors de l’eau, ils aiment se la couler douce au soleil. Personellement, on n’a pas vraiment plus apprécié que cela la « croisière », le bateau faisait énormément de bruit et il était assez rapide, donc niveau observation on a connu mieux… OLYMPUS DIGITAL CAMERASurtout que l’endroit est vraiment très beau, on aurait qu’une seule envie, c’est de l’apprécier dans le calme et la tranquilité. C’est donc avec un sentiment mitigé qu’on reprend la route pour Port Douglas afin de nous délester de notre van en chemin et prendre une navette qui doit nous ramener à Cairns pour notre dernière nuit en Australie. Arrivés à Port Douglas, on renjoint les acheteurs pour régler les dernières petites choses administratives et le versement. C’est fait, on laisse notre maison sur roues, baptisé Bettsy par les nouveaux acqéreur, et on repart avec nos sacs sur le dos. Soulagés et un peu perdus, on avait presque oublié comment c’était de se balader avec nos sacs, surtout du poid que c’était !!! On profite tranquillement de nos dernières heures à Port Douglas sur les terrasses du centre et du port, où est censé nous prendre notre bus pour Cairns, bus qui aura plus d’1h de retard, qu’on aura vu passer 3 fois devant nous sans qu’il s’arrête, dont on aura appelé à plusieurs reprises l’agence pour savoir s’il ne nous avait pas oublié, et qui aura fait du rally sur les routes sinueuses de la côtes pour nous ammener à Cairns, juste à temps pour récupérer les clefs de notre chambre à Caravella avant que la réception ferme. Un petit rappel de l’Asie histoire de nous remettre à jour avec Bali, notre prochaine aventure placée sour le signe des retrouvailles familiales, du soleil et des vacances, autant dire qu’on compte les minutes  (voir ici)!

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Infos utiles et Galerie Photos

Cairns : le lagon, situé sur l’esplanade, au bord de mer. Le centre est rempli d’agences de voyage pour backpackers, de magasins (plongée, surf, souvenirs, etc), de petits restaurants et de bars.

Où dormir à Cairns :  Le Caravalla 149 bacpacker, à l’extremité nord de l’esplanade, chambre double avec salle de bain partagée dès 60 AUS$, salle de bain privative dès 75 AUS$, dortoirs dès 20AUS$, Piscine ensoleillée, cuisine et vaisselle à disposition. Bonne ambiance backpack.

Ice Cream Nitrolato : Nitrolato sur Abott Street, Glaces aux parfums originaux (nutella, Tartellette au citrons, etc…) faite au moyen d’azote liquide.

Karunda : Super village au milieu de la rainforest, plusieurs activités sur place (le sanctuaire à papillons, le zoo etc.). Il y a un petit marché près du zoo et un très joli spot pour savourer une bonne bière.

Skyrail Rainforest Cableway and Scenic Railway : Départ depuis Caravonica, à côté du centre culturel aborigène (leur site ici). Montée en Télécabine à Kuranda et retour en train historique à 100AUD$ par personne. Vous pouvez sans autre vous rendre le jour même au départ des télécabines et réserver votre retour en train ou télécabine également.

Centre aborigène de Tjapukai : Tjapukai Cultural Park à Caravonica, entrée dès 62AUD$ pour le package de base.

Port Douglas : Doogies Backpacker à 42 AUD$ la nuit pour un campervan, à 10 minutes à pied de la plage et du centre. Attention peu de place donc réserver avant. Super ambiance, très backpack avec une grande cuisine ouverte et une piscine.

Daintree Forest : Le Ferry coûte 26 AUD$ aller-retour. Il y a de nombreuses croisières sur la rivière au départ du ferry, et à Diantre Village à 25$ (celui qu’on testé n’est pas franchement incroyable), et une croisière à l’intérieur de Diantree Forest, à Cooper Creek pour 30$ par personne. La route qui mène et traverse la région est vraiment magnifique avec quelques points de vue sympa.

Où dormir à Diantre : Près de Cape Tribulation, le CapeTrib Camping à 30AUD$ la nuit, avec d’excellentes pizzas au feu de bois. Le Lynch-Heaven Camping à 14$ par personne.

Crocodiles River Cruise : Au départ de Daintree Village 25 AUD$ par personne pour 1h de croisière, réputée également pour les nombreux oiseaux qu’il serait possible de voir (on a rien vu d’incroyable).

Les commentaires sont fermés