Vanuatu – Efaté

L’île d’Efaté et Port Vila

OLYMPUS DIGITAL CAMERAOLYMPUS DIGITAL CAMERALes îles Vanuatu, nous voilà ! C’est parti pour deux semaines dans cette superbe région du Pacifique Sud. Ces îles n’étaient pas prévues initialement dans notre parcours, comme la Birmanie d’ailleurs (voir ici), mais à force de rencontrer d’autres voyageurs nous en parler avec tellement d’étoiles dans les yeux, comme au Laos où nous avons croisé le chemin de Valérie durant la Gibbon Experience, une baroudeuse ayant vécu tout un périple en voilier et qui nous a plus que bien vendu la région, on ne pouvait donc plus y couper. Après deux vols dont un stop à Brisbane (cela nous a d’ailleurs bien rappelé quelques souvenirs d’Australie, voir ici), on survole enfin la Nouvelle Calédonie, pour arriver peu de temps après sur notre première île des Vanuatu, celle d’Efaté et sa capitale Port Vila. Dès nos premiers pas dans ce nouveau pays, on se sent totalement dépaysé et ça tranche nettement d’avec l’Asie. On entend du ukulele à notre sortie de l’avion et on voit un groupe de femmes habillées de grandes robes à fleures chantant des chants mélanésiens et jouant, c’est sûr on estOLYMPUS DIGITAL CAMERA bien dans les îles. On peut vous dire qu’en un an de voyage, on n’a jamais été accueilli de cette manière dans un aéroport. On prend l’un des minibus locaux jusqu’à notre motel, le Blue Pango. Il est tenu par un coréen installé ici depuis quelques années avec sa famille, dans un petit coin au calme et au bord de l’océan. C’est surtout le motel le moins cher qu’on ait trouvé sur Port Vila, on se rend vite compte qu’ici le budget va en prendre un sacré coup, fini les repas à 2-3 $ ou la nuit d’hôtel à 10$, c’est plutôt des plats à 10-12 $ et une nuit à 30$ ! Heureusement, on se trouve à trois avec Nicky, donc presque tout se divise à trois également et on a vite compris que faire notre propre popotte sera bien moins cher que d’aller manger en ville, car l’avantage ici, c’est que dans la plupart des motels, il y a une vraie cuisine, style hôtel backpack, et c’est bien pratique pour faire des économies. Après nous être installés au Motel, on décide de plus trop bouger et de juste aller acheter quelque chose au mini shop du coin pour le soir. La visite de Port Vila se fera le lendemain, on est encore bien fatigué OLYMPUS DIGITAL CAMERAde cette presque nuit blanche en avion et de ces quelques heures de voyages. Le réveil se fait en douceur, au son des vagues, on a juste envie de profiter du calme et du rythme tranquillou des ni-vanuatu. On retourne donc à Port Vila seulement dans l’après-midi pour aller découvrir les deux marchés du centre, celui aux fleurs et légumes, et celui de l’artisanat local. On embarque dans le minibus local pour 150 vatu chacun (1.30 $) direction Port Vila, qui se situe à 10 min de là. On découvre ainsi un très joli marché où se trouve d’incroyables fleurs exotiques à l’entrée, de toutes les couleurs, on retrouve d’ailleurs les fameux oiseaux du paradis qui nous rappellent bien vite notre escapade à Raja Ampat où nous avons pu observer de nos yeux, les vrais oiseaux du paradis (voir ici). On continue la visite en se promenant dans les étales de fruits et légumes, dont certains qu’on ne connaissait pas. Il y a des dizaines de sortes de bananes, parfois plus grosses que nos pieds, des mangues vertes, jaunes et rouges, des aubergines, des courgettes énormissimes et bien plus encore. On doit d’ailleurs se freîner parce qu’on aurait dévaliser les lieux si on s’était écouté. On se lâche tout de même pour quelques légumes à cuisiner ce soir pour notre ratatouille, eh oui, le plaisir de refaire notre propre cusine n’a pas de prix. On visite également le deuxième marché, qui ressemble plutôt àOLYMPUS DIGITAL CAMERA un atelier de couture, à part quelques objets peints et tressés et le petit magasin à l’entrée où setrouve de magnifique objets traditionels venus de tout le pays, notamment de l’île d’Ambrym connue pour sa magie. On trouve surtout des stands où les femmes sont entrain de coudre sur d’anciennes machines Singer, et où sont exposés leurs confections, de grands habits à fleurs. Le marché n’est pas très grand, mais c’est toujours intéressant de découvrir ce qui est vendu dans ce genre d’endroit.

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Les cascades Mélé-Mélé, sans eau…

OLYMPUS DIGITAL CAMERAIl y a, tout près de Port Vila, des cascades qui s’écoulent, au milieu de forêt. L’endroit semblait être orignale et superbe à la fois. En effet, on peut normalement grimper au milieu de l’eau qui coule pour acceder au pied d’une grande chute d’eau. Sur le papier ça avait l’air sympa alors on s’en est allé visiter tout ça. On prend un minibus qui nous y dépose et on se présente à l’entrée pour acheter nos tickets. Le gentil bonhomme qui nous acceuil avec un grand sourire, nous explique alors qu’à cause du phénomène El Nino qui dure depuis plusieurs années, il n’y a pas eu assez de pluies et la cascade s’est retrouvée à sec depuis quelques mois. C’est donc demi-prix, pour autant qu’on ait toujours envie d’y monter. On se dit que vu qu’on est là on a pas grand chose à y perdre (à part nos 1’000 VT pour le ticket (9$). On commence notre petite balade par un joli bassin au milieu d’une verdure taillée et fleurie puis on commence une petite ascension où on croise une piscine naturelle et pas de chute là où il devrait y en avoir, mais c’est un bassin dans lequel on peut se baigner, l’eau y est crystalline. On poursuit notre montée en traversant une belle jungle bien fournie et bordée de nombreux petit jardins si traditionnels ici, pour arriver enfin aux fameuses cascades. Et là, effectivement, on se rend bien compte qu’il n’y pas d’eau, mais alors pas d’eau du tout. On peut bien voir que ça doit être plutôt sympa quand ça coule ! Mais pour nous, c’est une suite de bassins asséchés, dans lesquels la végétation à déjà repris le dessus. C’est au moins original de pouvoir se balader auOLYMPUS DIGITAL CAMERA fond des cuvettes qui normalement sont remplie d’eau. On redescend alors pour se baigner dans le bassin qu’on a vu en montant, dans une eau bonne fraîche ! Les cascades doivent vraiment valoir la peine lorsqu’il y a assez d’eau, et vu que maintenant La Nina va prendre le relais, ça devrait à nouveau couler à flots ! En attendant nous à un avion à prendre le lendemain pour aller visiter une autre île, et c’est après quelques soucis de connexion internet et de carte de crédit avec la compagnie Air Vanuatu qu’on réussi enfin à obtenir nos billets ! ben ouais les îles quoi, y a pas de soucis, que des solutions !

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Le Blue Lagon, une vraie piscine naturelle


OLYMPUS DIGITAL CAMERAAprès notre découverte de la fabuleuse île de Tana (voir ici), et des magnifiques plages de celle d’Espiritu Santo (voir ici), on revient encore une fois sur Port Vila, où on y passera nos deux derniers jours. Notre visite du Lagon Bleu sera la dernière visite que nous ferons au Vanuatu avant de rejoindre la Nouvelle-Zélande. A notre arrivée ici, plusieurs personnes nous avaient conseillés d’aller voir ce Blue Lagon au bord de l’océan, dont la couleur serait incroyable. On ne pouvait donc pas passer à côté de cela. On décide de nous y rendre par nos propres moyens, sans dépendre d’un tour. On prend donc un des nombreux minibus qui nous y conduit pour 500VT chacun. Il fait bien chaud et le soleil est de la partie, après nos quelques jours venteux et couverts à Espiritu Santo, on est bien content de terminer sur une note plus ensoleillée. On arrive au Blue Lagon est on constate qu’effectivement c’est un lieu très prisé par les touristes, la plupart australiens, il faut aussi dire qu’après Tanna et Port Orly à Espiritu Santo, on avait perdu un peu l’habitude de partager avec d’autres personnes ces magnifiques endroits naturels des Vanuatu. Bon, il faut quand même avouer que ça reste peu OLYMPUS DIGITAL CAMERAfréquenté par rapport au tourisme en Asie du Sud-Est, et c’est là qu’on se rend compte qu’on s’habitue vite au luxe de la tranquilité. Le Blue Lagon ressemble un peu à une piscine, avec la couleur de son eau turquoise, et tous les enfants qui sautent dedans. Bon on vous l’accorde, ils le font à l’aide de lianes, ce qui donne un côté bien plus exotique que les piscines de chez nous. L’ambiance est détendue et il y a de la place pour tout le monde, des petits coins à l’ombre de gigantesques arbres, et d’autres places au soleil face au lagon. On trouve même un petit café et de quoi grignoter. On profite de notre dernier après-midi bien ensoleillé pour se baigner dans une eau chaude (tiède par rapport à l’Asie, mais bouillante par rapport à ce qui nous attend en NZ) et à se relaxer avant notre grand départ pour la Nouvelle-Zélande le lendemain matin. Pour rentrer, on se la joue auto stoppeur sur la route, et avec l’aide d’un ni-vatu, on embarque dans un minibus apparentant à une famille de la région. On s’installe donc avec la grand-mère, un chiot et quatre des enfants à l’arrière, pendant que le grand-père, leur fille et trois autres enfants s’installent à l’avant, toute une expédition, mais encore une fois, on se trouve face à la gentillesse des vatu et leur générosité si simple.

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Infos utiles et Galerie Photos

Comment circuler sur l’île : Vous pouvez louer une voiture à environ 60 dollars la journée + l’essence, ou prendre les transports locaux, des petits bus à 150 vatu le trajet en ville et plus suivant votre stop. Il n’ont pas de directions ou de trajets définis, il faut demander au chauffeur où il va ou annoncer votre destination, et il prendra en chemin d’autres passagers. Le transport depuis l’aéroport jusqu’à la ville ne devrait pas dépasser les 300 vatu par personnes. Cela dépend si vous privatisez le minibus pour vous y rendre ou si vous prenez trop de place avec vos sacs.

Où dormir : Le BluePango Motel à 36 dollars la chambre triple avec salle de bain privé et cuisine, ou 1’500 vatu en dortoir. C’est le motel le moins cher de la ville. Il se situe en dehors du centre, au bord de l’océan, avec une pisicne ! Le trajet pour se rendre en ville est de 150 vatu, soit 1.30 $. Il y a un mini magasin avec le strict minimum, assez pour se faire des petites courses et se préparer des plats basiques. Il y a un Nakamal (bar à Kava) à 200m de là si vous avez envie de tenter l’expérience de la boisson locale.

Où manger et boire un verre: Au marché de la ville, se trouve des petites gargotes où vous trouverez de quoi manger pour pas trop cher et divers petits restaurants sur l’artère principale. Le moins onéreux est encore de faire ses propres courses et cuisiner soit même. Sinon, il y a une très jolie terrasse au bord de l’eau, le Lava Lounge, très sympa et calme pour aller boire un verre au soleil.

Que voir : Il y a deux marchés intéressants, celui aux fleurs et fruits/légumes, en plein cœur de la ville à côté du super marché, et celui de l’artisanat, qui se trouve près de la poste. Le blue lagon (juste en-dessous du village de Eton, à 500 vatu le trajet aller en minibus et l’entrée à 500 vatu également. Autour de l’île, vous pouvez trouver des coins pour snorkeler ou faire de la plongée, vous pourrez notamment poster une carte depuis une poste sous-marine sur la petite île de Hideaway au nord de Port Vila. L’un des autres endroits prisé de l’île, est celui des cascades Mélé-Mélé à 2’000 vatu l’entrée, et que vous pouvez rejoindre depuis la ville pour 300 vatu.

 

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