L’île du Nord – Partie Sud

Les monts Tongariro, Ngauruhoe et Ruapehu

 

Un petit plantage de décors s’impose pour saisir dans sa globalité l’endroit où on se trouve. Nous sommes donc dans le Tongariro National Park, premier parc national crée en Nouvelle-Zéalande, quatrième au niveau mondial. C’est un lieu chargé d’histoire dans le sens où ces terres sacrées ont été offertes à la Couronne anglaise en 1887 par le chef maori Te Heuheu Tukino IV. La raison de ce cadeau est simple, il ne voulait pas que ces surfaces soient exploitées par les migrants européens. Il préféra donc les offrir, à la condition qu’une aire protégée soit crée afin d’assurer la pérennité et le respect des lieux. On trouve donc dans ce parc, qui s’est agrandi depuis sa création, les trois sommets sacrés que sont les volcans Ruapehu, Ngauruhoe et Tongariro. C’est d’ailleurs cela qui lui a valu d’être le premier endroit, en 1993 à avoir été inscrit au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO en tant que paysage culturel. On est ici à la jonction entre les plaques tectoniques pacifique et australienne, et donc en pleine activité volcanique depuis des millénaires, les voclans étant vieux de plus de 2 millions d’années. Leurs sommets culminent à 1978m pour le Tongariro, 2291m pour le Ngauruhoe et 2797m pour le Ruapehu. C’est ce décors volcanique et apocalyptique qui a été retenu pour tourner les scènes du Mordor dans le Seigneur des Anneaux. C’est également sur les pentes du Mont Ruapehu que se trouve le plus grand domaine skiable de la région océanienne, avec 1051 hectares, 14 remontées mécaniques et pas moins d’une soixantaine de pistes, le tout sur un volcan actif ! Voilà pour le décor, place au récit. Après une petite escale à Taupo (à lire ici) qui nous aura servie à préparer la fameuse marche du « Tongariro Alpine Crossing », on poursuit au pied du massif pour trouver un campground gratuit pour passer la nuit et être assez prêt du départ. Car c’est toute une organisation pour pouvoir faire cette marche! Le départ et l’arrivée n’étant pas tout proche, il faut s’organiser à l’avance pour déposer son véhicule dans le parking d’arrivée et réserver une navette qui vous transporte au point de départ à 30min de route. Et comme c’est mieux de commencer la marche tôt le matin, il faut trouver un endroit pour dormir qui soit plus ou moins à proximité. On décide donc d’aller dans l’un des campgrounds du DOC situés 20-30 min de l’arrivée de la marche, car le camping qui se trouve à proximité directe pratique des prix beaucoup trop élevés à notre goût. Seulement voilà, on etait pas les seuls à faire ça et le campground qu’on a choisi est plein, la seule place qu’il reste est boueuse et on a pas envie de rester embourbé là, on se pose donc à 50 mètres de là dans un cul de sac au milieu de la forêt, on est seul est c’est pas mal! Au fur et à mesure que la journée se termine, d’autres véhicules viennent s’y mettre et on finira pas se retrouver à 6 campervan entassés là et tout ce petit monde va bien entendu marcher le lendemain matin. On se dit qu’il y aura du monde sur la montagne! C’est en fait la marche sur un jour la plus pratiquée en Nouvelle-Zélande et on commence à s’en rendre compte. On se lève au petit matin pour aller au parking Ketetahi (le parking de la fin du parcours) prendre notre petit déjeuner et attendre notre navette qui doit nous prendre à 6h30 pour qu’on commence la marche à 7h depuis le Mangatepopo Car Park (le parking du début du parcours, les détails se trouvent dans les tips). Il y a déjà du pas mal de véhicules et on voit que c’est en fait une industrie touristique bien rôdée qui est en place ici. Qu’importe, le ciel est grand bleu, sans un nuage, ça promet une magnifique journée. On se fait déposer au pied du Mont Ngauruhoe, célèbre pour être la Montagne du Destin dans le Seigneur des Anneaux, en forme de cône presque parfait et qui trône quand même à 2291 mètres d’altitude. Il fait bien froid, et certains endroit sont encore glacés, les toilettes sont prises d’assaut par les gens (et c’est mieux d’aller se soulager ici plutôt que dans les toilettes en cours de route car la file d’attente était carrément décourageante!). On démarre notre marche, qui devrait durer environ 6h pour 19.4km avec de belles ascensions. En se retournant pour admirer le massif du mont Ruapehu juste derrière nous, on aperçoit au dessus des nuages le sommet du mont Taranaki, un cône enneigé parfaitement symétrique qui se trouve sur la côte ouest de l’île. La marche se passe entre les monts Ngauruhoe et Tongariro dans un massif volcanique encore en activité (dernière éruption en date en 2012, voir ici) et en plein décors du « Mordor », la terre de Sauron dans le Seigneur des Anneaux. Et effectivement, on se retrouve vite propulsé dans ce paysage de film, qui paraît un peu irréel. Toutes les pierres sont asserées et les énormes coulées de lave sur lesquelles on marche témoignent de chacune des grosses éruptions des siècles ou millénaires passés. On comprend vite pourquoi c’est une marche si pratiquée par les touristes (autant étrangers que kiwis) car les paysages sont aussi splendides qu’époustouflants. La marche débute par une traversée du plateau pour arriver en bas d’une grande montée escarpée qui mène au pied du mont Ngauruhoe. De là, on continue à travers une plaine qui nous amène à côté du mont Tongariro et qui offre une énorme vue sur l’autre côté de la vallée. On monte sur une arrête pour arriver au bord du red crater avec une vue plongeante sur le lac bleu et les lacs émeraudes en contre bas. On redescend pour contourner le lac bleu et on entame la longue descente jusqu’au parking d’arrivée où nous attend notre van, avec un panorama sur le lac Taupo et toute sa région, et sur les fumerolles du versant. On finit par traversée une jolie forêt bordée par une rivière. Les 6h sont passées rapidement et on en a pris plein les yeux pendant toute la marche, sous un soleil magnifique. Malgré le monde qui se suit sur les sentiers, on n’a pas été gêné, et vu où on se trouve, on oublie bien vite ce petit désagrément. On arrive heureux à notre van et on mesure l’ampleur de l’attrait touristique de la marche en voyant le nombre de véhicules qui se trouvent là. On repart direction Whakapapa village au pied du Mont Ruapehu pour se poser à un camping et prendre une douche bien méritée. C’est un petit village situé en bas du mont Ruapehu, qui est lui-même le plus grand domaine skiable d’océanien et également un volcan actif (dernière éruption en 2007, voir ici). Rien à voir avec nos domaines, mais les 14 téléskis donnent accès à plus d’une soixantaine de pistes différentes en plein décor volcanique, c’est original pour le coup! Il y a également l’un des hôtel les plus connu du pays, le Grand Château (qui a logé l’équipe du Seigneur des anneaux durant les tournages). On s’installe à notre camping après notre trek de 19km pour un repos bien mérité, mais Lorin a encore de l’énergie et repart faire une balade de 6km pour au pour aller voir les Taranaki Falls (une chute d’eau) qui se trouve à proximité. Encore une belle marche au milieu de la nature néo-zélandaise dans un décors qui ressemble cette fois-ci au Rohan du Seigneur des Anneaux! Après une nuit bien reposante on décide de partir à la conquête du Mont Ruapehu, mais pas à pied. On monte en télésiège pour aller voir la neige et boire un petit café sur la terrasse du restaurant d’altitude, qui offre par temps clair une vue imprenable sur le plateau et sur les mont Ngauruhoe et Tongariro, où on a marché la veille. Le soleil est avec nous et on a tout loisir d’admirer le panorama et l’imposant mont Ruapehu tout en buvant un bon chocolat chaud. En redescendant, on fait un petit saut sur les lieux de tournage d’une scène mythique de la trilogie, où Sauron se fait couper le doigt où il porte l’anneaux et quelques autres encore. Rien de bien impressionnant en soit mais c’est amusant d’essayer de retrouver ces endroits. Il est temps de repartir pour la prochaine destination, la ville de Wellington, et pour cela on décide de passer par la fameuse « Desert Road » qui contourne le massif du Tongariro National Park. La route est sublime et on découvre les montagnes depuis l’autre côté, et elles sont tout aussi impressionnantes.

 

 

Où dormir : Whakapapa Holiday Park, au pied du Mont Ruapehu et à quelques dizaines de mètres du Grand Chateau, pour 22$ par personne. Un camping super dans une belle nature, entouré d’une rivière et de la forêt.  Il n’y a pas énormément de camping dans le coin, donc il est mieux de réserver à l’avance. Il y a quelques campgrounds gratuits à quelques km du départ de l’Alpine Crossing au sud de Rangipo, parfois sans toilettes ou douches et envahis par les campervans (voir sur campermate). Il faut y arriver pas trop tard pour avoir une place, et par temps pluvieux certains sites peuvent être très boueux, mais en dormant ici vous êtes à 20 petites minutes du parking d’arrivée de la marche, d’où les navettes partent pour vous amener au départ (tout dépend dans quelle sens vous faites la marche). Le camping le plus proche est le Tongariro Holiday Park à la jonction entre les routes 46 et 47, mais qui pratique des prix assez élevés, à partir de 44$ le site non-alimenté pour deux personnes.

 

Alpine Crossing Walk : 19,4 km de marche, entre 6h et 7h tout dépend des stops et de votre rythme). Il y a deux options pour démarrer la marche, soit commencer par la fin (parking de Ketetahi) avec une énorme et très longue montée au départ, faut être motivé mais l’avantage c’est qu’il n’y aura pas beaucoup de monde car très peu de marcheurs démarrent par-là, du coup vous arriverez au début de la marche d’où il vous faudra revenir au premier parking. Ou alors, vous pouvez laisser votre van ou voiture au parking de Ketetahi pour y prendre un bus qu’il faut reserver à l’avance (on a reservé depuis le centre d’infos de Taupo), les premiers départs se font à 6h, qui vous amène au départ de la marche au Mangatepopo Car Park (comptez encore 30 min de bus pour y arriver) et vous arriverez ainsi directement à votre voiture à la fin. Une autre option serait de laisser la voiture au départ de la marche (mangatepopo Car Park), faire les ¾ du parcours (jusqu’au lac bleu) qui sont de loin les plus beaux et revenir sur vos pas, vous économiserez ainsi 35$ de bus et aurez vu tous les plus beaux points de la marche à l’aller comme au retour.

Que faire et voir : Cette région est vraiment sublime pour la marche, il y en a pour tous les goûts. Une autre marche que nous avons faites (enfin Lorin) est celle des cascades de Taranaki au départ du camping à Whakapapa, comptez 2h aller-retour, mais il y en a beaucoup d’autres, comme celle des Tupapakurua Falls (2.5 km) qui semblait sympa aussi . Il y a deux domaines pour le ski, Whakapapa et Turoa, ouverts quelques mois dans l’année. Si les pistes ne sont pas ouvertes, en été, il est possible de monter en télésiège et faire des marches sur le domaine skiable, de la luge et simplement profiter de la terrasse et de la vue du restaurant d’altitude.Vous pouvez aussi vous essayer au rafting ou simplement vous baigner à Whanganui river ou encore au Tongariro river.

 

 

Wellington, la capitale kiwi

Après ces quelques jours en pleine nature, on retrouve la dimension urbaine de Wellington, mais pour un court moment. On fait un rapide stop en ville pour manger un morceaux dans le Night Market qui propose plein de spécialités asiatiques (ça nous manquait un peu…) et qu’on avait déjà visité avec notre ami Pierre lors de notre première venue dans la capitale pour gagner l’île du Sud. Puis, on roule un peu en dehors de l’agglomération se poser au bord de l’océan et passer la nuit dans un campground gratuit, un simple parking qui borde une réserve naturelle marine, avec vue et coucher de soleil sur l’île du Sud. Le spot est plutôt pas mal mais très venteux, ce qui nous fait passer une nuit un peu agitée et nous rappelle celle de Kaikoura en bord de mer (à lire ici). On se réveil assez tôt le lendemain matin pour aller visiter les Studios Weta Cave, mondialement connus pour avoir créés les costumes et accessoires de films mythiques dont le Seigneur des Anneaux, Avatar, Narnia et plein d’autres. La visite est courte mais intéressante et on découvre les différentes facettes de la confection, en plastique (ça enlève un peu d’éclats à certaines scènes du coup), des armes des orcs, des nains, des elfes, l’armure de Sauron, les épées de Narnia et tout l’univers matériel de ces grosses productions. On ressort de là bien amusés d’avoir découvert cet envers du décor et on part à la recherche d’un site particulier sur le mont Victoria situé en plein cœur de la ville. Sur cette colline, ont été tournées plusieurs scènes du Seigneur des Anneaux, comme celle où Frodon et les hobbits quittent la Comté pour rejoindre l’auberge du Poney Fringant. On arrive d’ailleurs à retrouver l’arbre où ils se cachent tous pour échapper au cavalier noir, sous des racines lorsqu’un. Bon, on est pratiquement 20 ans après le tournage donc il faut un peu d’imagination, mais encore une fois, on se marre bien à rechercher ces sites avec le bouquin spécialement fait pour ça qu’on a offert à Vava pour son anniversaire. On passe ensuite l’après-midi au Te Papa museum, dédié entièrement à la Nouvelle-Zélande. Chaque étage est thématique, et on passe de l’aspect géologique du pays, où il y a un mini simulateur de tremblement de terre (bon, nous en avait pas besoin vu qu’on a vécu celui de Kaikoura à quelques centaines de kilomètres près, à lire ici), puis à la faune et la flore locale, si spéciale, pour ensuite plonger dans l’univers passionnant de la culture maorie et de son art. Un vrai voyage culturel qu’on prend plaisir à faire jusqu’à la fermeture. On retrouve ensuite Pierre qui vient nous dire un dernier bonjour au supermarché avant qu’on reprenne la route direction Napier pour y passer Noël.

 

Où dormir : Il y a quelques endroits gratuits comme au port de l’autre côté du Mont Victoria au Evans Bay Marina Car Park, avec toilettes, ou au bord du détroit de Cook, à côté du Te Kopahou Visitor Center. Vous pouvez également dormir à côté du Te Papa Museum, au parking du front de mer, à 12$ pour 12h.

 

Que voir et faire : Il y a le Te Papa Museum qui est gratuit, comptez 3h de visite pour tout voir. Le Mont Victoria avec ses promenades et son lokoum sur la ville. Le Waterfront est aussi sympa avec quelques cafés et une jolie balade. Sinon les Weta Caves workshop à 25$ par personne, il y a différents tours proposés pour visiter les Weta Cave voir ici. Il vaut mieux réserver un peu à l’avance suivant la saison. Vous pouvez faire un tour en cable-car (suisse s’il vous plaît) à 7.50$ aller-retour (les horaires ici) pour monter sur les hauteurs de la ville, mais également visiter le Zalandia zoo ou tester l’une des bières locales avec une dégustation à la brasserie (infos ici).

 

 

Le Mont Bruce et ses kiwis

En route pour Napier, on s’arrête passer la nuit au bord du lac Wairarapa à côté de la ville de Featherstone. C’est à nouveau un camping gratuit, et on se prend un énorme orage pendant la nuit, à tel point qu’on avait un peu peur qu’au réveil ça soit inondé autour de nous. Au final pas de soucis, et on repart sans encombre jusqu’à la ville de Greytown où je (Lorin) voulais faire le plein dans une station service bien particulière, pour tenter de retrouver une vieille connaissance d’il y a 15 ans. En effet, lors d’un passage en 2002 avec mon frère, on était tombés en panne dans cette petite ville avec notre van et le gérant du garage, un certain Ross, nous avait bien dépannés, laissés dormir sur son parking et nous avait même amenés un six pack de Tui pour en boire quelques-unes avec nous. Un bon souvenir malgré la panne, et l’occasion aujourd’hui de voir si Ross est toujours là! Et c’est le cas! Il travaille toujours à son garage et se souvient de notre passage quinze ans plus tard! Après cette petite pause nostalgique et un selfie plus tard, on reprend la route direction Napier où on s’arrête en chemin à la réserve du Mount Bruce, un sanctuaire naturel en pleine forêt qui œuvre à la protection, la préservation et la reproduction d’espèces d’oiseaux endémiques, dont, bien entendu, les Kiwis. Les oiseaux sont en libertés pour la plupart et certains en volières pour la reproduction et c’est très intéressant de pouvoir observer certains des plus rares volatiles du pays d’aussi près (Vanessa s’en souviendra bien d’ailleurs). On n’est pas des grands fans de zoos, mais ici c’est réellement l’aspect de préservation qui prime sur le reste. On peut croiser des kaka, des perruches, des kokako, des canards bleus et même y observer des kiwis. La mission première du centre est la protection et la reproduction des kiwi et on a alors la chance de pouvoir observer dans la nurserie un œuf entrain d’éclore! Le processus peut prendre plusieurs jours et on a pu voir le premier trou dans l’œuf avec le bec du bébé kiwi qui respire et qui peut déjà faire quelques vocalises (qu’on a pas entendues, les vitres étant trop épaisses). L’œuf a éclos deux jours plus tard et l’oisillon a été baptisé MB99 car étant le 99ème kiwi à naître à la Reserve de Mount Bruce (pour en savoir plus leur site ici, et pour les news fraîches leur page Facebook ici). Le kiwi est l’animal emblématique de la Nouvelle-Zélande mais malgré un statut d’espèce en danger d’extinction et une protection accrue partout dans le pays, la population continue à diminuer et il n’en resterait plus qu’environ 68’000 individus. En effet, les dangers sont nombreux pour ces oiseaux terrestres, entre les chiens, chats, rats, opossums ou encore voitures et destruction d’habitats, l’homme n’a fait qu’apporter des ennemis mortels à cet oiseau si spécial. On aura donc eu la chance de pouvoir en observer un dans le nocturama, qu’on a cherché un bon moment d’ailleurs avant de s’apercevoir que l’enclos était vide et qu’il fallait regarder dans celui d’à côté. Il y a normalement un couple dont la femelle est l’un des rare kiwi albinos connu, mais celle-ci était en convalescence et donc pas présente, Monsieur se retrouvant donc tout seul. Il y a encore quelques endroits dans le pays où il est possible d’en observer dans un milieu sauvage, comme à Arthur’s Pass que nous avons testé (voir ici). Mais les kiwi restent très protégés, il y a donc des règles à suivre pour aller à leur rencontre. Vous avez meilleur temps de le faire avec un guide (50% de chance d’en voir), que par vos propres moyens, c’est vraiment très très difficile de les observer. Nous avons également fait la connaissance du kokako, un oiseau bien sympathique, reconnu par les maoris pour son beau chant et qui parfois, prononce les syllabes « ko-ka-ko » très distinctement, ce qui lui a valu son nom. On repart donc tout émerveillé par ces rencontres locales pour la ville Art-deco de Napier.

 

 

Le Pukaha Mount Bruce National Wildlife Center : Pour 20$ par personne  vous pourrez voir des kiwis en vrai, dont un blanc très rare et une nurserie, et avec un peu de chance des bébés kiwis. Vous pouvez toujours appeler avant pour savoir s’il y a des œufs ou non, plus d’infos ici.

 

Un Noël à Napier

 

Napier est semble-t-il la capitale art-deco néo-zélandaise. Alors on va le dire tout de suite, le petit centre ville est un peu art-deco, il y a des jolis bâtiments et quelques sculptures, mais il ne faut pas s’attendre à un truc incroyable non plus. C’est une petite ville sympathique, avec un joli bord de mer et une rue piétonne agréable. Pour le reste, il faut l’admettre, c’est un peu sur-vendu… Dans ce genre-là, on a clairement préféré la ville de Oamaru dans l’île du sud (à lire ici) qui s’est autoproclamée capitale du Steampunk au milieu d’un quartier au style colonial très chaleureux. Nous, on cherchait surtout un endroit sympa pour fêter l’anniversaire de Vava le 23 décembre et ensuite Noël le 24. On s’est donc trouvé un camping au bord de l’océan pour se poser deux jours tranquillement avant de continuer sur Rotorua et la péninsule de Coromandel (à lire ici). Notre camping est plutôt sympa, le wi-fi payant fonctionne pas trop mal, de quoi appeler nos famille pour les fêtes, et il est situé au bord d’une plage de sable noir donc l’endroit est assez original pour y passer Noël. On fête donc tranquillement mais dignement l’anniversaire à Vava tous les trois dans le van, avec un bon jambon madère histoire de se rappeler nos petits plats de chez nous, et on termine par un superbe donut d’anniversaire avec des bougies « sparkling » qui sont censées pétiller mais
qui, en fait, font 2-3 étincelles et puis c’est tout! Ca nous aura valu un bon fou-rire en tout cas, avec des cotillons et des guirlandes colorées autour du cou! Merci Vava on a bien rigolé! Le lendemain, on profite de la journée ensoleillée pour se balader au centre ville, faire les courses pour le repas de Noël et quand même faire les derniers achats de cadeaux dans la rue piétonne. On visite le petit magasin dédié à la laine et aux opossums, avec sa petite galerie d’animaux empaillés, enfin son musée des opossums, où ils ont été mis en scène de manière assez particulière et on se mange une bonne pizza sur la terrasse d’un pub. Le soir venu c’est Noël, et difficile de sentir l’esprit de Noël dans ces conditions, au bord de la mer avec du soleil, alors Vava nous a customisé le van avec les quelques décorations qu’on avait à dispo, et le rendu était pas mal du tout! On se cuisine des bons gros pavés de bœuf avec sauce au vin et pommes de terre sautées, et en dessert chacun ses chocolats préférés! Et que c’était bon! On s’est donc retrouvé tous les trois autour de notre mini sapin argenté, à fêter Noël au chaud avec 12h d’avance sur la Suisse. Le lendemain, vu que nos forfaits wi-fi étaient échus, on s’est dit qu’on allait vite passer au MacDonald profiter du réseau gratuit avant de partir pour Rotorua, mais il était fermé, 25 décembre oblige. Du coup, vu que le wifi était quand même activé, on est resté posé sur le parking vide pendant deux heures, assis dans nos chaises de camping à appeler nos familles, plutôt original! On a pris la route en début d’après-midi pour nous rendre à Rotorua par une belle route bien sinueuse et c’est sous le soleil qu’on découvre cette si belle et si particulière région volcanique (à lire ici).

 

Où dormir : Il y a plusieurs campings dans la région. Nous avons séjourné au Napier Beach Kiwi Holyday Park à 5 minutes de route de la ville.

 

Que voir et faire : Napier est surtout connu pour sa côte longeant l’océan et son petit centre ville. Il y a un petit musée de l’opossum qui est gratuit et peut être assez original. Il y également un aquarium à voir ou un tour à faire de la ville avec une vieille voiture de l’époque, qu’on peut d’ailleurs voir dans le centre ville. En dessous d’Hasting, plus au sud, il y a un point de vue sur 360° qui est accessible en voiture ou à pied, le Te Mata Peak.

 

 

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