Cusco – La Vallée Sacrée

 

La ville historique de Cusco

Notre voyage en Bolivie est déjà terminé, et après deux semaines au frais, surtout dans la région du lac Titicaca, on avait besoin de retrouver un peu plus de chaleur. Bon c’est clair que Cusco et le Machu Picchu ne sont pas les endroits les plus tropicaux et chaud du Pérou, mais c’est déjà quelques degrés de plus que la Bolivie, et surtout fini les 0° degrés le soir !!! Bref, après une journée dans les bus pour rejoindre le Pérou et la ville de Cusco depuis Copacabana (Lac Titicaca, Bolivie), on arrive assez fatigué, mais plutôt impatient de découvrir ce nouveau pays qui nous intéresse tant. On n’avait entendu parler d’une association, Qosko Maki, qui vennait en aide aux enfants des rues ou en difficulté, en les formant au métier de menusier ou pâtisser pour certains, ou simplement en leur offrant un toît pour la nuit et un accueil de quelques heures avec différentes activités. On a l’occasion d’y séjourner comme dans un vrai hostel, et l’argent est directement versée à l’association, alors autant que nos dodos puissent servir à quelque chose de bien utile. Au total, on restera une dizaine de jours dans la région, entre Cusco, la Vallée sacrée et le Machu Picchu (un article entier y sera consacré). On a été accueilli par Léo, un jeune éducateur français en mission pour quelques mois dans l’association et qui connaît Cusco comme sa poche. On en profitera d’ailleurs pour récupérer quelques bonnes adresses et autres conseils. On s’est également accordé quelques jours de repos et des superbes retrouvailles, entre nos amis Isa et Yoan rencontrés à La Paz et recroisés sur Isal del Sol, nos compatriotes suisse Zoé et Cyril, rencontrés quelques semaines auparavant en Argentine, et avec qui nous avons partagé une superbe fondue à La Paz ainsi qu’une dernière soirée en Bolivie à Copacabana, mais également un parfait timing pour retrouver deux amis suisses de Neuch, Yann et Elena qui voyagent sur les continents américains, et ainsi passer de très beaux moments à Cusco et Lima, accompagné bien sûr de bons plats et de quelques bières. C’est clair, on aura bien profité de nos 10 jours à Cusco ! La ville est assez touristique, la place principale, La Plaza de Armas, en est un exemple parmi d’autres, des boutiques et des restaurants de partout (dont KFC, Macdo et Starbuck) et des péruviens proposant des excursions ou des massages toutes les 2 min. Ce retour dans un monde plus « occidental » était un peu bizarre pour nous, le contraste est assez fort entre le Pérou et sa voisine la Bolivie, en tout cas pour Cusco, et il faut se remettre dans une ambiance un peu moins locale on dira. Ce qui est sûr c’est que pour nos estomacs, ce changement n’est pas trop mal, la nourriture en Bolivie n’était pas des plus riches en comparaison du Pérou. La qualité de la nourriture est très bonne et surtout c’est bien plus varié. Alors oui, vous trouverez des pizzas et des spaghettis, mais surtout des plats traditionels et certains assez rafinées. Etant deux grands gourmants, on s’est bien fait plaisir durant notre séjour au Pérou. On a d’ailleurs adoré manger au marché San Pedro où il est possible de déguster de délcieux jus de fruits frais et des sandwichs au fromage chaud et avoca (merci encore Elena et Yann pour le bon plan) et avec des prix locaux. Tous les dimanche, il y a également le festival culiniare de Cusco, devant l’église San Francisco des Asis, où on peut trouver des spécialités des régions avoisionnantes, dont le fameux Cuy (le cochon d’inde grillé), mais franchement lorsqu’on a vu la bête, notre envie de le goûter a vite disparu. Cusco est l’endroit idéal pour faire nos dernières emplettes, petits souvenirs et cadeaux, on s’est bien lâché, surtout qu’ici les produits sont moins chers qu’en Bolivie et il est plus facile de négocier. Franchement, on a beaucoup aimé cette ville, et sa région. Il y a énormement à voir, de magnifiques Eglises de sytle baroque comme celles qui bordent la superbe Plaza de Armas, des petites ruelles pleines de surprises, sans parler du quartier de San Blas, certes bien touristique, mais avec un charme fou. La ville en elle-même vaut clairement la peine d’être visitée, un bon moyen de le faire sont les tours « Walkforfree », le même concept que dans le reste de l’Amérique du Sud, une visite guidée gratuite où il est possible de donner un pourboire à la fin. On a aussi vu des bus touristques à deux étages qui font la journée entière en montant jusqu’au Cristo Blanco où se trouve quelques sites incas.

 

La Vallée Sacrée

Après avoir fait quelques jours à Cusco même, il était temps pour nous de partir à la découverte de la Vallée Sacrée, pas très éloignée de la ville et surtout du Machu Picchu qui se trouve à environ 7 heures de bus de Cusco. Bon, avec le problème des innonadtions qu’il y a dans tout le pays, on a plutôt joué la carte de la sécurité et de la sérénité en choisissant le train au départ d’Ollantaytambo (un article suivra) au fond de la vallée sacrée et point de départ pour se rendre à Aguas Caliente et la fameuse cité inca. On est donc parti pour deux jours dans la Vallée Sacrée, avec un dodo à Ollantaytambo pour y prendre le train le lendemain matin direction le Machu Picchu. La Vallée Sacrée est située aux alentours de Cusco, et constituées de plusieurs site incas d’importances, dont les principaux sont Chinchero, Moray et les Salineras de Maras, Urubamba, Ollantaytambo et Pisaq.

Petit réveil à Cusco pour prendre un collectivo pour notre premier stop de la journée, les ruines de Moray. On arrive donc dans la rue d’où sont censés partir les collectivos, mais à notre arrivée, il n’y a qu’un taxi et deux collectivos complétement vides. On négocie le prix à 7 soles par personnes avec l’un deux, mais on s’apperçoit vite que l’attente va être longue, car aucun locaux ne prend ces collectivos, et on est les seuls touristes dans la rue. On finit donc par négocier avec le taxi 10 soles par personnes, qui lui est prêt à partir directement…enfin presque car au final on fera encore un stop pour remplir la voiture avec deux autres personnes. La route se passe sans souci, et après environ 30 min, on arrive au croisement de la route entre Urubamba et les vestiges de Moray ainsi que les Salinas de Maras, jusqu’où on avait négocié le taxi. Sur place quelques autres touritses sont présents, deux suissesses et un couple de canadiens avec leur deux enfants qui cherchent un transport pour les emmener également aux ruines. À nous tous, on négocie un collectivo à 5 soles par personnes pour nous amener jusqu’à Moray. Arrivés sur place, on prend notre bolleto touristico pour les ruines (un billet général à 130 soles qui inclus une dizaines de sites archéologiques, plus d’infos en fin d’artcile) et on commence notre visite. Ces ruines sont plutôt particulières, ce sont des cercles de cultures en terrasses qu’avaient construits les incas. L’intérêt ici est qu’il s’agissait d’un centre de recherches agricoles inca où étaient pratiquées des expériences de culture. La position des terrasses créant toute une série de microclimats (une vingtaine environ) : la température est plus élevée au centre mais diminue ensuite en fonction de la distance et de l’élévation de chaque terrasse. Une différence de température moyenne de 5 °C a été observée sur l’ensemble du site, alors que cette différence n’est que de 0,5 °C sur des changements de hauteurs comparables au même endroit. Ils auraient ainsi testé plusieurs types de cultures en fonction des microclimats crées, et ainsi sélectionnés les espèces les plus productives. Un site donc des plus intéressants qui démontre bien à quel point la technicité de cette époque est incroyable, et les incas n’étaient pas uniquement doués en matière d’agriculture, mais également dans la numerologie et les techniques de construction (dont hydrologique), ce qu’on découvrira durant chacune de nos visites sur les sites archéologiques. On termine notre visite et on remonte dans notre collectivo et que nous avons négociés tous ensemble encore une fois pour nous faire déposer aux Salineras de Maras, ces fameuses terrasses de sel, pour 5 soles par personnes. À cet endroit, le plateau commence à plonger vers la Vallée sacrée, où, à plus de 3 200m, une source saturée en chlorure de sodium (du sel en somme) y jaillit, donnant naissance à un ruisseau qui blanchi tout sur son passage. Un atout précieux dans cette région très éloignée de la mer. Aujourd’hui, les 700 à 800 familles qui possèdent les quelque 3 600 bassins, sont organisées en coopérative. La production annuelle totale oscille entre 160 et 200 tonnes de sel. Les Salinas dateraient de l’époque près-incas et ont été exploitée depuis bien longtemps déjà. Arrivé au site, il faut payer une entrée qui n’est pas comprise dans le bolleto touristico. On explique à notre chauffeur qu’on ne repartiera pas avec lui car on préfère longer les salines et descendre à pied dans la vallée pour reprendre un collectivo à côté d’Urubamba et rejoindre notre dernière étape de la journée, les ruines de Ollantaytambo. On avait pu admirer de très belles rizières en terreasses en Indonésie, à Bali, mais là c’est encore bien différent, car il s’agit de petits bassins blanchis par le sel qui cristalise lorsque l’eau s’évapore. Malheureusement, on ne se trouve pas en saison des récoltes qui doit être très intéressante, mais le spectacle reste sublime, surtout avec un beau ciel bleu et un soleil éblouissant qui éclaire encore plus les lieux. On se balade le long des terrasses, et après avoir dépassé l’attroupement des autres touristes venus en excursion depuis Cusco, on se retrouve seul et au calme au milieu de ce décors féérique. On retrouve la famille de canadiens avec qui on a bien sympathisé, qui ont également opté pour la descente à pied. Après une petite heure de marche, on retrouve la route principale au fond de la vallée, et où passent régulièrement les collectivos. On en trouvera d’ailleurs un après 5 min d’attente à seulement 1.50 soles. On retrouve une ambiance bien plus locale, où femmes et hommes sont habillés de manière traditionelles. Ollantaytambo est d’ailleurs l’un des derniers villages où l’on peut encore trouver des hommes portant l’habit traditionnel de la région, un genre de poncho et un chapeau particulier. Après un petit quart d’heure de route, on arrive au centre du village et aussitôt on adore. On a presque l’impression de se retrouver dans un village du Sud de la France, avec ses petites ruelles pavées, ses maisons en pierres et les petits restaurants débordant sur la rue mais le tout dans une ambiance bien andine. Ollantaytambo ne se réduit pas qu’à ses ruines incas, en effet, le village en lui-même est un vestige de cette époque. Les maisons sont construites sur la base des ruines, et les canalisations de la ville sont également d’anciennes constructions incas, qui aujourd’hui sont encore utilisées. On est bien content d’avoir attéri ici plutôt que dans la ville d’Urubamba, que nous traverserons plus tard pour rejoindre les ruines de Pisaq, et qui n’a pas vraiment d’attrait. On se trouve vite une petite auberge pour quelques soles, bon l’endroit n’est pas très folichon et est assez vieillot, mais la vue sur les ruines depuis la terrasse est franchement pas mal, et pour une nuit, faut le dire, ce n’est pas très important. On y pose nos sacs et on repart directement pour la visite de cette cité construite à flanc de montagne. Les ruines d’Ollantaytambo sont consituées de pierres travaillées avec une admirable perfection, cependant ces constructions correspondent à une époque très ancienne et bien antérieure à l’histoire des Incas. Des analyses ADN d’ossements anciens établissent la preuve d’un peuplement humain sur ce site au cours de la période qui va de 600 à 400 av. J.-C, donc bien avant de l’époque incas qui se situent entre 1200 et 1500 après J.-C.. C’est l’un des sites incas les mieux préservé, avec celui du Machu Picchu, et ça vaut vraiment la peine de s’y arrêter un moment. La forteresse se compose de cinq étages de terrasses donnant sur le village, et de six sur la vallée, sans compter une longue muraille très épaisse qui lui sert de base. Vers le sommet, plusieurs blocs de porphyre rougeâtre de plus de 5m de long sur environ 1,50 m de haut gisent couchés sur le sol. Encore aujourd’hui, les archéologues ne savent toujours pas comment ces blocs ont pu être transportés depuis la carrière se trouvant de l’autre côté des montagnes, un vrai exploit pour l’époque sachant qu’il ne connaissaient ni la roue ni le cheval. Pour bâtir les maisons particulières, toute la ville se mettait à l’œuvre, et pour les édifices publics, une ou plusieurs provinces, s’il le fallait. Le site est vraiment impressionnant, il est immense et les vestiges sont vraiment bien conservés, il est facile de s’y projeter. Arrivé au sommet de la fortesse, on découvre une sublime vue sur la vallée et d’autres ruines se trouvant sur une montagne en face. On se trouve au pied du temple du soleil, dont les énormes blocs sont assemblés avec une précision véritablement milimétrées, démontrant ainsi toute l’étendue des capacités de construction qu’ils avaient développées. Le soleil se couche petit à petit et c’est sous une magnifique lumière qu’on finit notre visite. Il y a de nombreux restaurants dans le village, pour notre part on a opté pour la facilité, la pizza au feu de bois, une valeur sûre, et accompagnée par un musicien péruvien avec sa guitare et sa flûte de pan. C’est avec un ventre bien rempli qu’on finit notre soirée à Ollantaytambo, et surtout avec une grande impatience, car demain on se dirgie vers Aguas Caliente, la ville qui se trouve au pied du Machu Picchu, ENFIN ! Mais ça c’est dans un autre article.

Après le Machu Picchu, on reprend la route pour Cusco, en faisant un petit détour par la ville de Pisaq afin d’y visiter ses très belles ruines et de se balader dans son grand marché. Après une heure et demie de train de Aguas Caliente à Ollantaytambo, suivi de trois heures dans un collectivo et d’un bus local, on arrive à Pisaq, où on commence par le marché sur la place centrale. Rien de très intéressant au final car il s’agit d’un marché tout ce qu’il y a de plus touristique, où tous les stands vendent la même chose, et on ne s’y attarde pas trop. On s’en va chercher un moyen de locomotion pour monter visiter les ruines qui se trouvent au dessus de la ville. Il n’y a pas trente-six solutions, on doit monter en taxi car le haut des ruines se trouve à 13km de là et on peut, selon notre chauffeur redescendre à pied en 1h30, jusqu’à la ville. En entendant le prix de 25 soles on grince un peu des dents (les 3h de bus pour venir jusqu’ici nous avaient coûtées 9 soles pour les deux), mais les ruines ont l’aire impresionnantes et encore différentes de ce qu’on a vu jusqu’à maintenant et on a bien envie de les découvrir. On monte dans le taxi qui nous dépose à l’entrée, en nous indiquant plus ou moins le chemin à suivre et nous dit que c’est bien qu’on a le gps sur notre téléphone. Ca aurait du nous mettre la puce à l’oreille. On se pointe devant l’entrée où se trouve une carte du site, et qui montre plusieurs chemins qui sont tous indiqués comme fermés pour d’obscures raisons (probablement éboullements). On demande à un local si c’est quand même possible de descendre et il semble bien emprunté pour nous répondre, ne savant pas trop si c’est possible. Le problème c’est que la majeure partie des ruines et les endroits les plus intéressants sont dans la partie basse et donc pas accessibles, mais ça, notre chauffeur s’était bien gardé de nous le dire… et vu qu’on est déjà en fin d’après-midi, le soleil commence doucement à tomber et on se voit mal démarrer une marche d’1h30 sur des chemins non balisés et en mauvais état… Bien entendu notre chauffeur à déjà pris la poudre d’escampette et on se retrouve au milieu de quelques bus touristiques qui repartent sur Cusco déjà plein. On pourrait reprendre un taxi pour redescendre mais ça serait à nouveau 25 soles. C’est à ce moment-là qu’on croise une famille de français, la famille Lonjon, voyageant en campingcar en Amérique du Sud et qui nous propose gentiment de nous redescendre jusqu’à Cusco (leur site ici , www.4lonjonenamsud.blogspot.com . Le choix est vite fait, surtout qu’après ce mauvais coup, on est plus trop motivé par la visite, même si le site du haut est très beau, ce qui nous intéressait vraiment se situait dans la partie basse où se trouve les temples et les anciens passages « secrets ». Bref, on embarque avec les Lojon et leurs deux enfants Aubin et Blanche, pour une petite virée jusqu’à Cusco. On discute tout du long du trajet pour apprendre qu’ils sont également passés par la Bolivie et se sont arrêtés quelques jours chez Héloise, une connaissance de Neuchâtel, qui s’y est installée avec sa famille pour développer un projet de permaculture… ). La famille nous proposent de visiter le site de Puca Pucara et Tambomachay qui se trouvent sur le chemin juste au dessus Cusco. On pensait de toute manière les faire à notre retour en ville le lendemain, donc pourquoi pas. On commence par le site de Tambomachay dédié au culte de l’eau. Bon, il faut le dire, il n’y a pas grand chose à voir ici, le site est vraiment petit, mais ce qu’on y trouve est bien conservé et finement sculpté. Quelques fontaines et aqueduc d’où l’eau sort de sources souterraines. On raconte qu’à l’époque les bébés étaient trempés dans cette eau glacée pendant quelques minutes pour tester leur réssistance. On poursuit ensuite avec le site de Puca Pucaraa, juste à côté, une ancienne forteresse construite en pierres rouges qui a donné ce nom de Puca Pucara signifant rouge en quechua. Le soleil commence à se coucher ce qui fait ressortir la couleur de la pierre. La lumonisté est vraiment belle, c’est bien agréable de terminer cette longue journée avec cette visite. La famille nous dépose à quelques mètres du site Qenqo d’où on rejoint San Blas pour descendre dans le centre historique de Cusco et retrouver notre auberge pour se reposer un peu.

 

 

Les alentours de Cusco

On parle de Cusco, mais on oublie souvent de parler des environs de la ville, et il suffit de grimper un peu dans les hauteurs de San Blas pour découvrir de vrais merveilles, des sites incas encore très bien conservés (compris dans le boleto Turistico à 130 soles). Nous avons visité ces différents endroits en plusieurs fois, mais il est clairement possible de le faire en une journée. On part pour une première découverte du coin conseillé par Léo, à la recherche du temple Laqo ou temple de la Lune (gratuit) dédié à la femme, qui se trouve en dessus du site de Qenqo (compris dans le billet). Certains adeptes d’ésotérisme s’y rendent d’ailleurs encore aujourd’hui pour y pratiquer d’anciens rituels liés à la puissance féminine. La montée jusqu’au sommet de la colline au dessus de San Blas, nous essouffle un peu, on se trouve tout de même à plus de 3400 mètres d’altitude. La vue est vraiment très belle depuis ici, on peut y apercevoir toute la ville entourée par les collines ainsi que sa fameuse Plaza de Armas et ses magnifiques Eglises (par contre on cherche encore la forme de Puma qu’on est censé voir). Un fois monté tous les escaliers, on traverse une route et on poursuit au milieu d’une petite forêt d’eucalyptus où on découvre un alignement de pierre formant un long mur arrondi. On grimpe sur ce grand mur creusé dans la colline où on y remarque des pierres complètement lisses et arrondies, et des formes ont été sculptés dans la roche même. Nous voilà tout content d’avoir trouvé ce temple de la Lune, mais on apprendra durant nos derniers jours à Cusco, juste avant de découvrir les autres sites incas de la région, que ce n’était finalement pas le temple de la Lune, mais un site se trouvant dans la continuité de Qenqo, le site de Qenqo Chico. Faut dire que niveau explications et indications, on a vu mieux. Même si au final on ne trouvera jamais ce temple de la Lune, cette journée passée au soleil au milieu des eucalyptus et avec cette magnifique vue sur Cusco aura été tout autant intéressante, et surtout reposante pour nous. On se trouve au calme, sans les bruits des klaxons, juste les oiseaux pour nous accompagner, une après-midi parfaite pour découvrir quelques trésors de l’histoire. Après notre escapade de quelques jours dans la Vallée Sacrée et au Machu Picchu, on poursuivra nos visites de la région de Cusco avec les temples de Sacsayhuaman, de la statue Cristo Blanco (copie plus petite de celui de Rio) et du temple Qenqo. On saute dans un collectivo dans le centre ville, juste en dessous du marché San Pedro et on se rend pour un modique soles au pied de la Statue du Cristo Blanco qui domine la ville. Le panorama est superbe et en profite de cette vue imprenable sur toute la cité. On poursuit un peu plus loin à pied pour arriver à l’impressionnant site de Sacsayhuaman, un site de culte érigé en l’honneur du dieu du tonnerre, et le comprend bien vite lorsque qu’on découvre les imposantes terrasses en forme d’éclairs. Le site est grand et relativement bien conservé malgré le fait que 80% aient été détruits ou ses pierres volées pour la construction d’édifices à Cusco. Il semblerait qu’il date de la période préincas et aurait été supérieur au Machu Picchu en terme de technicité. On vadrouille au milieu de ce site habité par quelques lamas, et qui renferment quelques surprises si on prend le temps de monter sur la colline nord. On y trouve des toboggans naturels, un genre d’amphithéâtre sous lequel on peut se perdre dans des passages souterrains creusés dans la roche. C’est à notre sens le plus beau site qu’on trouve à proximité de Cusco. On continue notre visite en montant quelques minutes pour rejoindre le site de Qenqo. L’endroit était à l’époque un site important utilisé par les incas pour communiquer avec le monde des morts et ainsi connaître leurs alliés et leur ennemis. On y trouve encore des vestiges de ces rituels en se baladant au milieu des rochers qui composent ce temple, en passant par un dédale de petits passages souterrains creusés dans la roche calcaire qui auraient servi pour des sacrifices. D’ailleurs, l’une des chose qu’on attendait de voir, une pierre sacrificielle sur laquelle sorte de circuit de canaux creusés sur sa surface et où le sang des sacrifices s’écoulait, n’est pas accessible (selon un guide surplace). La visite est courte et après le superbe Sacsayhuaman, on avoue être resté un peu sur notre faim. Mais à vrai dire tous ces sites, petits ou grands, impressionnants ou non, sont au final tous intéressants tant la civilisation inca regorge de surprises et de beauté.

 

Infos utiles et Galerie Photos

 

Bus Isla del Sol – Puno – Cusco : 30 bob par personne avec la compagnie Titicaca jusqu’à Puno, et ensuite 20 soles par personne de Puno à Cusco. Le billet pour un bus de Copacabana à Cusco est à 100 bob (avec un arrêt de toutes façons d’au moins une heure à Puno, sauf pour les bus de nuits).

Comment circuler à Cusco et dans ses environs : Vous pouvez prendre les bus, les collectivos (à 1 soles le trajet) et bien sûr les taxis. Pour nous le mieux encore est de visiter la ville à pied, il y a beaucoup à voir, et de prendre un collectivo pour les sites un peu plus éloigné.

Où dormir à Cusco : L’association Qosko Maki à 50 soles la chambre double avec salle de bain. Il vaut mieux téléphoner avant et demander les dispos. Nos amis suisses Elena et Yann étaient logés pour le même prix dans les hauteurs de San Blas dans une très jolie auberge, le Inti Quilla.

Où manger à Cusco : Le marché de San Pedro avec ses grands jus de fruits frais à 6 soles et ses sandiwchs à 3 soles. Le buffet frances dans les hauteurs de San Blas, hôtel et petit restaurant avec des produits locaux et de qualité, on a adoré le fondant au chocolat avec sa galce artisanale et leurs pains au chocolat. Il y a quelques boulangeries au centre ville, dont celle de l’association Qosqo Maki, la boulangerie Panaderia où ils forment certains jeunes au métier. Le festival de la cusine le dimanche à côté du marché de San Pedro, devant l’église San Fransico de Asis. On a goûté un des meilleur chocolat chaud de tout notre voyage au musée du chocolat, à peine plus cher qu’ailleurs mais vraiment déliceux.

Que voir à Cusco : Vous pouvez visiter le centre avec le Free Walking Tour, le concept est tout simple vous visitez la ville durant quelques heures avec un guide de manière gratuite et à la fin vous pouvez donner le pourboir de votre choix. Les départs sont à 11h du matin devant la Cathedral Atrium à la Plaza de Armas. Le marché de San Pedro, pour y prendre son petit déj. ou déguster des jus de fruit frais. Le musée du chocolat qui est gratuit, et où il est possible de déguster les produits. Le quartier San Blas où se trouve la fameuse pierre aux 12 angles, mais également de nombreux restaurants, hôtels et magasins de souvenirs, le musée de la Coca, le point de vue de San Blas et son marché. La Plaza de Armas et les églises qui l’entourent, les musées qui se trouvent en ville dont le Musée des arts contemporains, le Musée de l’histoire régionale ou encore le Musée Inca.

Les tickets pour les sites : 130 soles le boleto turistico valable pour une durée de 10 jours pour les sites de Pisaq, Ollantaytambo, Chincheros, Tipon, Pikillacta, Moray, Sacsayhuaman, Qenqo, Puca Pucara et Tambomachay. Mais vous pouvez également payer uniquement 70 soles (le billet partiel) qui est valable deux jours pour certains sites uniquement. Pour en savoir davantage le mieux est d’aller au centre de tourisme à La Plaza de Armas et de demander les infos là-bas. Les billets s’achètent sur chacun des sites ou à Cusco même. On ne l’a pas vérifier, mais apparament il serait impossible d’acheter uniquement le billet pou un seul site.Il y a des billets également pour les Eglises à et valablent.

La Vallée Sacrée : Les ruines de Pisaq (lors de notre séjour le site étaient ouvert uniquement en bas et en haut, le chemin liant les deux étaient fermés donc impossible de visite le site en entier en une fois), d’Ollantaytambo, de Chincheros (fermé lors de notre séjour), Tipon, Pikillacta, Moray et les salinas de Maras (10 soles). Vous pouvez les visiter avec différents tour au départ de Cusco, à environ 30 soles sans les entrées, où par vos propres moyens en louant un scooter à 50 soles la journée ou en prenant un collectivo.

Autour de Cusco : En dehors de la Vallée Sacrée, il y a également quelques ruines se trouvant dans les hauteurs de Cusco. Un des bon moyen de visiter ces ruines est de demarrer par les deux sites se trouvant les plus éloignées, Puca Pucara et Tambomachay, pour ensuite redesendre au temple de la Lune ou Laque (on y arrive par un chemin de terre, qui part sur la gauche lorsque l’on suit la route de Tambomachay à Sacsayhuamán, un peu au-dessus du site de Qenqo.), ensuite le temple des Singes, celui de Qenqo Chico, ces trois sont gratuits, continuer avec le site de Qenqo et terminer avec les ruines de Sacsayhuman se trouvant à côté du Cristo Blanco. Il suffit de prendre un collectivo au centre ville, en dessous du marché San Pedro, direction Huerto pour quelques soles. Pour vous rendre directement au site de Sacsayhuman, il faut prendre un collectivo-bus pour Critso Blanco à 1 soles, toujours juste en dessous du marché San Pedro.

Où dormir à Ollantaytambo : Il y a de nombreuse petites auberges, les prix des chambres doubles varient entre 30 et 60 soles. On a testé une chambre à 30 soles à l’Hospedaja Nustra, avec une terrasse donnant sur les ruines. A part ce point là, tout le reste était vraiment bof bof, les toilettes sales, et les chambres très basiques, juste un lit, mais pour passer une nuit c’est plutôt un bon plan pour les petits budgets.

 

 

 

 

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